Si vous n’avez besoin de rien, demandez à Macky Sall!

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Voilà trois ans que le peuple souverain a confié les rênes du pouvoir à Macky SALL. Et à l’heure du bilan, les politiques se jugent à l’épreuve des faits, non des promesses. En guise de rappel, le candidat Macky Sall avait fait deux promesses majeures aux Sénégalais : la réduction de son mandat de sept à cinq ans et la création de 500.000 emplois. Il ne s’agit pas ici de faire le bilan de son magistère, mais, les promesses d’hier confrontées à la réalité d’aujourd’hui font tomber l’espoir en déréliction. Le Sénégal rêvé n’est pas encore construit ; pire, nous assistons malgré nous à une incapacité débordante, une forme de renoncement et de tâtonnements, et surtout, un affaissement de l’autorité publique sous toutes ses formes.
Après plusieurs escapades politiciennes à l’intérieur du pays maquillées en conseils de ministres décentralisés, Macky SALL n’a toujours pas compris les attentes de nos compatriotes. Les promesses de son Yonou Yokkouté ont échoué sur le ballet insipide du PSE. À l’épreuve des faits, ses ambitions se sont fracassées devant son incapacité à donner une direction au Sénégal ; et avoir la force de ses ambitions est une donnée primordiale en politique, surtout lorsqu’on s’est fait élire sur des engagements non sur un bilan.
Où en est-on ? La jeunesse, frange importante de notre pays, est abandonnée (école en berne et homogénéisation au rabais, santé défaillante, chômage massif et exponentiel). De plus en plus le souci de sa réélection est le seul horizon du président de l’APR. Il est à la base de toutes les lâchetés, de toutes les faiblesses et de toutes les capitulations jusqu’au point de se dédire et de mettre l’éthique sous le tapis en ce qui concerne la problématique de la transhumance. Dans le parcours politique de notre président, le renoncement semble avoir été élevé au rang de vertu cardinale. Macky SALL en revient toujours à son point de départ, la fin justifiant les moyens: occuper la place plutôt que la transformer. Il désertera notre pays comme il l’a fait à Fatick après deux mandats dans un état de dénuement total et au milieu du gué.
Le second volet de ses errements est lié à cette persistance du tâtonnement et à cette forme de légèreté à concevoir une politique réaliste en adéquation avec nos préoccupations. Le dernier renoncement en date est l’abandon des visas d’entrée dans notre pays. Venant de lui, les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Les récentes tergiversations sur son engagement à réduire son mandat de 7 à 5 ans ouvrent, s’il en est besoin, un nouveau chapitre de cette gouvernance tatillonne et infantilisante, digne des monarchies de bas empire. Il faut clore ce vaudeville qui n’amuse que ses héros à la mie de pain et les éboueurs de la République. C’est dire que l’autorité qui ne conduit pas à l’ordre mène au ridicule.
Au lieu de conduire résolument des projets d’épanouissement collectifs avec un discours de la méthode, le mackysme périt par là où il a voulu prospérer : la rupture. Il nous ressasse de vagues généralités, une enfilade de sentences abstraites et des idées postiches (nous avons tous entendus les slogans: « Yonou Yokouté », « La patrie avant le parti, » « La gouvernance sobre et vertueuse », « accélérer la cadence ! », « Au travail !», etc.). Son magistère est entaché d’un ramassis de lieux communs et de redondances. À part la création des Universités de Dakar et du Sine Saloum, pas une idée, pas un tour, pas un trait. Bref, il est en campagne électorale permanente, et c’est à se demander quand est-ce qu’il se mettra au travail et au service des Sénégalais et non de sa volonté d’imposer une dynastie politique et ou familiale. Macky Sall ne songe qu’à ses proches, sa réélection et son parti car après 3 ans de gouvernance, il semble ne plus avoir rien à offrir aux Sénégalais.
Cependant, ne désertons pas le combat qui s’impose à Nous, ne renonçons pas à l’amour de notre pays et de nos valeurs ! La pédagogie de la décision permet d’accepter certains sacrifices !
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Abdarahim NIANE, Coordonnateur de Phares et Balises,
Phares et Balises est un cercle de réflexion constitué de cadres de la Diaspora du parti Rewmi
[email protected]

6 Commentaires

  1. Si le mensonge médiatique réussit, alors Macky va réussir. Si le mensonge médiatique échoue, alors la chute de Macky sera vertigineuse. Macky Sall n’a prévu que le médiatique. D’ailleurs au Sénégal de Macky, seul le secteur de la presse fonctionne.

  2. Une campagne électorale permanente, des slogans creux, un plan sans financement, une famille au cœur du pouvoir, le clair obscure, bref le mouvement vers rien… Voici le bilan de Macky Sall.
    Résultat le pays est à l’arrêt depuis 3 ans.

  3. Ce pays est au bord de l’asphyxie et Macky SALL envoie ses ministres pour aller faire faire allégeance à Béthio. Macky SALL est nul et d’une nullité sans borne. le Sénégal ne l’intéresse pas, tout ce qui l’intéresse est comment gagner les prochaines élections…
    Très bel article. Merci Phares et balises

  4. Attendons 2017/19. BILAY DINA GUISS BOUY. TOUT CE TINTAMARRE PARCE QU’IL SAIT QU’IL NE PEUT GAGNER LES ÉLECTIONS AU PREMIER TOUR. il l ‘a dit lui- même: « 2eme tour jiggul président » EN ATTENDANT, INSCRIVONS NOUS EN MASSE SUR LES LISTES ÉLECTORALES.

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