Stopper les dérives liberticides de Macky Sall. (Par Seybani Sougou).

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« A ce rythme, et sans 1 forte mobilisation du peuple, Macky Sall assujettira les sénégalais »
Enivré par le pouvoir, déloyal, et foncièrement autoritaire, Macky SALL ne se fixe plus aucune limite. Avec le recul, les sénégalais doivent sûrement regretter en 2012, d’avoir commis l’erreur historique, de porter à la magistrature suprême, un homme dénué de toute morale politique, et pour qui, « la fin justifie tous les moyens ». La fonction présidentielle exige de la hauteur, un sens des responsabilités et une certaine noblesse : en 7 ans d’exercice du pouvoir, Macky a démontré qu’il n’a ni l’envergure, ni les qualités requises pour présider aux destinées du Sénégal.
Utilisant la police et la gendarmerie comme moyens de répression contre le peuple, déployant systématiquement l’armée sur tous les artères de la capitale (DAKAR), à chaque forfaiture (arrestation d’opposants, vote de lois illégales ou illégitimes par l’assemblée nationale, fraudes électorales, etc….), Macky Sall ne dirige désormais le Sénégal que par la violence et l’usage abusif, voire démesuré des forces publiques. Ayant littéralement fait sauter en éclats le code consensuel de 1992 (socle de la stabilité du pays), il multiplie les coups de boutoir contre la démocratie sénégalaise et s’enferre dans une gestion solitaire du pouvoir, synonyme de toutes les dérives. Le hold up électoral du siècle réalisé en février 2019 grâce à la complicité active du Ministre de l’Intérieur Aly Ngouille N’DIAYE, et l’étonnante passivité de la CENA a prouvé que l’homme est capable de toutes les forfaitures pour se maintenir au pouvoir. Aucun esprit rationnel (à part les brebis galeuses du camp présidentiel) ne croit à une victoire au 1er tour des présidentielles de 2019, et au taux fantaisiste de 58%. De fait, la Direction Générale des Elections, la Direction de l’Automatisation des Fichiers, et le Conseil Constitutionnel ont été réduits en succursales du pouvoir pour valider un scrutin frauduleux, et « dressés » pour obéir aveuglément à un apprenti dictateur qui rêve de devenir un potentat. Si Macky SALL a été déclaré élu légalement par le Conseil Constitutionnel à l’issue d’une prestation de serment qui ressemble à une pièce de théâtre, l’étrange atmosphère de « deuil national » qui a accompagné cette « pseudo victoire » est le signe d’un désenchantement des sénégalais. Disons-le clairement : le nouveau mandat de Macky SALL est frappé du sceau d’illégitimité (à ce jour, aucun des 4 candidats de l’opposition ne reconnaît Macky SALL comme Président). Le 24 février 2019, c’est la machine à frauder de Macky SALL (et non le candidat Macky SALL) qui a remporté la victoire au 1er tour des élections présidentielles.
Après avoir favorisé le pillage des ressources du pays par son clan, placé son frère Aliou Sall (qui bénéficie d’une immunité), à la tête de la Caisse des Dépôts et Consignations, nommé son beau-frère Mansour Faye, au juteux poste de  Ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale , perverti la justice, réduite à sa plus simple expression, instrumentalisé de hauts magistrats aux ordres de l’exécutif, fracturé l’unité nationale avec des nominations connotées, neutralisé les corps de contrôles dépouillés de leurs prérogatives, et corrompu les rats (transhumants), Macky SALL, par son funeste projet de suppression du poste de 1er Ministre, compte régner en monarque et transformer les Sénégalais en valets.
Avec le projet de loi scélérat et dévastateur de suppression du poste de 1er Ministre qui bouleverse radicalement l’équilibre institutionnel de notre pays, Macky SALL parachève ses basses œuvres de démantèlement de la démocratie sénégalaise.
