MARRAKECH – Depuis que le sélectionneur national a souligné que c’est au cours des séances d’entrainement que ses choix vont s’effectuer en fonction des comportements des uns et des autres, son discours semble avoir eu écho dans le groupe. Lors de la séance d’hier, les «Lions» ne sont pas ménagés. De l’intensité, il y en avait durant la séance qui a duré environ 1h30 mn. Comme quoi les places en équipe nationale se gagnent à la sueur et au talent durant l’entrainement.
La preuve, Salif Sané a même dû arrêter pendant quelques minutes pour se refaire une santé, avant de revenir sur le terrain. «Son pied s’est bloqué, il faut faire avec ces genres de situation à l’entrainement», note Pr Fallou Cissé. Mais il y a eu plus de peur que de mal. Le pensionnaire de Hanovre a terminé la séance sans anicroche.
Les «Lions», après leur traditionnel échauffement, se sont livrés à une opposition sur un espace réduit. Histoire de travailler la possession du ballon dans un périmètre réduit. Une stratégie qui semble prévoir une équipe ougandaise attentiste, regroupée derrière et attendant la moindre faille pour l’exploiter. Giresse précise : «On va mettre en place les animations défensives et offensives et après les décomposer avec des séances spécifiques».
Les «Lions» ont servi autre que ce qu’on avait l’habitude de voir, en matière d’engagement. Le «soft» a cédé la place au «hard». «Les joueurs sont déjà dans la dynamique du match. L’engagement répond à ce qui se rapproche le plus de la réalité d’un match. On essaye de se rapprocher de la réalité», constate le sélectionneur national.
Quand on évoque le risque de jouer devant un public squelettique, Giresse préfère lui se focaliser sur l’état de la pelouse du Grand stade de Marrakech. «On va profiter du terrain», lance-t-il. Avant de s’interroger : «Que voulez-vous que l’on fasse si on ne bénéficie d’un engagement fort du public ? », réponse samedi prochain à 21 heure locale (20h Gmt)
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