S’il faut en arriver à huer les juges… (Par Madiambal Diagne)

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C’est peut-être une stratégie d’avocats que de chercher à opposer les magistrats en deux camps : le camp des justes et celui des méchants. Le Premier président de la Cour d’appel de Dakar, Demba Kandji, s’est fait insulter et huer par un public encouragé par des avocats du prévenu Khalifa Sall. A l’opposé, le Procureur général, Lansana Diabé, s’est fait applaudir et féliciter par le même public et les mêmes avocats. On peut deviner que le pauvre procureur Diabé a été bien malheureux de cette situation ; il ne saurait chercher ou se féliciter de ce quart d’heure de gloire. Le Procureur général devrait véritablement être gêné de passer pour un héros qui aurait fait montre de courage et d’indépendance en prenant de la sorte le contrepied de la chancellerie. Le malaise chez Lansana Diabé serait encore plus cruel que les comptes rendus d’audience faits par certains médias et même les déclarations de satisfaction exprimées par des avocats ou des hommes politiques sonnent bien en porte-à-faux avec les propos et le sens ou la portée du réquisitoire du Procureur général près la Cour d’appel. On a fait dire à Lansana Diabé ce qu’il n’a jamais dit, à savoir que «l’Etat du Sénégal devait tirer toutes les conséquences de l’arrêt de la Cour de justice de la Cedeao pour libérer d’office Khalifa Sall». Bien au contraire, le réquisitoire de Lansana Diabé s’est attelé à montrer que la portée de l’arrêt de la Cour de la Cedeao n’était nullement de faire libérer Khalifa Sall et que la Cour de justice de la Cedeao s’était bien gardée de faire une quelconque injonction en ce sens. La Cour de la Cedeao l’aurait-elle fait que lui, représentant de l’Etat, se ferait fort de s’exécuter. Et Lansana Diabé a poursuivi en précisant que la jurisprudence Mamadou Tandja, en vertu de laquelle l’ancien Président du Niger avait été d’office élargi de prison suite à une décision de la même Cour de la Cedeao, était que ladite décision emportait une disposition d’injonction à l’endroit de l’Etat du Niger. Au demeurant, un avocat présent à l’audience fera remarquer que Lansana Diabé a pu plaider, mais n’a même pas fait de réquisition. Il a quelque part fait dans «le clair-obscur», comme l’avait d’ailleurs relevé le journal Le Quotidien dans son édition du jeudi 12 juillet 2018. On peut considérer que, vu sous cet angle, il a manqué à son devoir, car le propre du procureur est de requérir.
Il est donc à regretter que les médias aient eu à faire des comptes rendus biaisés. Cela pose la lancinante question de la qualification des chroniqueurs judiciaires qui n’appréhendent pas toujours bien le sens et le contenu des propos tenus devant la barre des juridictions. Cette situation de carence des chroniqueurs judiciaires est, il faut le dire, telle que des autorités judiciaires interpellent souvent les responsables des rédactions de journaux pour trouver des moyens de mieux «former» les journalistes en poste au Palais de justice sur les questions judiciaires. On constatera que les médias internationaux qui avaient par exemple couvert le même procès ont fait des comptes rendus différents de ceux trouvés dans les journaux nationaux sénégalais. Allez chercher l’erreur !
C’est dire que les journalistes avaient aussi fait l’objet d’influence ou de manipulations. Ils ont sans doute été emportés par l’euphorie d’un public, instrumentalisé ou abusé par des avocats qui applaudissaient les propos du Procureur général. Il faut cependant dire que ce n’est pas une première. Des avocats font dire n’importe quoi aux journalistes sans pour autant que ces derniers ne retiennent jamais la leçon. Déjà dans l’affaire Karim Wade, plus d’une fois, les mêmes avocats évoquaient des dispositions de décisions judiciaires prises par des juridictions internationales qui s’avéreront être de l’intox. Aussi, dans cette affaire Khalifa Sall, les mêmes avocats s’étaient empressés de se féliciter de l’arrêt de la Cedeao dont ils n’avaient pas encore la teneur et les médias avaient été embarqués dans ces hérésies. On se rendra compte après coup, quand le fameux arrêt de la Cour de justice de la Cedeao a été rendu public, qu’en vérité, les avocats de Khalifa Sall vendaient du vent au public.

