XALIMA NEWS – Les relations de cohabitation pour le moins conflictuelle entre deux membres de la même famille ont pris une tournure dramatique durant la nuit du vendredi 16 janvier aux environs de 21h au quartier Mbod 3 de la ville de Guédiawaye. Du sang a coulé et de graves blessures ont été constatées…
M. Diallo a fracassé la tête de son frangin, A. Diop, avec un pilon. Les deux frères se battaient dans la cour de la maison devant les membres de la famille lorsque Diallo a saisi ledit pilon avant de s’acharner sur son antagoniste. Il a profité de l’inattention de son protagoniste pour ensuite cogner celui-ci sur la main avec l’objet contondant. Le jeune garçon s’est retrouvé avec un certificat médical de (07) sept jours d’incapacité temporaire de travail. Tous les deux dorment dans la même chambre, mais ils entretiennent des rapports de confraternité heurtés. Ils occupent une pièce sombre, de jour comme de nuit, et se voient obligés d’allumer tout le temps la lampe pour s’éclairer. Mais, lorsque Diop allume la lampe, Diallo entre dans la piaule et éteint la lumière sans aucune forme d’explications.
Diop voit rouge, se lève en sursaut de son lit et interpelle son frangin qui lui crache des grossièretés à la figure. Une vive dispute éclate. Le ton monte crescendo et les nerfs se lâchent. Leur oncle – alerté –accourt, s’interpose et sépare les protagonistes. Depuis l’incident, A Diop soutient faire souvent l’objet de tracasseries et de persécutions dans la concession de la part de son frère Diallo. Qui le provoque également quand il mange dans la chambre.
A l’en croire, Diallo attend tout le temps le moment ou il est en train de prendre son repas pour soulever de la poussière en prétextant vouloir balayer la pièce. Et quand il l’interpelle, celui-ci l’envoie paraître et le crible de propos aigre-doux. Il le taxe d’impoli et menace de le corriger. Mais, la nuit du 16 janvier, à 21h, une altercation éclate à nouveau entre les deux frères. Diallo bout de rage et invite son voisin de chambre au dehors pour solder leurs comptes. Le garçon – exténué par les provocations et persécutions – interrompt soudain son dîner et décide de sortir de la pièce pour aller rejoindre Diallo. Des membres de la famille se mêlent de la dispute et se dressent entre les deux frangins pour éviter le pire. Diallo profite du moment d’inattention du jeune Diop et lui assène des coups de pilon à la tête. Le garçon s’écroule violemment au sol, se tient le crâne ensanglanté et tente de parer avec le bras la salve de coups de pilon de Diallo. Il essuie tout de même des coups qui lui occasionnent des blessures à la main. Il se procure un certificat médical et dépose une plainte pour coups et blessures volontaires au commissariat de police de Guédiawaye. «Il provoque tout le monde dans la maison.
La nuit de la bagarre, il m’a trouvé en train de prendre mon dîner dans la chambre. Il a aussitôt commencé à balayer la pièce soulevant, par la même occasion, de la poussière comme il en a l’habitude de le faire. Je l’ai interpellé, mais il m’a injurié et m’invita à la bagarre. Il m’a demandé de sortir pour solder nos comptes.
Ainsi, il m’a frappé à la tête et à la main avec le pilon. Il disait tout le temps qu’il allait me corriger», indique le jeune garçon. L’accusé a réfuté catégoriquement les allégations de son accusateur et soutient avoir riposté à l’agression à la pince de son frère. «C’est lui en premier qui voulait m’agresser avec une pince. Il est venu vers moi et m’a chargé avec un objet contondant. J’ai accusé le coup avant de tomber dans les vapes. Mais, lorsqu’on nous séparés, il m’a rejoint au dehors avec un pilon et m’a attaqué avec. J’ai arraché le pilon de ses mains avant de me venger. Cependant, je n’ai pas fait ça exprès. Je voulais juste me défendre », indique M. Diallo. Il a été toutefois déféré au parquet pour coups et blessures volontaires par le commissariat de police de Guédiawaye.
Walf Grand Place
