Talla SYLLA expose son Programme de réformes institutionnelles ; un exemple que les autres candidats devraient suivre pour édifier les futurs électeurs

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A quelques mois de l’élection présidentielle prévue le 26 février 2012, les appétits se multiplient faisant naître une pléthore de candidatures. Certains de ces candidats comptent sur une possible amnésie du peuple pour se faire élire, d’autres sur la force publique, la ruse ou l’étalage de richesses douteuses. Le débat fait rage et, souvent, vole au bas de la ceinture. Beaucoup de leaders politiques véreux continuent de croire qu’elles pourront toujours faire des populations les statistiques qui leur permettent de mieux négocier leur part du butin. Après février 2012, le peuple va rebattre les cartes. C’est certain. Cependant, est-il décent, pour un citoyen qui aime son pays, de limiter ses calculs à la méthode à développer pour tirer le maximum de profits individuels et tyranniques de la situation qui prévaudra au lendemain de l’élection de 2012 ?

Soyons vigilants ! Barrons la route à ceux qui comptent sur notre perte de mémoire, un défaut d’encodage ou l’échec d’extraction de certaines informations nécessaires à l’exercice d’un choix judicieux le jour du vote ! Interpellons le passé de chaque candidat ! Interrogeons-nous sur son programme ! Etudions son entourage. Nous ne voulons plus du système en place. Heureusement, la Constitution qui interdit au Président sortant de briguer un troisième mandat nous sera d’un grand apport dans le départ de ce régime. Toutefois, ce n’est pas une raison suffisante pour fermer les yeux sur les prédateurs qui se préparent dans les écuries politiques afin de nous rendre la vie pire demain.

Les candidatures se déclarent. Parmi eux, il existe indéniablement énormément de tocards, de béquilles politiques et de grands rêveurs. Cependant, jusqu’à présent, aucun d’entre eux n’a daigné rendre public un seul pan de son programme. Le prétexte servi est souvent : « Nous ne voulons pas qu’on nous plagie ». Dans cette optique, quant-est-ce que les citoyens auront de la vraie matière pour comparer ce que les uns et les autres proposent pour les gouverner une fois élus?

Nous félicitons le candidat Talla SYLLA qui, après avoir rendu public sa vision pour le Sénégal, le 05 octobre 2011, nous livre, ce 22 octobre 2011, son programme de Réformes institutionnelles. Nous n’y porterons aucun jugement de valeur. Il revient à chaque sénégalais de le trouver bon ou mauvais. Ce que nous saluons dans son acte est qu’il a eu le courage de dire aux sénégalais comment il compte réformer les institutions du pays. En outre, Talla SYLLA nous dit : « Il est nécessaire, en dehors de ces réformes institutionnelles, de trouver des solutions aux problèmes posés par la crise énergétique, le conflit en Casamance, la crise de l’Emploi et des différents secteurs de notre Economie, les Inondations, l’exclusion sociale et la détérioration de nos finances publiques. Dans les jours à venir, je ferai les propositions concrètes aptes à répondre à ces attentes légitimes. »

Nous attendons ses solutions avec impatience car, tout ce qui concourt à anéantir les souffrances des sénégalais est à encourager. Nous souhaiterions que les autres candidats suivent l’exemple de Talla SYLLA dans les jours à venir. Les mouvements citoyens comme Y’en a marre ont le devoir d’aider le peuple à bien choisir son Président en incitant les candidats à dévoiler leur programme. Ces mouvements citoyens doivent aussi mener des enquêtes de moralité sur chacun des belligérants et en faire profiter le choix des futurs électeurs. Ils doivent aussi demander aux candidats de procéder dès maintenant à une déclaration de patrimoine. Ces trois étapes sont aussi utiles que la lutte pour la défense de la Constitution car, les institutions ne sont rien sans les personnes qui les incarnent.

Nous regrettons ce qui est arrivé à Malick Noel SECK. On lui reproche l’outrage à magistrat, menaces etc. Puisqu’on a amnistié les meurtriers de Maître SEYE et classé sans suite les marteaux de Talla SYLLA, on doit pouvoir laisser ce jeune rentrer chez lui. C’est notre souhait. Nous rappelons que le commanditaire des saccages de l’As et de 24Chrono est toujours libre comme l’air. Nous rappelons que les assassins de tant d’autres jeunes du pays à Kédougou, Sangalkam, Soumbédioune etc. vaquent à leurs occupations.

Talla, dans ses réformes institutionnelles, parle de supprimer le Ministère de la Justice, il l’avait déjà dit le 17 février 2007 à Fatick. D’autres comme Doudou NDOYE le suggèrent depuis des années avec des méthodologies qui diffèrent. En effet, ceci pourrait participer à libérer le parquet de la tutelle de l’exécutif afin d’éviter un usage trop flagrant de la justice dans des règlements de comptes politiques.

Nous encourageons le combat du M23 et prions pour un Sénégal de paix. Une paix qui passera nécessairement par un respect du calendrier électoral et de la Constitution. Une paix qui nécessite forcément une transparence dans le processus électoral et une Justice qui dit le droit et rien que le droit.

Tafsir Ndické DIEYE

Auteur de polars et de poésie dont :

Odeur de sang (polar), Silence ! On s’aime (Poésie)

Editions Le Manuscrit Paris mars 2008

Horreur au palais NEI/CEDA Abidjan Novembre 2010

E-mail :[email protected]

 

 

 

 

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