Sept ministres ont quitté leurs postes

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Le réaménagement du gouvernement dirigé toujours par le Premier ministre Abdoul Mbaye, a, outre ceux de Mbaye Ndiaye (Intérieur) et d’Alioune Badara Cissé (Affaires étrangères), consacré cinq autres départs : Mor Ngom( Transports), Ibrahima Sall (Education), Mata Sy Diallo (Commerce), Aly Coto Ndiaye (Jeunesse) et Abou Lô (Communication).

Sur un tout autre plan, on note l’arrivée du journaliste Abdou Latif Coulibaly à la Promotion de la Bonne gouvernance et comme porte-parole du gouvernement.

La nouvelle équipe est également marquée par l’arrivée de l’universitaire Abdoulaye Baldé de Kolda au département de l’Agriculture et de l’Equipement rural, là où Thierno Alssane Sall se voit confié le ministère des Infrastructures et des Transports, et le recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Marie Teuw Niane, hérite de de l’Enseignement et de la Recherche.

El Hadji Malick Gakou, lui, quitte le ministère des Sports pour celui du Commerce et de l’Artisanat. Youssou Ndour devient ministre du Tourisme et des Loisirs, Benoit Sambou quitte l’Agriculture pour le nouveau département de la Jeunesse et la Promotion des Valeurs civiques.

2 Commentaires

  1. avec le limogeage de mbaye ndiaye abc macky montre son vrai visage sans oublié aussi aly coto ndiaye.il faudra encore attendre sous peu de temps pour savoir qui est vraiment macky nous qui habitons de la même région grandi sous ses yeux, nous sommes humiliés nous fatickois,mame mindiss a été humiliés,gouverner c’est prévoir ce ne sont pas des remaniements,il est le préseident, il a le droit mais il faut donné le temps au temps.poirquoi cette précipitation? Monsieur le président prenez votre temps,nous les fatickois nous attendons toujours parce que vous avez hotez de nous les trois ministères qu’on se glorifaient, pourtant les fatickois ne méritent pas ça. peuple a élu prenez encore Monsieur votre temps

  2. Sauvons nos universités publiques du naufrage.

    (sans universités performantes, point de développement).

    Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques!)
    qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

    Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.

    En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.

    A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

    L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.

    Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je propose des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.

    Il n’est jamais trop tard pour bien faire un devoir citoyen.

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