Le Procureur général doit se mordre les doigts
Le Procureur général a prêté le flanc en faisant montre d’une certaine légèreté. En effet, il n’était pas obligé de s’aventurer à commenter une décision de justice dont il n’avait pas encore connaissance. D’autant que son collègue, Président de la Cour, Demba Kandji, lui avait déjà balisé la voie quand il rétorqua aux avocats qu’il ne saurait discuter d’une décision de justice dont la teneur complète n’était pas versée dans le dossier qu’il avait à juger.
L’opinion publique a été manipulée et les médias se sont prêtés à ce jeu par ignorance, naïveté ou on ne sait quoi encore. Cette situation doit interpeller les acteurs judiciaires. En chahutant la Cour et en usant de procédés déloyaux, les avocats participent à discréditer les institutions judiciaires. On se demande bien ce qu’ils pourraient gagner dans un tel exercice. Le Premier président de la Cour d’appel de Dakar a bien eu raison de saisir le Conseil de l’Ordre des avocats. Il y a des comportements inexcusables devant le prétoire du fait d’auxiliaires de justice et n’importe quel justiciable qui se serait rendu coupable de faits similaires aurait été durement puni. Il apparaît facile de vilipender les magistrats, sachant qu’ils ne pourront pas répondre et seront obligés d’encaisser stoïquement les procès d’intention les plus diaboliques.
Les coups portés à la crédibilité des institutions judiciaires sont souvent, et au premier chef, du fait même des acteurs de la justice. Ils donnent ainsi le bâton pour se faire battre. Un avocat n’a pas le droit de chercher à émouvoir l’opinion publique ou à verser dans un jeu politicien, au point de vilipender les magistrats de la sorte. Les règles professionnelles régissant la profession d‘avocat l’interdisent. Il est donc de la responsabilité des autorités en charge de ces questions de prendre leurs responsabilités. Elles font montre d’une frilosité inacceptable pour ne pas faire sanctionner les dérives. Par exemple, on se demande encore comment l’Etat a pu laisser faire qu’un magistrat, Ibrahima Dème, pour ne pas le nommer, puisse adresser une lettre de démission dans laquelle il insulte l’institution judiciaire et tous ses collègues. M. Dème a été sans équivoque. Selon lui, la Magistrature est couchée et assujettie et il ne pourrait plus supporter une telle situation et donc a décidé de démissionner. En d’autres termes, tous les magistrats qui ne feraient pas comme lui sont «soumis». Une telle missive devait mériter un autre traitement. La forme de la démission est importante. Ce magistrat devait être traduit en Conseil de discipline et radié du corps de la Magistrature et ne devait pas être autorisé à partir de la Magistrature de son propre chef, avec la gloriole d’avoir posé un acte héroïque. On se demande encore comment l’Union des magistrats sénégalais (Ums) a pu avaler une telle couleuvre sans broncher. D’autres corps de l’Etat ont su réagir opportunément, comme l’Armée nationale, concernant par exemple le cas du capitaine Mamadou Dièye ou même les services des Impôts et domaines concernant Ousmane Sonko. Le laisser-faire, pour ne pas dire le laxisme, a libre cours au sein de la haute Administration publique. C’est sans doute un vœu pieux du Président Macky Sall qui continue d’appeler les hauts fonctionnaires à leurs devoirs et obligations de réserve. Le juge Dème a montré son amertume de n’avoir pas été suivi par ses collègues magistrats dans ses incartades récurrentes du temps où il représentait ses pairs au Conseil supérieur de la magistrature. Il finira par leur donner raison en montrant qu’il nourrissait un discours et un dessein politiques qui sont justement en porte-à-faux avec le sacerdoce de la Magistrature.

