Sur les traces de Serigne Touba: un itinéraire riche pour une caravane spirituelle

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La caravane sur les traces de Serigne Touba a démarré le vendredi O6 décembre et devrait se poursuivre jusqu’au 15 décembre 2012 en vue du grand magal de Touba prévu le 22 décembre prochain. Le but de cette randonnée est de revisiter les localités ou  Cheikh ahmadou Bamba s’est rendu, pour échanger avec des érudits de l’islam.
C’est Bassirou Abdoul khadre Mbacke, le porte-parole du Khalife général des mourides qui a procédé, le vendredi 06 décembre  dernier à 13h 30 mn, au coup d’envoi de la caravane religieuse pour le magal, marche sur les traces de Khadim Rassoul conduite  par Serigne Modou Mbacké Sy. Trois  grandes étapes importantes ont  marqué ce périple. Il s’agit de l’étape de Ndiagne dans le Ndiambour, de Saint louis et de Gae, dans le walo. Des visites de courtoisie aux anciens compagnons et talibés de  Serigne Touba ont par ailleurs été organisées pour permettre  aux caravaniers de découvrir  à travers des témoignages, des écrits  et des reliques, la valeur, la grandeur et la dimensionspirituelle de Cheikh Ahmadou. Ndiagne

La caravane a foulé ce vendredi, peu après la prière de 14heures, la localité de Ndiagne. Au cours du rassemblement, il a été question pour les différents intervenants de rappeler le lien ombilical qui lie cette contrée du Ndiambour au fondateur du mouridisme. C’est ici que reposent Serigne Mbacké Anta, Serigne Abdoulahi, Sokhna Faty  mais aussi Cherif Mouhamadou Yadaly, dont un des enfants du Cheikh portait le nom. La  caravane s’est également rendu aux cimetières de la dite localité où des prières ont été formulées à l’endroit des disparus. Serigne Khaly Diakhaté, responsable chargé de la fédération des enseignements coraniques de la Cette commune située à 32 km de Louga, est liée au fondateur de la confrérie mouride à plusieurs niveaux, selon  Serigne Amar Diagne, actuel Khalife de la localité.  Le Cheikh, lors de son séjour à Patarde (1875 à 1880), distant de 5km de Ndiagne, aimait venir dans cette localité dans laquelle il effectué la prière du vendredi et échanger avec le Cherif Mouhamadou Yadaly qui y résidait. Saint Louis

Le préfet  de Saint louis, accompagné du représentant du khalife général des mourides  Ameth Fall, Alioune Badara Samb a accuelli à la gouvernance, la caravane. Là, les caravaniers ont procédé au Ziar de la chambre 4 ou Cheikh Amadou Bamba attendait  dans sa rencontre avec le gouverneur de Saint Louis. Le représentant du gouverneur a rappelé l’importance  que le chef de l’Etat accorde au magal de Touba  en demandant aux députés de voter  la  loi décrétant ce jour férié, chômé et payé. Ce que l’assemblée  vient d’adopter. Alioune badara Samb a d’autre part indiqué que le magal est devenu une fête nationale. Après Saint Louis, les caravaniers se sont rendus  à  Rosso Senegal vers 23heures. Les populations de toutes confessions confondues, se sont mobilisés dans la foie et la ferveur pour accueillir la délégation conduite par Serigne Modou Mbacke Sy. Gae,  troisième étape de la caravane

Gae, située à plus d’une dizaine de kilomètres de la ville de Dagana sur la route de Ndioum, a été la troisième étape de la caravane. C’est une ville qui a vu naitre Elhadji Malick Sy, la figure emblématique de la tidianiya. Celui-ci  porte le nom de Thierno Malick Sow. Lorsque Serigne Thierno Ousmane Sy, le père de  Seydi Elhadji Malick Sy a fini de maitriser  le coran, il lui restait à parfaire ses connaissances, c’est la raison pour laquelle il s’est rapproché de Thierno Malick sow. Ce dernier l’a  aidé à maitriser  le livre saint. Dans sa quête du savoir, il a épousé Sohkna Fawade wellé. Thierno Ousmane SY qui devrait poursuivre son aventure a demandé à son maitre que lorsque sa  femme donnera naissance à un enfant, qu’il porte son nom. S’il s’agit d’une fille, qu’elle porte le nom de sa sœur Fatou Sy. El hadji Malick Sy, après sa naissance, a appris et maitrisé le coran grâce à son homonyme Thierno Malick Sow. Retraçant l’histoire, le petit fils de Thierno Malick Sow révèle que « Khadim rassoul a séjourné pendant 7 jours à Gae. » Il a même eu à participer à une prière du vendredi dans cette mosquée. Il logeait chez Thierno Malick Sow, l’homonyme de Elhadji Malick Sy. Et Moussa Gueye poursuit que « dans cette maison, vous retrouverez les reliques du Cheikh. Voyez ces exemplaires d’un des écrits de Serigne Touba. Cette visite de cette caravane du magal vise à  raffermir  les liens de parenté qui existent entre la Serigne Touba  et Elhadji Malick Sy. A gaya, Serigne Touba a  prié dans l’actuelle mosquée de ladite localité.

