La sonde israélienne Beresheet, écrasée en avril dernier sur la Lune, aurait relâché à sa surface des tardigrades, un animal quasi indestructible, qui pourraient survivre aux conditions extrêmes lunaires.
Selon le site d’information Wired, la sonde possédait une capsule temporelle fournie par l’Arch Mission Foundation qui comportait une bibliothèque numérique, des échantillons d’ADN et des milliers de tardigrades.
L’entreprise privée SpaceIL, qui a conçu la sonde, tente maintenant de savoir s’ils ont survécu à l’écrasement du 11 avril.
Il faut dire que si l’absence d’atmosphère et les températures extrêmes variant entre -175 et 125 degrés sur la surface lunaire sont incompatibles avec la vie humaine, il en est tout autrement pour ce minuscule animal d’un millimètre.
Sur Terre, le tardigrade est un exemple d’adaptabilité biologique. Il vit autant dans les hautes altitudes de l’Himalaya, à plus de 6000 m, que dans les profondeurs océaniques et peut survivre autant au vide spatial qu’à des pressions de plus de 1200 fois notre atmosphère. Il survit aussi très bien à l’absence d’oxygène, de nutriments, d’eau, ainsi qu’au sel et aux radiations.