Khalifa Sall a perdu la mère des batailles
Nul ne saurait préjuger de la décision de la Cour d’appel de Dakar qui devra rendre son verdict à son audience prochaine du 18 juillet 2018, sur la demande de liberté provisoire introduite par Khalifa Sall. Il n’en demeure pas moins qu’on ne peut pas ne pas souligner que l’arrêt de la Cour de la Cedeao, qui est maintenant à la disposition du public, ne demande pas une mise en liberté de Khalifa Sall. La décision de la Cour de justice constate simplement que les droits de Khalifa Sall avaient été violés durant la période comprise entre le 14 août 2017, jour de l’officialisation de son élection comme député, et le 25 novembre 2017, jour de la levée effective et formelle de son immunité parlementaire. En conséquence, la Cour a considéré la détention durant cette période comme arbitraire et condamné l’Etat du Sénégal à le réparer en payant à Khalifa Sall et à ses co-inculpés un dédommagement à hauteur de 35 millions de francs Cfa. On se rappelle que la même juridiction avait posé une jurisprudence similaire dans l’affaire Karim Wade. Elle estimait que sa détention pour la période postérieure à la fin de la durée du premier mandat de dépôt qui était décerné contre lui, à savoir 6 mois, c’est-à-dire la durée de la phase d’instruction judiciaire fixée par la loi instituant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), constituait une détention arbitraire et l’Etat du Sénégal avait été condamné à payer à Karim Wade 50 millions de francs Cfa. L’autre aspect de la décision de la Cour de la Cedeao et qui constitue une victoire pour Khalifa Sall porte sur la violation de la présomption d’innocence. En effet, la Cour a estimé que la conférence de presse du procureur de la République de Dakar, Serigne Bassirou Guèye, pour évoquer certains aspects de ce dossier judiciaire, était constitutive d’une violation de la présomption d’innocence. Aussi, la haute juridiction a relevé l’absence d’assistance de Khalifa Sall par ses avocats durant la phase d’enquête préliminaire. Elle a également estimé que le fait que le Doyen des juges d’instruction du Tribunal de Dakar ait décidé de clore l’information judiciaire en renvoyant les personnes mises en cause devant le Tribunal correctionnel, alors que les délais de recours contre certains actes de la procédure couraient encore, est constitutif d’un motif valable qui enlève une certaine équité au traitement de cette affaire. La Cour de la Cedeao a néanmoins estimé que de telles violations ne sont pas substantielles au point d’impacter l’issue ou le bien-fondé de la procédure en cause. Par contre et c’est là où les avocats de Khalifa Sall ont perdu la mère des batailles, c’est que la Cour de la Cedeao a refusé d’accéder à leur requête consistant à ordonner la mise en liberté d’office, comme cela avait était le cas encore une fois dans l’affaire Mamadou Tandja du Niger, qui était détenu après avoir été renversé par un coup d’Etat militaire conduit par Salou Djibo en février 2010. Aussi, la Cour a estimé que les droits politiques de Khalifa Sall n’ont nullement été violés et qu’en outre, elle ne saurait se substituer aux juridictions nationales pour annuler une instance judiciaire. Au surplus, elle s’interdit tout droit de regard sur le bien-fondé de l’action judiciaire ouverte au Sénégal contre Khalifa Sall et consorts.
C’est le lieu de relever une fois de plus l’empressement des organisations et autres personnalités de la société civile sénégalaise qui considèrent qu’il faut toujours se prononcer à l’encontre des positions des autorités publiques. Cette société civile ne peut pas, toujours et systématiquement, avoir la posture de ne se prononcer que contre l’Etat, l’accabler et refuser de jeter un regard objectif sur les actes que pose ce même Etat. Ne serait-il pas juste et objectif que les responsables de la société civile se demandent, un seul instant, si dans ce dossier judiciaire les actes posés et reconnus par Khalifa Sall et ses co-prévenus dans la gestion de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar ne sont pas constitutifs d’infractions pénales ? Doit-on fermer les yeux sur des infractions reconnues par leurs auteurs, du fait simplement que ces derniers sont des hommes politiques susceptibles d’être des challengers ou seraient à même de remporter une élection ? Le fait que les sondages et autres mesures d’opinions donnaient François Fillon probable vainqueur de la dernière élection présidentielle en France n’avait pas empêché les juges français d’ouvrir une information judiciaire contre lui et de procéder à tous les actes de procédure nécessaires.

Madiambal Diagne
lequotidien.sn

16 Commentaires

  1. Madiambal:question
    Si khalifa a commis ces fautes pourquoi la police et la justice n ont pas obeservé les lois?
    Peux tu repondre et dormir tranquillement?
    Nous allons tous mourrir dans 5 ans au plus tard tout sera fini.meme les avantages du pouvoir finiront
    Triste

  2. Financé par l’ambassade de France et mis à la disposition de Macky Sall, le tailleur d’opinion est dans son oeuvre. Et Madiambal s’oublie. Lorsque le CORED avait épinglé Madiambal, sa réponse a été : »Je n’ai de leçon à recevoir de personne ». Or le CORED est l’équivalent du tribunal pour les journaliste, dans le cadre de l’éthique et de la déontologie. Et ce tribunal a été érigé à cause de la nécessité, mais dans le consensus total, dont l’accord de Madiambal même. En plus, la réponse de Madiambal pêche par ceci: ce sont des journalistes qui l’ont épinglé, lui l’intrus dans leur profession, et donc quand il dit qu’il n’a de leçon à recevoir de personne, cela peut être perçu comme une insulte. Madiambal, l’intrus en journalisme, dit qu’il n’a aucune leçon à recevoir de journalistes, dans leur profession.
    Et c’est ce Madiambal là qui s’indigne qu’un public hue le juge ? Peut être parce que c’est de ce côté là que se trouve la défense du Macky.

