Initialement prévue ce mardi, la rencontre entre le Chef de l’Etat et le Front pour la Défense du Sénégal (FDS) / Mankoo Wàattu Senegaal (MWS) aura finalement lieu ce jeudi. Auparavant, l’opposition pose ses conditions. «Nous n’accepterons pas le report», prévient le vice-président de Rewmi. La gestion du processus électoral au menu des débats, le front souhaite un fichier électoral correct qui permettra d’organiser des élections transparentes.
«L’opposition est prête à aller rencontrer le président Macky Sall pour discuter avec lui des questions qui constituent une véritable préoccupation et relatives au processus électoral. Nous l’avons dit et le répétons, le rythme actuel des inscriptions dans les centres de vote est assez inquiétant. Rien ne permet pas à l’issue des élections législatives de 2017 d’avoir un fichier correct permettant d’organiser des élections transparentes dans ce pays-là. De ce point de vue, il y a lieu naturellement pour le bien de notre démocratie, de s’asseoir et de s’accorder sur un minimum qui nous permettra de pas reporter ces élections», déclare Déthié Fall.
Le rewmiste se veut clair: «(Le report) est impensable au niveau de l’opposition». «Nous ne l’envisageons même pas et nous ne l’accepterons pas. Donc, s’asseoir pour savoir avec tous les manquements notés, sur quelle option aujourd’hui s’accorder et avec quelle option aller aux élections législatives de 2017 », dit-il.
Et de rappeler sur Sud fm: «Avant tout ça, il y avait également la revue du Code électoral qu’on a eu à faire au mois de juin et il y avait des points de désaccords, le problème du nombre de députés à l’Assemblée nationale… Ce sera le lieu avec cette rencontre-là de revenir en profondeur sur toutes ces questions-là et de voir la suite que le président de la République compte donner à ces préoccupations bien légitimes».
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N’importe quel autre sénégalais peut, peut être, en douter, mais Macky Sall; lui, a l’absolue certitude qu’il ne pourra gagner aucune élection au Sénégal sans l’ajout de 1 213 bureaux de vote fictifs. Il n’y a donc pas à se voiler la face, ce sont les conditions pour faciliter l’ajout de bureaux de vote fictifs, ou une autre formule identique, qu’il cherche.