Rufisque : Omar Dia tue son locataire parce qu’il parlait… Wolof

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XALIMANEWS-L’affaire a failli être noyée par la campagne électoral qui alimente toujours les débats dans les quartiers Fass et Dares Salam à Rufisque. Au cœur de l’incident qui aboutira à un homicide, Omar Dia un Halpullar enraciné dans ses traditions et qui ne peut souffrir qu’on peut Wolof dans la maison de son oncle. Son enracinement excessif l’a conduit à commettre un homicide. Sa victime, un jeune de 20  ans, Sadio Diallo avec qui, il cohabite.

Selon L’Observateur, le jour du drame l’attention de Omar Dia avait été attirée par une discussion dans la langue de Kocc que son colocataire avait engagée dans le salon avec des amis en compagnie de qui il suivait les programmes à la Télé. Suffisant pour soulever l’ire de Omar Dia qui le somme de vider les lieux s’il n’arrête pas de discuter en Wolof. Le jeune garçon s’exécute et se dirige vers la sortie en se chaussant. Alors qu’il nouait ses lacets, Omar Dia rouge de colère s’introduit dans la cuisine, s’arme d’un pilon et assène de violents coups à Sadio Diallo lui fracassant le crane. Après deux jours d’hospitalisation, il a rendu l’âme. Omar Dia a été déféré au parquet et placé sous mandat de dépôt pour homicide volontaire.
senegal7

1 COMMENTAIRE

  1. Merci, @Un Halpulaar Confirme.
    Je suis dans la même situation que toi, ou que celle que tu décris. Et concrètement, dans les forums, cela fait 6 ans que je ne cesse d’alerter. Je suis haalpulaar, je suis fréquent au Fouta (2 fois par an minimum), je sais donc de quoi je parle. Je sais ce que j’ai vu pour prendre la résolution de dénoncer et d’alerter. J’ai récemment partagé sur les forums, un texte que j’ai écrit pour rappeler que les haalpulaars du Sénégal avaient été entraînés dans la guerre contre le Polisario, contre les sahraouis, ils y ont perdu des milliers de leurs fils, certains sont restés des handicapés jusqu’à ce jour, j’en connais qui ont perdu la raison et qui ne l’ont pas retrouvé jusqu’à ce jour. Et ces fils du Fouta n’ont pas été entraînés dans cette guerre par des maures, ou par les sahraouis, mais par des fils du Fouta, des haalpulaars comme eux, leurs élites, ceux qui étaient écoutés par eux. Et ces élites là l’ont fait parce qu’eux ils y avaient un intérêt pécuniaire immédiat. C’est riche de cette expérience que j’écris pour alerter sur le danger que des fils du Fouta font vivre au Fouta rien qu’à cause d’un petit poste, une petite promotion, des intérêts pécuniaires, qu’ils ont ou espèrent avoir d’un pouvoir qui lui aussi ne voit que son intérêt immédiat et se fiche des conséquence à long terme. Le discours public doit être maîtrisé et contrôlé. Parce que le public est une masse humaine de tous les niveaux d’intelligence, du zéro aux génies. Un discours qui s’adresse à cette masse doit être maîtrisé, sinon il produit des dégâts impensables chez les zéro. Refuser d’intégrer cette donne, rien que pour ne pas modifier son discours politique, rien que pour des besoins électoraux, n’est rien d’autre qu’être le plus grand ennemi de son peuple, de sa langue, de sa race, et ce quel que soit les discours contraires qu’on débite. J’ai beaucoup, beaucoup rappelé l’exemple du canular d’Orson Welles, dans mes textes depuis 6 ans. Un mensonge, une fausse information, produit des suicides à New York, en 1938. Ce n’est pas que ces gens étaient des idiots, ce n’est qu’ils ne sont pas instruits. Il s’agit là de l’effet des médias sur les consciences. Il faut le savoir, en tenir compte, et modeler son discours public en fonction de ces réalités scientifiques. Mais lorsqu’un intellectuel est capable d’ignorer les vérités scientifiques et leurs conséquences, rien que pour ses intérêts politiques, il est à classer parmi les ennemis de son peuple, de sa race, de sa religion. Et il ne faut user d’aucun langage diplomatique pour le lui dire, ou le combattre. C’est à faire sans aucune hésitation et sans égards.
    Contre ces faux intellectuels j’aime souvent rappeler que les habitants du Fouta portent le nom HAALPULAAR (littéralement ceux qui s’expriment en Pulaar). Ils n’ont qu’à aller chercher l’origine et le sens de ce mot. Je leur conseille le livre d’Omar Bâ (ancien représentant de la Mauritanie à l’UNESCO), titré: « Le Fouta carrefour de cultures). Ils comprendront que ce nom même, choisi pour l’ethnie, l’a été dans le but d’accepter et d’intégrer en soi d’autres langues, particulièrement les bambara qui composaient l’armée de Koly Ténguéla, et c’est ce mélange qui est devenu les Denniyanké, dont beaucoup de haalpulaar, aujourd’hui, se débrouillent pour modifier leur généalogie pour dire qu’ils sont leurs petits fils.
    Je tiens à marteler que des dits intellectuels haalpulaars, par leur inculture, sont en train de faire reculer les foutanké de mille siècles. L’intérêt politique seul n’explique pas cela. C’est plutôt la pauvreté intellectuelle qui en est la cause. Honte à ces gens.

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