  3. Madiambal, ce minable greffier de la 17 ou 18e promotion du CFPA, montre toutes ses limites, étale toute sa méchanceté et fait preuve de lâcheté lorsqu’il écrit, à propos du juge Dème « Les coups portés à la crédibilité des institutions judiciaires sont souvent, et au premier chef, du fait même des acteurs de la justice. Ils donnent ainsi le bâton pour se faire battre. (…). Il est donc de la responsabilité des autorités en charge de ces questions de prendre leurs responsabilités. Elles font montre d’une frilosité inacceptable pour ne pas faire sanctionner les dérives. Par exemple, on se demande encore comment l’Etat a pu laisser faire qu’un magistrat, Ibrahima Dème, pour ne pas le nommer, puisse adresser une lettre de démission dans laquelle il insulte l’institution judiciaire et tous ses collègues. (…) Ce magistrat devait être traduit en Conseil de discipline et radié du corps de la Magistrature et ne devait pas être autorisé à partir de la Magistrature de son propre chef, avec la gloriole d’avoir posé un acte héroïque ». S’il est né esclave au point de ne pas pas comprendre qu’il existe des hommes et des femmes dignes, indépendants, courageux et patriotes, c’est son affaire. Dans cette même chronique, il s’attaque, également, aux chroniqueurs judiciaires qu’il traite de nuls ou de manipulés parque leurs analyses de l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO ne correspondent pas à sa lecture et vont dans le sens de tous les esprits férus de droit et indépendants : la conséquence de violation des droits de Khalifa Sall serait la nullité de la procédure et, subséquemment, sa libération. Faut-il le rappeler, cette sinistre personne qu’est Madiambal, lorsqu’il était injustement arrêté et écroué à Reubeuss par le régime d’Abdoulaye Wade pour recel et publication de documents confidentiels, nous nous étions tous mobilisés à travers des écrits et l’organisation de marches (pour émouvoir l’opinion publique, on mettait en avant ses jeunes enfants pour montrer que sa place était auprès de sa famille et non en prison !). Nous qui le défendions, sommes restés les mêmes et continuerons de nous battre contre l’arbitraire. La différence entre nous et lui est simple : il défend ses prébendes, nous défendons des principes et des valeurs.
    Ibrahima Sadikh NDour

  4. La dureté de l’enfer fera dire aux mécréants  » Seigneur, rammène nous sur terre, nous ferons toutes tes recommandations ». A quoi l’omniscient nous dit  » pure mensonge, même si nous les rammenions sur terre, une fois loin de l’enfer, ils ferons encore les mêmes pêchés ».
    Vous voyez, le wolof dit « nit ak jekkôm, ba biir pacc ».
    Voyez vous, tout est bon dans la vie pour une personne à l’âme vivante, car madiambal et ses semblables nous rappellent ce dont il faut éviter d’être.
    Allahou Hakeem.

  5. Tu ne défends aucun principe I. Sadikh Ndour, tu défends plutôt l’impunité d’hommes politiques comme Khalifa Sall et Karim Wade. Près de 2 milliards ont été détournés de la Caisse d’avance avec des preuves accablantes de faux et usage de faux. Plus de 20 comptes bancaires de plusieurs milliards cachés par Karim Wade ont été découverts à Monaco. Mais toi I Sadikh Ndour tu considères que ce n’est pas grave, ils ont le droit de détourner l’argent public et de ne pas être poursuivis. Pourtant des milliers de prisonniers lambda croupissent à Rebeus pour 100 fois moins que ça ! Quel manque de principe et de respect….

