À l’aéroport Léopold Sédar Senghor, bientôt le ciel sera enfin dégagé pour le ministre des Transports aériens. Karim Wade a, de sources sûres, réussi à donner corps à une flotte provisoire de trois avions, des A320, dont le premier foulera le tarmac de Lss dès décembre prochain. Dans ce cadre, six des huit pilotes de la défunte Asi, ainsi que six chefs de cabine ont été envoyés en formation à l’étranger. Les mêmes sources d’ajouter que les ex-employés de l’ancienne compagnie aérienne à qui Karim Wade avait volé la vie, en les privant de pain depuis dix-sept mois, vont enfin recouvrer, dès cette semaine, leurs arriérés de salaires.
Après un horizon longtemps bouché et symbolisé par beaucoup de promesses jamais tenues, le ciel commence à se dégager petit à petit pour Sénégal Airlines. En effet, la future compagnie aérienne va, de sources sûres, disposer, d’ici à mars prochain, d’une flotte provisoire de trois avions, notamment des A320. Mieux, le premier avion foulera le sol sénégalais dès décembre 2010, en attendant qu’arrivent les autres. C’est dans ce cadre, selon les mêmes sources, que les six pilotes de la défunte Air Sénégal international ont été envoyés en formation, de même que six chefs de cabine, pour renforcer le savoir-faire des hôtesses. Les autorités sénégalaises ne s’arrêtent pas là, car, selon toujours nos informations, environ 100 des 150 ex-travailleurs de la défunte Asi ont été déjà recrutés dans la future compagnie, suite à différents appels à candidature lancés.
Quid des arriérés de salaires des anciens agents de l’ex-Asi ? Là aussi, l’abattement qui ronge plus de 500 pères de familles depuis près d’un an et demi, va bientôt céder la place à l’espoir. Car, à en croire une source proche du dossier, le liquidateur entend, dès cette semaine, mettre la main à la poche, pour payer deux mois d’arriérés de salaires. Ce qui serait du reste un grand ouf de soulagement pour les ex-travailleurs, à deux semaines de la fête de Tabaski. Et l’euphorie peut être d’autant plus de rigueur que, d’après notre interlocuteur, le liquidateur aurait finalement réussi à faire rapatrier le restant des fonds de la défunte Asi qui dormaient en Mauritanie.
Toutefois, la seule fausse note, c’est que le liquidateur ne pourra pas, pour l’instant, payer aux ex-employés les cinq jours de novembre, les droits et primes dus aux cadres de l’ancienne compagnie aérienne. D’autant que, confie notre source, il est pour le moment, impossible de rapatrier l’argent de l’ex-Asi qui est resté bloqué à Conakry, à cause notamment de la situation politique incertaine qui y prévaut.
Daouda THIAM
lasquotidien.info
