Rencontre entre Me Wade et les frondeurs – Accusé d’avoir reçu de l’argent du Palais, Fada récolte des insultes

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XALIMA NEWS – La rencontre tant attendue, entre le secrétaire général national du Parti démocratique Sénégalais (Pds) et le leader des frondeurs, Modou Diagne Fada n’a révélé rien de spécial. Acculé, accusé de trahison et d’avoir encaissé l’argent du Chef de l’Etat, Macky Sall, l’enfant de Darou Mousty, a récolté une pluie d’insultes. Fada raconte….

Echec de la rencontre

Aujourd’hui, devant le secré- taire général, la question a été soulevée. Le frère secrétaire général national a apprécié le mémorandum de manière positive. Cependant, la seule chose qu’il a déploré, c’est la démarche. On nous a aussi accusés de poser le débat dans la presse et c’est ce que je réfute catégoriquement.

Au contraire, ce sont eux qui l’on fait car, la rencontre d’aujourd’hui a été ouvert à la presse. Maintenant la rencontre a échoué et nous avons attiré l’attention du cabinet de Wade. Parce que le format qui a été utilisé visait le sabotage de la rencontre.

C’est un format pour humilier des responsables, un format aussi pour nous mettre en mal avec l’opinion. Nous avons été obligés de quitter la salle pour éviter des bagarres, pour éviter des injures devant l’attitude de certain de nos frères et sœurs. D’ailleurs, un de nos frère nous a insulté, il nous a traité de tricheur et quand nous sommes partis, semble t-il, il nous a traité de tricheur.

Mais nous remercions Dieu d’avoir seulement été traité de corrompu on a entendu d’autres choses concernant d’autres responsables, concernant d’autres acteurs politiques. Et ce responsable là, s’il est vraiment convaincu de ce qu’il affirme, il n’a qu’à le répéter. Parce que s’il le répète, je vais le traîner devant les tribunaux.

C’est une première fois, moi je peux supporter des fantaisies. Mais s’il répète ce qu’il a dit, me citant nommé- ment, je vais le traîner devant la justice. Il ne mérite pas que je cite son nom. Nous comprenons que c’est classique dans un parti d’opposition, si vous soulevez des questions, on vous accuse de travailler pour le pouvoir. On vous accuse de ceci ou cela.

C’est difficile de dialoguer au Pds, dans un tel format avec des bandits et des nervis déployés tout au tour de la maison du président, Abdoulaye Wade.

Le débat est important et on a l’impression qu’on le sous estime au Pds. Nous n’avons pas pu terminer, mais on va continuer le débat. Parce que nos frères et sœurs étaient en train d’être expulsés par la force de la salle, manu-militari. Notre frère Massamba Thioro Fall s’est fait expulsé de la salle de réunion. Notre frère, Cheikh Ndongo Guèye également a subi le même sort. Je suis désolé, nous étions partis pour un débat sérieux mais les gens sont venus nous insultés.

Des gens avaient été préparés pour porter des accusations sur nous et maltraiter nos compagnons. C’est pourquoi nous avons préféré quitter la salle.

La prochaine étape

Nous allons apprécier le débat, mais je peux d’amblée vous dire que le combat ce fera en interne. On a seulement exécuté une activité qui est la conférence de presse.

D’autres activités portant sur la sensibilisation, l’information des militants, la prise en charge de certaines initiatives sont programmées. Nous y reviendrons dans les prochaines semaines. Nous sommes du Pds et nous prendrons part de toutes les activités du Pds. Nous allons continuer à élargir les bases du parti.

Karim Wade Karim

Wade n’est pas définitivement condamné. Donc, jusqu’à présent, il est pour nous blanc et ses avocats ont déposé un pourvoi. Et après cela, nous apprécierons. Nous avons la détermination et l’engagement de vaincre les faucons. On ne peut pas nous exclure du parti parce qu’on n’est pas fautif. On ne peut pas nous exclure du parti, parce que nous n’avons violé aucun texte. Si on nous exclu à cause du mémorandum, ça devient gravissime.

Depuis ans, on est là en train de nous battre. Je tiens à dire qu’aucune accusation ne pourra nous dévier de l’essentiel. Parce que l’essentiel : c’est de maire notre cheval de bataille avant 2017, pas après 2017. Les partisans pensent que le parti ne doit pas être renouvelé avant 2017. Nous pensons que le parti doit être renouvelé en 2017.

Moi, j’ai longtemps mené le combat pour cette formation politique libérale. Vous vous rappelez de la motion de censure, des discours de politiques général…

Accusation

Moi, je fus étudiant et j’étais avec cinquante âmes. Je pouvais faire tomber un régime et le président, Abdou Diouf le savais et à cette période, je n’avais pas de maison, ni voiture… Et comme Abdou Diouf ne pouvait pas me corrompre, Macky Sall ne pourra pas me corrompre.

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