    • Je suis d’accord pour qu’on traque tous les voleurs. Dans ce cas, commençons par Macky car il est de loin le premier des sénégalais dans ce domaine, loin devant ses demi-frères Karim et Idy. Khalifa Sall serait peut-être le millième dans le rang. Si Macky n’est pas en prison et déclaré inéligible c’est parce qu’il détient le pouvoir mais il est le pire délinquant financier de ce pays

    • Sois conséquent avec toi même. La somme des revenus légaux de Macky Sall ne fait pas 500 millions. Ce même Macky fait une déclaration de patrimoine dans laquelle ses biens immobiliers et voitures seules font 1 milliards 300 millions. En plus de ces avoir des faramineux, Macky a lui même déclaré avoir 7 comptes bancaires dont il n’a pas voulu précisé la position. Même sa femme Chômeuse a déclaré des millions. D’ou vient tout cet argent de Macky qui vivait encore en location en 2000.

      Mais, de qui vous moquez vous? Vous vous érigez en donneur de leçon, alors qu’en fait vous n’êtes que des nafekhs et des corrompus.

      Par principe, le vol est mauvais pour tout le monde, on ne peut pas condamné quelqu’un suspecte à une peine de prison et mettre un grand voleur à la présidence. Ou est l’état de droit dans tout.

      Quelqu’un disait de merde. J’ajouterai que pays de merde = dirigeants de merde = justice de merde.

    • De grace arretez de prendre les gens pour des imbeciles. Donnez des preuves tangible et irrefutable de la culpabilite de karim wade. Donnez les vingt compte de Monaco. Publier les rapports d’audit des corps de controle de l’etat du Senegal qui ont blanchit karim wade dans la gestion de tout les ministere qu’il a eu a occupe. Khalifa a trouve a la mairie une pratique qui date depuis 1920 et utlise par tout les maires qui sont passes avant lui. Persoone ne le dit. Ce sont les memes maires qui lont revele devant tout les senegalais. Qu’est quil devait faire? Pourquoi lui est pas les autres?
      Vous croyez pouvoir tromper les gens,les senegalais vous attendent. Vous allez savoir que nous ne sommes ni des idiots ni des moutons. Un president elu a viole la loi sur le code petrolier. Il a use du conflit d’interet avec son frere. Pire, il a trahit son serment de defendre le senegal et les interets du senegal en bradant le petrole et le gaz et enrichissant son frere de plus de 200 milliards sur un bien qui appartient a la nation. Ce president incompetent qui sortira de l’histoire de ce pays par la fenetre na meme pa eu honte de sacrifier 1200 milliards du 22eme pays le plus pauvre du monde sur 52 kilometres de rails. Cette corruption et crimes economique ne seront pas oublier malgres l’acharnement sur des senegalais digne qui ont eux ont fait des choses positive pour leurs nations.
      Like they say, you cannot fool all the people all the time. You also cannot hide the sun with your hands. Debarasser du senegal macky sall est une oeuvre de salubrite nationale qui rehaussera le prestige de notre pays et nous permettra de regagner le respect que notre pays a toujours eu en afrique et dans la sous region. Mon souhait le plus ardent et le retablissement de la peine de mort sans possibilite de grace pour tout les crimes economiques etablit de maniere irrefutable et avec des preuves tangible qui ne font pas de doute sur la culpabilite.

    • Lemzo , ferez vous de ces CD rayés enregistrés en série qui débitent les mêmes inepties , Karim n’a qu’n seul compte à Monaco c’est prouvé par les autorités bancaires. Khalifa n’a rien détourné et le Macky le sait, pourquoi il sollicitaient Le Maire pour des assistances . Si toute fois on reprend le procès Khalifa sera dans l’obligation de publier la liste des bénéficiaires de la caisse. A bon entendeur salut!

    • Lenzo il n’ont pas le droit de détourner l’argent des Sénégalais nous sommes d’accord sur ce point mais respectons leurs droits et après la justice pourra les sanctionnés. Le rôle de l’autorité judiciaire est de respecter les droits avant de les juger, c’est tout ce qu’on demande à nos juges faute de quoi il seront hués

  6. Charité bien ordonnée commence par soi-même. Avant de traiter d’autres journalistes de nuls, il fallait d’abord commencer dans ta rédaction en s’adressant à ceux que tu envoies au palais de justice. Vu que vous savez tout, vous avez le monopole de la vérité, excuse moi mais tu t’es confondu dans la masse. Car, tu as publié les articles de tes journalistes que tu avais envoyé ce jour-là avant la suspension de l’audience. Mais, tu l’a fait et de mon point de vu, tu n’est pas aussi différent de que nous qui sommes « nuls ». Nous n’avons ni reçus de pots de vins, ni corrompus par qui que ce soit pour déformer les propos d’autrui. Nous avons fait des comptes rendus comme on nous l’a appris à l’école du journalisme. Si les propos du procureur général avaient été déformés, il allait faire un démenti ou bien saisir la justice pour enclencher des poursuites judiciaires. Il faut arrêter! Arrêter!Par ailleurs, tu m’excuserais mais, il faut aussi dire à tes envoyés de prendre eux-mêmes les récits d’audiences et de na pas attendre leurs autres confrères qui faisaient leur boulot au moment où ils viennent en retard ou passent leur temps à surfer sur le net. Nous nous qui fréquentons le tribunal, nous nous connaissons.

