Sa fille passe un sale quart d’heure entre les mains d’accompagnants du « kankourang » : Un gendarme ouvre le feu sur la foule, atteint deux jeunes, dont l’un grièvement, et se retrouve en garde-à-vue

On l’a peu remarqué, mais nos hommes de tenue dégainent plus vite que leur ombre et tirent parfois, les yeux fermés. Pour cause, après les nombreux cas de bavure à Kédougou, à Sangalkam, à Podor, entre autres, c’est au tour de Mbour, ce week-end, de faire les frais de cette propension chez les gendarmes à ouvrir le feu, dès que l’envie les en démange. La preuve, un père de famille, pandore de surcroît, vient d’atteindre à bout portant deux jeunes.

Ces derniers faisaient partie des accompagnants d’un kankourang, (personnage parcourant les rues pour protéger les circoncis). Tout est parti d’une dispute entre la fille de l’homme de tenue et les victimes. Après que la fille en question a refusé de libérer le passage, comme le lui ont intimé les accompagnants du kankourang. Qui, sans chercher de midi à quatorze heures, lui font passer un sale quart d’heure.

Pour venger ou sauver son rejeton, c’est selon, le gendarme a dégainé et tiré d’abord des coups de feu, en guise de sommation. Mais n’ayant pas été suivi, il a ouvert le feu dans le tas. Et le bilan est sans appel : deux blessés (Malang Gassama et Lamine Diouf), dont l’un grièvement atteint au thorax et acheminé à Dakar. Les faits se sont produits, il y a quelques heures, à Darou Salam.

Selon les sources de Actusen.com, le gendarme en question est présentement en garde-à-vue à la Compagnie de Mbour. Et devra croiser les doigts, pour que les deux jeunes touchés par balles ne perdent pas la partie. Sinon, il risque la prison.

Actusen.com