22 articles de la Constitution feront l’objet d’une modification (40, 43, 49, 50, 51, 52, 53, 55, 56, 57, 59, 76, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 101, et 103), par la seule volonté d’un homme assoiffé de pouvoir, qui a complétement perdu le Nord. Alors que la modification de l’article 50, entraînera de facto la vassalisation de l’administration au service exclusif de Macky Sall, « l’article 50 précise que le Président dispose de l’administration… », l’article 82 transformera, les députés de la majorité en godillots, autrement dit, de « simples jouets » entre les mains de Macky SALL. Le libellé du nouvel article 82 est on ne peut plus clair : « Si le Président de la République le demande, l’assemblée nationale saisie se prononce sur tout ou partie du texte en discussion, en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le Président de la République ». C’est le principe essentiel de la séparation des pouvoirs qui est remis en cause, par une immixtion dangereuse du pouvoir Exécutif, dans le domaine législatif. Le débat agité autour de l’article 103 (choix de la voie référendaire ou voie parlementaire) ne doit pas occulter l’essentiel : la réalité est que le projet de suppression du poste de 1er Ministre initié, voulu et piloté par Macky Sall pour des raisons purement politiciennes, alors qu’il ne figurait nulle part dans son programme lorsqu’il sollicitait les suffrages des sénégalais relève de la tromperie. Toute la gouvernance de Macky Sall depuis 2012 est bâtie sur le mensonge et la déloyauté. Or, le Préambule de la Constitution proclame « la volonté du Sénégal d’être un Etat moderne qui fonctionne selon le jeu loyal et équitable entre une majorité qui gouverne et une opposition démocratique, et un Etat qui reconnaît cette opposition comme un pilier fondamental de la démocratie ». Lorsqu’on lit attentivement le décret n°2019-762 du 07 avril 2019 fixant la composition du gouvernement, on constate que 27 entités sont rattachées au 1er Ministre (réparties entre le Cabinet et le Secrétariat du Gouvernement), soit des milliers d’agents qui naviguent dans l’attente et l’incertitude totale, du fait de la boulimie du pouvoir et du culte de la personnalité de Macky SALL. L’homme ne recule devant rien pour assouvir ses desseins, avec une propagande savamment distillée : le FAST TRACK, nouvelle trouvaille d’un régime, à court de concepts pour tenter de redonner du sens à son action.
Il ne faut point s’y tromper : le Fast TRACK est une gigantesque arnaque. Lorsque Macky SALL corrompt certains députés au vu et au su de tout le monde, en leur allouant la somme d’un million de F CFA et des billets pour la Mecque, il donne le ton ; pour les 5 ans à venir, le Fast Track sera pour le camp présidentiel « l’art de s’enrichir à une vitesse éclair ».  
Macky SALL n’est ni un démocrate, ni un homme de consensus. Son appel au dialogue n’est ni plus, ni moins que de la tartufferie. Son unique obsession est la conservation du pouvoir. S’il faille violer la loi, instrumentaliser la justice, torpiller les institutions, réprimer les opposants, emprisonner le plus grand nombre, restreindre les libertés individuelles et collectives, assujettir les citoyens et démanteler la démocratie sénégalaise, il le fera. Sans aucun d’état d’âme. Jusqu’à présent, Macky SALL a imposé sa loi, sa volonté et sa force aux sénégalais.
Les citoyens sénégalais accepteront-ils sans sourciller d’être les « sujets » de Macky SALL ? Seul l’avenir nous le dira. Une chose est sûre : le peuple algérien a montré la voie, calmement, pacifiquement, mais avec une ferme détermination de maîtriser son destin.
Seybani SOUGOU – E-mail : HYPERLINK « mailto:[email protected] » [email protected]