  7. Donnez nous de l’eau nous avons soif!

    Un régime de menteurs d’hypocrites aidé en cela par une presse menteuse et une société civile hypocrite. Sur la base de manipulations de mensonges que ce régime est arrivé au pouvoir et c’est sur cette même base qu’il veut se maintenir au pouvoir. Ces gens, même pas un an au pouvoir, criaient partout à qui veut l’entendre qu’ils ont réglé le problème de l’électricité. Je pense, qui peut le plus peut le moins, s’ils ont une baguette magique qui leur avait permis de régler le pb de l’électricité qu’est ce qui les empêchent donc de régler le pb de l’eau aujourd’hui d’autant plus, quand ils venaient au pouvoir personne ne parlait de pb d’eau. Donc cette pénurie d’eau ne devrait pas se poser s’ils sont compétents. Tout cela, pour vous montrer les mensonges de ce régime sur la résolution des problèmes de de l’électricité. Ils ont trouvé en place un plan takkal bien structuré et financé avec la mise en place du fond de soutien à l’énergie. Ce plan est axé sur trois points principaux : arrêt de certaines de machines pour défauts de maintenance depuis des décennies et les remettre dans le réseau au fur et à mesure, recours à la locations pour combler le déficit de production, sécurisation de l’approvisionnement en combustible, et la mise en place d’un programme de construction de nouvelles centrales comme kounoune 1 et 2, c6, c7 belair, la centrale à charbon de sendou etc.., en plus du renouvellement du réseau de distribution et de transport comme la boucle 90kv de dakar les sous stations de touba et de kounoune, le dispatching de keur massar etc… Voilà ce qui a permis de régler le problème de l’électricité avant que ce régime ne soit au pouvoir. A part les centrales photovoltaïques (qui sont une arnaque à mon avis) qui sont au nombre de trois d’une puissance d’environ 80MW fonctionnelles depuis un an, aucune autre puissance n’a été injectée par ce régime dans le réseau et je défie quiconque de me prouver le contraire. C’est à cause de leur incurie de leur incompétence qu’il y a actuellement un pb d’eau. Car, au lieu de s’atteler à ce problème dès leur arrivé au pouvoir, macky se met immédiatement dans une perspective de 2éme mandat en mettant le pays dans un règlement de compte avec ce pseudo traque des biens supposés mal acquis dont une seule personne Karim Wade est ciblée pour l’empêcher d’être son adversaire en 2019, en achetant tous azimuts les cadres du pds corrompus sans honte et dignité comme souleymane ndéné ndiaye ancien premier ministre de wade qu’on devrait fusillé à l’heure actuelle, Awa diop ancienne député, awa ndiaye, modou diagne fada, abdou fall ancien ministre etc…. Alors que tous les programmes que vous entendez actuellement parler le ministre Mansour faye, ce régime les a trouvés en place. Il s’agit du programme de dessalement de l’eau de mer, keur momar sarr III, qui devraient permettre Dakar et banlieues de ne pas connaitre cette pénurie si le régime actuel s’y était attelé dès leur prise de fonction. Nous leur donnons rendez vous le 20 juillet, avec un déficit de plus de 50 mille m3, je me demande comment pourrait on le régler en quelques jours?

  8. Ki kane lawaye ancien greffier detouneur lol lol lol. Les parasites et les dame de compagnie du maquis. Faut parler a Jules Diop et Latif Coulibaly pourqu’ils fassent des declarations. nameu naniou lene de.

  9. ON L’APPELAIT MADAMBAL. Les MENTEURS ET LES LECHES CULS ONT DE GROSSES TESTICULES. TU NE PAIE RIEN POUR ATTENDRE. LA REVOLUTION A SONNE. TA CASTRATION C’EST POUR BIENTÔT. MINABLE

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