(Dakar) L’ancien ministre Karim Wade ne perd pas son droit de vote, ni d’éligibilité encore moins celui d’être appelé ou nommé aux fonctions de juré ou autres fonctions publiques ou aux emplois de l’administration ou d’exercer ces fonctions ou emplois.
La précision est du ministre de la justice me Sidiki Kaba qui a fait à la presse cet après midi à la suite du verdict rendu par la Cour de répression de l’enrichissement illicite contre Karim Wade.
Face aux journalistes, le ministre de la justice Me Sidiki Kaba a déclaré que l’interdiction de l’exercice des ses droits civiques, civils et de famille prévue par l’article 34 du code de procédure pénale ne fait pas parti des sanctions rendues par la Cour de répression de l’enrichissement illicite, contre le fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade.
En d’autres termes le nouveau candidat du parti démocratique Sénégalais maintient son droit de vote et est toujours éligible c’est-à-dire qu’il peut participer à des échéances électorales, si toutefois il sort de prison.
Par ailleurs le ministre a précisé que «l’arrêt prononcé par la Cour de répression de l’enrichissement illicite est susceptible d’un pourvoi en cassation de Karim Wade ou du ministère public dans un délai de 6 jours à compter de son prononcé».
Birame Ndour
Le ministre de la justice a joué avec les différentes lois qui traitent ce cas, en ne parlant que de ce qui concerne les décisions de la CREI. C’est très malicieux de la part du pouvoir au nom duquel parle monsieur le ministre. Il est vrai, par ailleurs que c’est la loi électorale qui réglera le cas Karim, quand ce dernier déposera éventuellement sa candidature, en objectant qu’un condamné à une ou des peines de prison ayant fait l’objet d’une inscription au casier judiciaire n°III ne peut en aucune manière être candidat à une quelconque élection, fut-elle pour être le chef de son quartier ! Je suis désolée que mes frères du PDS ait été roulé dans la farine depuis le début par les ambiguïtés du pouvoir ! Avis à mon ami M° A. SALL ! Dura lex Sed lex !
Où est-ce qu’il fait l’unanimité en sa faveur, celui-là?
Plus que contre-productif, il est vraiment affligeant de sinuosités intempestives et de pieds dans le plat. C’est un boulet encombrant que traînent, là, le Président et le gouvernement, et, maintenant que le procès Habré est liquidé, il est grand temps qu’il parte des affaires publiques…
Dommage que, ici, aussi, le Président n’ait pas la carrure de trancher dans le vif – pour les intérêts du pays…