Sonko menacé par le syndrome Khalifa Sall : le Pasteef prépare la guerre…

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XALIMA NEWS : La plénière de l’Assemblée nationale prévue vendredi et ses implications politiques font partie des sujets les plus en vue dans la livraison de mardi de la presse quotidienne.

« Les réformes de Soweto », affiche à ce sujet le journal Le Quotidien, étant entendu que le township sud-africain a donné son nom à la place servant de siège à l’Assemblée nationale du Sénégal.

« La proposition de loi modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été votée hier à l’unanimité en commission », avec des « dispositions à supprimer » et de « nouvelles commissions » à créer, renseigne le journal.

Le Quotidien ajoute que lors de la plénière de vendredi au cours de laquelle les députés « examineront le rapport relatif à l’affaire des 94 milliards mais à huis clos », un dossier d’indemnisation foncière dans lequel de hauts fonctionnaires sont cités.

Une commission d’enquête parlementaire a été mise en place le 19 avril dernier dans cette affaire révélée par Ousmane Sonko, un ancien fonctionnaire des Imports radié avant d’embrasser une carrière politique.

Le député et ancien candidat à la présidentielle de février 2019 accuse l’ancien directeur des domaines Mamour Diallo d’avoir détourné 94 milliards de francs CFA lorsqu’il avait en charge la gestion d’un dossier lié à un titre foncier relatif à un vieux contentieux au sujet d’un terrain appartenant à des familles de la communauté léboue expropriées par l’Etat pour cause d’utilité publique.

Ousmane Sonko, soulignant avoir déjà porté plainte le 4 mai 2018 dans cette affaire pour détournement supposé de fonds publics, avait refusé de répondre à la convocation de la commission d’enquête parlementaire qu’il assimile à une ’’diversion’’, d’autant que le procureur n’a pas pris en compte sa plainte.

« Sonko menacé par le syndrome Khalifa ? », s’interroge ainsi Le Témoin quotidien, en mettant en parallèle ce qui pourrait attendre Ousmane Sonko et les ennuis judiciaires de l’ancien maire de Dakar à l’origine de l’invalidation de la candidature de Khalifa Sall à la présidentielle de février dernier.

De fait, relève Le Témoin quotidien, le député leader du parti PASTEF – Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité – « dénonce un complot ourdi contre lui pour l’écarter de la prochaine présidentielle ».

« Comme Khalifa Ababacar Sall en son temps, Ousmane Sonko a lui aussi sans doute peur d’être conduit au bûcher, condmané et éliminé définitivement de la course à l’avenue Léopold Sédar Senghor en 2024 », écrit le même journal.

« La real politik va tordre le coup à toutes les valeurs. Pour confondre Ousmane Sonko devant la justice et (faire) taire sa langue de vipère, les députés vont faire le boulot », avance le quotidien Kritik’.

« Après une enquête documentée sur les tenants des 94 milliards FCFA soulevés par le leader de PASTEF, la commission parlementaire a fini de laver Mamour Diallo. L’Assemblée nationale va maintenant exécuter le néo-opposant et la plénière de ce vendredi rappellera bien des jours noirs de la démocratie sénégalaise », ajoute Kitak’.

« L’Assemblée fonce, Sonko prépare la guerre », titre le quotidien Enquête, sur le même sujet. « La machine s’emballe contre Sonko », renchérit le quotidien L’As.

« Alors qu’on s’attendait à un règlement devant le tribunal, la majorité a décidé de mettre en place une commission d’enquête parlementaire qui va restituer ses travaux, vendredi prochain », souligne ce dernier journal.

Il ajoute : « En attendant la plainte pour diffamation de Mamour Diallo contre Sonko, attendue incesamment, le leader des Patriotes prépare sa défense » et « fera face à la presse aujourd’hui ».

Walfquotidien donne de la perspective à cette affaire, en présentant le leader de PASTEF comme un « agneau du sacrifice » des retrouvailles entre le président Macky Sall et son prédécesseur Me Abdoulaye Wade jusque-là très lié politiquement à Ousmane Sonko.

« La réconciliation très médiatisée entre le pape du Sopi et le président Macky Sall risque de se faire sur le dos de Sonko. Le leader de PASTEF qui avaient noué une relation avec Wade risque d’être le dindon de la farce des retrouvailles », écrit Walfquotidien.

Sud Quotidien traite du même sujet sous un autre angle, celui de la « liquidation politique d’adversaire à la magistrature suprême ». Sur ce plan, « Macky +double+ Diouf et Wade ! », affiche le journal.

« Après le candidat du PDS, Karim Wade, et l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, d’ex-sérieux adversaires au fauteuil présidentiel, écartés de la course (…) » en 2019 « grâce à dame justice, le tour d’Ousmane Sonko (…), classé troisième avec 15,67% des suffrages valablement exprimés, serait-il arrivé ? », se demande Sud Quotidien.

Le journal répond que selon Ousmane Sonko et ses partisans, « les pièces de la +liquidation+ politique seraient en train de se poser petit à petit et devraient coïncider avec le traitement par l’Assemblée nationale du scandale des 94 milliards l’opposant à Mamour Dillo. Si cela s’avérait, le +Macky+ aurait en tout cas confirmé son leadership en matière de …musèlement de ses adversaires à la magistrature suprême. Mieux que Diouf et Me Wade ! »

3 Commentaires

  1. S’attaquer au président sonko revient à déclarer la guerre à la diaspora et ses 1000.000.000.0000 d’aide à ce pays.
    Cela a été trop facile avec karim et khalifa, il en sera autrement avec ousmane.
    La jeunesse veut une rupture totale, générale et assumée.
    On demande à nos dirigeants d’aimer ce pays et de contribuer à son développement morale, légale, institutionnel, démocratique, républicain, économique et social.
    Nous devons revenir à des valeurs morales, éthiques et humaines pour sortir ce pays de la misère et arrêter les combines politiciennes.
    NOUS NOUS DEVONS DE DONNER LE BON EXEMPLE AU PEUPLE.

    • @indignet Arretez vos imbécilités ! Vous n’aidez personne. Votre argent, vous l’envoyez à vos épouses, vos enfants et ceux qui avaient cotisé pour vous payer le billet.

  2. Où est Sonko Fusilleur qui voulait « brûler tout le système » tout en allant roucouler avec le père du même système Abdoulaye Wade avec des « je suis son fils » « il est mon père » patiti patata ? Une mega contradiction jamais vue au Sénégal et dénoncée par tous les observateurs avertis ! Quelqu’un comme Cheikh Yérim Seck lui rappelait même avant la présidentielle que Wade n’a qu’un seul fils qui s’appelle Karim Wade. Mais les naïfs souteneurs de M. 12% se sont mis à insulter tous ceux qui critiquaient ce faux rapprochement et dénonçaient les manipulations. Qui disait que Sonko c’est l’amateurisme incarné en politique…

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