6 Commentaires

  1. Sougou….tu es vraiment pathétique ! Tu utilises la diffamation et la haine comme arguments , pour balancer des anathèmes sans tête ni queue . La haine et la rancune n’ont pas leur place au Sénégal . Tu ne mérites même pas le mépris..mais tout simplement *megalo-maniaque*. Le Sénégal a besoin de travailler et non écouter des branleurs de ton espèce , nous abreuver d’inerties complétement loufoques. Le Sénégal mérite mieux !

  2. Yaya Niang : « Comment Macky crée son dauphin en perspective de 2024 »
    Pour le docteur Yaya Niang, spécialiste en droit public, à travers ce projet de révision constitutionnelle qui sera adopté le 4 mai prochain, le président de la République Macky Sall chercherait aussi à « créer » son remplaçant en perspective de l’élection présidentielle de 2024. A l’en croire, en rendant compatibles les fonctions de ministre et de député, le chef de l’Etat peut démissionner à 6 mois de la prochaine présidentielle et « imposer » un remplaçant.
    En réalité, la réforme constitutionnelle annoncée par le chef de l’Etat Macky Sall ne porte pas seulement sur la suppression du poste du Premier ministre, cette réforme en cache une autre : celle de rendre maintenant compatible la fonction de membre du gouvernement et celle de député. C’est du moins l’avis du constitutionnaliste Yaya Niang. «Jusque-là, ces deux fonctions étaient incompatibles. C’est prévu par la constitution et le code électoral. Mais, il est prévu dans l’exposé des motifs de la révision constitutionnelle que ‘’la volonté de reconsidérer le statut de député se traduit par la possibilité désormais offerte à celui-ci, nommé membre du gouvernement de reprendre son siège à la cessation de ses fonctions ministérielles’’ », confie-t-il à SeneWeb.

    « Le schéma est constitutionnellement possible au vu des nouvelles dispositions des articles 56 et 57 de la constitution », pense Yaya Niang qui trouve « impertinent » qu’on puisse être élu député, nommé ministre et pouvoir continuer à garder son statut de député.

    Parlant en effet de « réforme cachée », le juriste ajoute: « Les gens n’en parlent pas. Mais, contrairement aux Législatives de 2017 où les ministres comme Mouhamed Boun Abdallah Dionne, Amadou Ba, entre autres, étaient tenus de démissionner, si le projet de loi est adopté, un membre du gouvernement, qui était déjà élu député, peut à tout moment retourner à l’Assemblée nationale et qu’on mobilise les moyens juridiques et politiques pour faire de lui le président de l’Assemblée afin qu’il devienne le dauphin du Chef de l’Etat ».

    Démission à 6 mois de la présidentielle

    En clair, d’après lui, lors des élections législatives de 2022, les membres du gouvernement, candidats pour ces échéances au cas où Benno Bokk Yaakaar obtient la majorité, ces ministres élus députés ne seront pas obligés de démissionner de leur fonction de députés même s’ils ne siégeront pas à l’hémicycle. S’ils veulent, ils peuvent à tout moment retourner à l’Assemblée nationale.

    « Dans ce cas-là, ils peuvent, avec la majorité parlementaire, ramener le mandat du président de l’Assemblée nationale de 5 à 1 an pour élire le dauphin constitutionnel du président de la République. Dès que celui-ci démissionne à 6 mois de l’élection présidentielle de 2024, c’est le président de l’Assemblée nationale qui deviendra d’office le président de la République le temps qu’on organise les élections », raisonne le constitutionnaliste.

    A l’en croire, « le nouveau président intérimaire peut, en l’espace de 6 mois, s’asseoir, activer son réseau, hériter de tous les pouvoirs du président de la République pour préparer tranquillement l’élection. Il aura plus de chance de la gagner », analyse-t-il.

  3. …..A LE MÉRITE DE VOULOIR ÉDIFIER LE CITOYEN LAMBDA SUR LES TENANTS, DES CHANGEMENTS DE SA CONSTITUTION FACE A NOTRE DEVENIR COLLECTIF; AVEC LANGAGE CLAIRE LIMPIDE ET GÉNÉREUSE INTELLECTUELLEMENT .UN TEXTE A LA PORTÉE DU PLUS GRAND NOMBRE…… MERCI.

  4. Pauvre Seybani Sougou ! Toujours hors sujet ! Dans toute ta vie tu ne fais que critiquer. Jamais une contribution utile pour le peuple comme sur l’environnement, la formation à des métiers, le civisme, la santé, les petites entreprises. Rien rien rien loudoul critiquer rek ! Va te soigner waay avec ta tronche de somalien…

  5. Pitoyable Sougou… vous faites vraiment pitié ! Vous croyez que le peuple sénégalais a élu le Président Macky à l’aveuglette . On voit que vous manquez terriblement de respect à l’endroit du peuple souverain sénégalais , qui a élu démocratiquement et librement le Président Macky . Vos affirmations et vos allégations fallacieuses n’y changeront rien ! Un conseil amical *allez rejoindre Idy 2019* .

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