Il faut rappeler que Sokhna Fawade welle et Alpha Mayoro Welle ont été inhumés au niveau de Gaya. Auparavant, la caravane a effectué une visite de courtoisie chez keur Tafsir Ahmad Diop, khalife de Serigne Mouhamadou Lamine Diop dagana où le manuscrit original de son œuvre Irwahou Nadim, nous a été présenté, Keur Elhadj Adboulaye Sow et Mbarene Diaw au niveau de Dagane. Une conférence sur le thème relations entre Khadim Rassoul et les chefs religieux de son époque, a clôturée le deuxième jour de cette caravane. Ndioum

C’est Serigne Abdoulahat Gaindé Fatma qui a conduit, le dimanche 8 décembre 2013, la caravane de Dagana à Dioum. Thierno Yassirou Madani Tall, petit fils  de Cheikh  Omar Foutiyou Tall,  a dit « Je viens de mesurer aujourdh’ui à quel point cheikh Gainde Fatma est un véritable homme de Dieu. Je me souviens qu’il m’a appelé un jour dans sa résidence 16 à la sicap sise à la rue 10, par l’intermédiaire d’un parent halpoular. Je ne l’avais jamais rencontré auparavant. Lorsque je suis venu dans la maison, on me fit attendre dans une grande salle, le temps que le marabout nous rejoigne. Aussitôt après, un membre de son entourage vient lui souffler que son hôte était arrivé.

Serigne Cheikh Mbacke Gaindé demanda aussitôt à l’assistance de me permettre de me recevoir. Ne sachant pas m’exprimer et le marabout ne sachant pas parler poular, il fera appel à un interprète. Quelques temps après, il demanda  à l’interprète de nous laisser seuls ». Et il poursuit «  là,  j’étais étonné et émerveillé de ce qu’il allait me dire. Je  m’excuse du dérangement et vous confie ma famille et, vous demande de prier pour moi. Sur ce, il  m’a remis une enveloppe. Au vu de mon jeune âge, Je ne comprenais pas pourquoi il m’a demandé de prier pour lui.^40 ans après, la prémunition se réalise.» Contre toute attente, Je reçois ici dans ma demeure. J’avoue n’avoir jamais vu son fils, a-t-il martelé. Ces témoignages ont beaucoup ému l’assistance et Cheikh Abdoulahat Mbacke n’a pas pu retenir ses larmes ainsi qu’une partie des talibés. Podor a été la dernière étape du marathon. La délégation a été accueillie à l’entrée de la ville par le Préfet et du député maire Mme Aissata Tall Sall qui, lui a rappelé les liens séculaires qui unissent la famille de cheikh Amadou Bamba et le Fouta.

2 Commentaires

  1. une délégation de plusieurs petits-fils de notre vénéré marabout avait été jusqu’au GABON pour y rencontrer pendant une semaine le seul vieux matelot GABAONAIS qui travaillait dans le bateau qui partit de DAKAR vers le GABON, en passant par Conakry. CE VIEUX gabonais reçu cette délégation à laquelle il raconta tout ce qui s’était passé dans le PENBUCK PENDANT DES SEMAINES. Ce qui me trouble, c’est que depuis des décennies personne ne nous restitue cet entretien avec le vieux matelot qui mourut 6 ans après dans son village à proximité de Lambaréné. Quand on sait comme moi qui ait fait Française, qu’une seule ampoule qui casse, lors d’une traversée est mentionnée dans un livre de bord, ou un chat qui y meurt je ne vois pas pourquoi on n’irait pas consulter les archives de la navales à Bordeaux, Le Havres, Marseille ou Toulon pour savoir tous les évènements qui se seraient déroulés entre Dakar et Libreville.

  2. Avez-vous lu la traduction complète de notre livre saint en langue africaine ? Les hadiths ne sont rien d’autres que des éloges et des recommandations. Les DRUZES, une branche de l’islam (Liban, Syrie) est révélatrice de ce que les Africains auraient dû faire depuis le 6ème siècle. Les DRUZES ne se réfèrent pas au prophète des autres Arabes, ils ont placé un des leurs à sa place, en lui enjoignant des compagnons inventés de toutes pièces. Les Imams, prêcheurs et oustaz Sénégalais ne vous parlerons jamais de cette branche de l’islam. A mon avis, il fallait simplement traduire la bible des chrétiens en Wolof, Poular, Bambara, pour que les négro-Africains aient leurs propres voies vers dieu, l’unique, celui d (Abraham(Ibrahima) Moïse (Moussa) Isaac (Issakha) Jacob (Yankhoba). Les Arabes ont eu très tôt l’intelligence de créer leur propre voie après que Khadija et sa famille, de riches notables de l’époque (6ème siècle) eurent été convertis au christianisme. Il faut assister à la messe en Arabe dans une église d’Orient (Liban, Syrie, Yémen, Jordanie, Turquie) pour comprendre définitivement ce qu’est le CORAN.  » On ne peut connaître la vérité tant qu’on aura pas cherché à la trouver » Ouvrez votre cœur et votre esprit, demandé à Dieu de vous éclairer, et vous verrez!

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