Taux de croissance : la BCEAO et le Sénégal n’ont pas les mêmes chiffres

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Où est-ce que le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan est-il allé chercher le différentiel des flux financiers entre 2014 et 2015 pour dire qu’il y a une progression de deux points faisant passer le taux de croissance de 4% (voire moins) à 6,4%, parce que un rapport de la BCEAO sur l’efficacité des investissements montre que les investissements ont un impact faible sur la croissance auSénégal contrairement aux pays tels que le Mozambique ou Ethiopie.
En dépit des investissements massifs dans bien des secteurs, la croissance reste mitigée au Sénégal, dit le rapport de l’institution financière, relève le journal sénégalais spécialisé en économie.
Avec des taux d’investissement de l’ordre de 22%, le Sénégal et le Mali ont affiché des taux de croissance respectifs de 3,5% et 4,5%. Si on compare ce taux de croissance à celui des pays comme le Mozambique et l’Ethiopie on se rend compte que le Sénégal est bien derrière, dit toujours le très sérieux journal de l’économie, précisant même que ces deux pays affichent avec des taux d’investissement similaires enregistrent des taux de croissance respectifs de 6,5% et 5,5%.
Pour un taux d’investissement de même niveau que celui du Togo et de la Guinée-Bissau, le PIB du Rwanda s’est accru de 5,5%, un taux nettement plus élevé que celui de ces deux pays de l’Union.
Toujours selon le rapport de la BCEAO sur l’efficacité des investissements, on apprend que le Burkina est le pays le plus dynamique de l’UEMOA, avec un taux d’investissement d’environ 20% couplé à un taux de croissance de 5,5%.
Toutefois, souligne le rapport, une analyse par pays de la relation entre le taux d’investissement et le taux de croissance économique sur la période 1990-2012 montre des résultats mitigés. Pour certains pays, notamment la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger et le Sénégal la relation entre ces deux variables est positive.
En revanche, cette relation est difficile à établir pour le cas du Burkina Faso et du Togo. Au Bénin, la relation entre le taux d’investissement et la croissance économique est négative.
Habib NGOM (Source : Pathé TOURE, le journal de l’économie)
gfm

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