La confusion notée dans l’horaire des prières musulmanes à Dakar est survenue après la disparition deux personnes qui s’en occupaient à la Zawiya de El Hadj Malick Sy, a révélé samedi Ravane Mbaye, président du Centre d’études, de recherches et de formation sur l’Islam (CERFI).
‘’Depuis les décès de Serigne Soulèye Mbaye et El Hadj Moussa Diagne, rien n’a été fait pour confectionner les heures des prières à Dakar. C’est ce qui a entraîné la confusion dans les heures des prières’’, a-t-il notamment dit.
S’exprimant lors la cérémonie de clôture d’un séminaire sur les heures de prière, le professeur Ravane Mbaye qui est aussi l’imam de Fenêtre Mermoz Sotrac, a indiqué que le vide laissé par ces deux personnes a entraîné l’installation de la confusion.
Delà, a-t-il dit, les musulmans de la capitale sont ‘’induits’’ en erreur par ceux qui ‘’produisent ou qui distribuent’’ des heures de prière. Pour l’imam Mbaye, avant la venue à Dakar en 1901 d’El Hadj Malick Sy, il n’existait pas d’horaire pour les cinq prières.
L’universitaire et grand connaisseur de cet ancien khalife de la Tidjaniya au Sénégal, M. Mbaye a poursuivi que ce dernier, installé à la rue Félix Faure à l’emplacement de l’actuel ministère de l’Intérieur, a initié Omar Mbaye à la confection des heures de prière.
‘’De 1908 à 1948, Dakar avait un seul horaire de prières. Après le décès d’Omar Mbaye, son fils Soulèye Mbaye, a continué le travail. Il a été succédé après sa mort par Ousmane’’, a expliqué le président du CERFI.
Pour Ravane Mbaye, les heures des cinq prières quotidiennes auxquelles les musulmans sont astreints ne sont pas fondées sur l’interprétation (Ijtihad) mais, sur des ordres divins transmis au Prophète Mohammad par l’Ange Jibril (Gabriel).
L’imam principal de la Mosquée de la rue Blanchot (centre-ville de Dakar) a demandé aux musulmans de Dakar d’appliquer à partir du 24 juin les heures de prière retenues à l’issue du séminaire sur l’horaire des prières musulmanes dans la région de Dakar.
Deuxième pilier de l’Islam, la prière quotidienne chez les musulmans s’effectuent dans cinq créneaux horaires répartis entre l’aube et la tombée de la nuit. Ces offices sont normalement célébrés en groupes, principalement dans les mosquées.
aps.sn
Le problème au Sénégal, c’est l’absence de dialogue! Chacun confrérie reste dans son coin avec ses certitudes. dans sa zone de confort.
On s’assoie sur la Sunna du Bien-Aimé, SWT et on personnalise ses pratiques ( et très souvent contraire aux enseignements des fondateurs des confréries) d’où les cafouillages notés dans leurs rangs et qui installent un véritable doute sur leurs motivations.De nouveaux illuminés apparaissent de partout au grand dam des musulmans sénégalais.