Swissleak – Sénégalais impliqués: Youssou Ndour en attendant les autres

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Selon des documents obtenus par le journal français Le Monde, corroborés par une enquête de plusieurs mois à laquelle ont pris part plusieurs grands médias dont Ouestaf News, en collaboration avec le Consortium international du journalisme d’investigation (Ciji basé à Washington), des centaines de millions de dollars ouest africains sont planqués chez Hsbc en Suisse. Pour le Sénégal, la filiale suisse de cette banque anglaise a compté pas moins de 310 gros clients, pour un montant total qui dépasse les 188,5 millions de dollars, environ 94,250 milliards de francs Cfa.

La fuite des capitaux et le placement dans les banques étrangères d’énormes sommes d’argent portent un grand préjudice à l’économie des pays de la sous région. Du Sénégal au Nigeria en passant par la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Togo, la Mauritanie, la Sierra Leone, entre autres, aucun pays n’est épargné par ce phénomène. Selon des documents obtenus par le journal français Le Monde, corroborés par une enquête de plusieurs mois à laquelle ont pris part plusieurs grands médias dont Ouestaf News, en collaboration avec le Consortium international du journalisme d’investigation (Ciji basé à Washington), des centaines de millions de dollars ouest africains sont planqués chez Hsbc en Suisse, filiale de la banque privée anglaise Hsbc.

Au Sénégal par exemple, pays où pourtant règne une relative stabilité politique et une certaines sécurité bancaire, la filiale suisse de Hsbc a compté pas moins de 310 gros clients, pour un montant total qui dépasse les 188,5 millions de dollars, environ 94,250 milliards de francs Cfa, selon les documents consultés par Ouestaf News. La liste de clients compte des hommes d’affaires ou chefs d’entreprise connus, à qui on ne peut rien reprocher, à côté des gens qui ont eu maille à partir avec la justice, à l’image du fameux Adel Korban, qui avait été au milieu des années 90 mêlé à une rocambolesque affaire de «fraude douanière» qui en son temps avait largement défrayé la chronique. Même l’icône de la musique sénégalaise, Youssou Ndour, n’a pas échappé à la tentation de placer un moment son argent en «lieu sûr» chez Hsbc. Interrogé dans le cadre de ce projet par le Consortium, il n’a pas jugé utile de répondre aux questions qui lui avaient étaient posées. A sa décharge, son compte a été fermé depuis. En Côte d’Ivoire, les clients sont au nombre de 382 qui détenaient au total plus de 190 millions de dollars. Parmi ces clients figure Patrick Thomas Klolou Bédié, le fils de l’ex-Président Henry Kona Bédié, qui a détenu au moins deux comptes entre 1992 et 2000. Interrogé dans le cadre de cette enquête, il a indiqué ne pas vouloir revenir sur des faits qu’il estime dépassés. «Je ne souhaite pas apporter des éléments de réponse à ces questions auxquelles j’ai largement répondu depuis plus d’une dizaine d’années, et notamment à la justice suisse en 2000», s’est-il contenté de dire en réponse à l’équipe de journalistes qui ont travaillé sur le projet.

La piste libano-syrienne
Mais en Côte d’ivoire comme au Sénégal, ce qui reste frappant, c’est le nombre de ressortissants libano-syriens dans ces deux pays à détenir des comptes chez Hsbc. Environ deux tiers des clients de Hsbc en provenance de ces deux pays ouest africains sont des Libano-syriens, parmi lesquels figurent des noms de famille connus dans le secteur industriel, manufacturier ou dans l’import-export. Au total, ils sont plus de 220 sur 380 clients en Côte d’Ivoire et plus de 180 sur 310 au Sénégal, selon les documents de Hsbc. Nombre d’entre eux jouissent de la double nationalité, et parfois de la nationalité française. Curieusement, le Nigeria, connu pour ses nombreux milliardaires et leur frénésie à placer leur argent à l’étranger comptait 236 clients, soit moins de clients que le Sénégal et la Côte d’ivoire, mais pour des montants plus importants : 266 million de dollars. D’autres pays ouest africains comptent aussi des dizaines de ressortissants parmi les clients de Hsbc, mais avec des chiffres peu significatifs : ils sont en tout 68 clients au Mali et 34 au Ghana. Le Bénin en compte 20, la Mauritanie 21 et la Guinée Conakry 12. Certains pays sont moins touchés par le phénomène et le nombre de clients y est quasi négligeable : un seul client du Cap-Vert, deux du Niger, trois du Burkina et sept de la Gambie.

L’Afrique du Sud et le Maroc détiennent les plus gros contingents
Au plan continental, l’Afrique du Sud et le Maroc sont les deux pays africains avec le plus gros contingent de clients et des sommes qui se chiffrent en milliards de dollars : 1 787 clients pour l’Afrique du Sud (pour un montant de près de 3 milliards de dollars) et 1 068 clients pour le Maroc pour un montant qui dépasse le milliard et demi de dollars. Suit ensuite le Kenya avec 742 clients pour un montant de plus d’un demi-milliard de dollars. S’il est difficile de lier tous ces transactions et placements à des flux illicites de capitaux (blanchiment d’argent, évasion fiscale, etc.), la France avait en 2013 (sur la base de documents similaires) indiqué que plus de 98 % de ses ressortissants qui avaient leur nom dans ces comptes «pratiquaient l’évasion fiscale». Dans une synthèse réalisée par le Ciji, des liens ont été découverts entre certains des détenteurs de comptes et «les diamants du sang» ou encore le trafic de drogue ou d’armes.

lequotidien.sn
(Avec Ouestafnews)

3 Commentaires

  1. Ce n’est ni par sentiment de haine ni par esprit de parti. Ce n’est pas non plus par soif de vengeance. Macky Sall a nourri pendant trois ans la horde de plumitifs du journal « Il est midi » qui ont fait déferler leurs baves injurieuses sur d’honnêtes citoyens et sur moi-même.Macky Sall, qui indiquait lui-même la voie à suivre en s’attaquant à des hommes honorables comme Mamadou Dia et Amath Dansokho. C’est une nécessité qu’arrivés à ce point dans la marche de notre pays, confrontés à des échéances qui seront décisives pour son avenir, nous exigions du leader de l’Apr il en avait lui-même fait une exigence,en convoquant le corps diplomatique accrédité à Dakar dans un hôtel, pour mettre en accusation son prédécesseur à la Primature, en violation flagrante de la PRÉSOMPTION D’INNOCENCE.Nous sommes donc effarés de découvrir que pendant qu’Idrissa Seck était inculpé et envoyé en prison, pendant que les missions rogatoires enquêtaient à l’étranger pour trouver les preuves de sa culpabilité, se manigançait un gigantesque détournement de fonds publics sur lequel Macky Sall est aujourd’hui interpellé. Selon l’explication de Macky Sall, l’argent, celui de Taïwan bien sûr, a été restitué et distribué à différents ministres. Une explication qui ne peut pas suffire. Comment a-t-il été restitué, dans quels comptes, par qui, et pourquoi avoir versé de l’argent d’un obscur ami du chef de l’Etat dans des comptes du Trésor, sans aucune loi de finances rectificatives, sans dire dans quel compte cet argent a été viré ? Quel que soit le bout par lequel on prend cette affaire, il s’agit d’un détournement de fonds publics et Macky Sall ne peut pas s’en laver les mains avec ses réfutations CAPTIEUSE.
    C’est trop gros pour être avalé et la réponse qu’il donne face à une affaire d’une telle gravité est simplement SCQNDALEUSE!Au même moment, toujours pendant l’arrestation d’Idrissa Seck, se déroulait un autre détournement sur lequel des preuves évidentes ont été fournies, au moins concernant le virement de 26 milliards de francs qui ont disparu dans la nature, qui devaient servir à la construction de villas présidentielles elles-mêmes introuvables. Mais là aussi survient un curieux retournement de situation. Interrogé sur la question de savoir s’il allait convoquer Karim Wade dans les mêmes termes, Macky Sall s’est rebiffé, déclarant que s’il devait le refaire, il demanderait l’avis d’Abdoulaye Wade avant de convoquer son fils, ne sachant pas que « c’était si important ». Monsieur ne se donne aucune limite, sur le chemin de la repentance. Il peut même accueillir Karim Wade dans une équipe qu’il va diriger.
    Il s’agit d’une absolution choquante. Et quand même on penserait qu’il en voudrait à celui qui lui a causé tant de souffrances, il dit que non. Le président aurait été « abusé ». Monsieur Sall est donc tombé des grandeurs, par ce qu’il avoue être une maladresse qu’il ne répétera plus. Que n’a-t-il pas ajouté un merci à ses bienfaiteurs puisque de ses propres aveux, il n’est redevable des honneurs qu’il a reçus et de sa haute fortune qu’à la bonté des Wade et à leur générosité.
    Soit ! Il doit au peuple qu’il appelle à l’élire, des réponses précises sur ses actes de gestion. Les Wade ne nous aideront jamais dans ce sens, puisqu’ils sont les instigateurs de tous ces scandales. C’est le cas de cette licence attribuée aux trafiquants de drogue de Ndangane Samba alors que Macky Sall était Premier ministre et Djibo Kâ ministre de la Pêche. Idrissa Seck a été interpellé sur sa gestion de la plus violente des façons, jeté en prison, alors que la moindre preuve de sa culpabilité n’avait été produite par ses accusateurs. Il serait donc injuste que l’on se taise devant tant de faits accablants et de mensonges évidents.
    A Macky Sall, nous demandons la vérité sur cette affaire. Nous ne pouvons déroger à cette règle sans être injustes. Il louait un modeste appartement à Derklé. Il possède maintenant une radio qui vaut 200 millions de francs, un appartement plus coûteux à Huston, une maison qui vaut un milliard de francs dans laquelle il vient de déménager avec un parc automobile que personne ne possède dans ce pays.
    Qu’il nous dise comment il s’est bâti cette fortune colossale en six ans. Nous osons aussi lui demander, lui qui a fait nommer sa sœur à l’ambassade du Sénégal à Paris, son frère à l’ambassade du Sénégal en Chine, son beau-frère au Consulat à New-York, s’il ne souffre pas des mêmes maux dont il accable l’actuel régime. Et que ceux qui ont eu la patience de me lire me disent s’ils ont vu dans mes écrits une volonté de nuire ou un souci de vérité. Qu’ils me disent, dans ce qui vient d’être dit, une seule chose qui ne méritait pas d’être sue par mes concitoyens.
    Qu’ils me disent ensuite si un homme qui figure dans un rapport d’une institution comme l’Onel, pour avoir voté de force dans une élection, sans pièce d’identité, qui a fait nommer les membres de sa famille dans nos ambassades et consulats alors qu’ils n’ont jamais été diplomates, qui, parti de rien, s’est bâti une fortune colossale en six ans, ne mérite pas que l’on s’interroge sur ses prétentions.
    SOULEYMANE JULES DIOP

  2. L’article est de lui même , cette langue pendue a mis ce pays sans dessus dessous !!! L’emprisonnement de karim wade est de son fait , c’est lui qui pousse le tocard graisseux à pareil comportement ,de peur qu’il ne le vilipende à nouveau !!!Ne jamais se confier à cette tache de la république , ce mi figue mi raisin !!!

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