TENDANCE HAUSSIERE ET PROGRESSION DE 4% La Brvm s’éloigne de la zone rouge

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Après avoir plongé de plus de 25% au terme de l’année 2009, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a poursuivi son redressement en février 2010, suite à une tendance à la hausse amorcée en janvier.

Le BRVM 10, l’indice principal de la BRVM, a enregistré une hausse mensuelle de 4,93%, à 154,48 points, l’indice BRVM Composite affiche une progression mensuelle de 4%, à 137,13 points. De plus, les 10 sociétés qui composent l’indice principal (BRVM 10) ont été plutôt performantes, en particulier, SAPH CI (+9,64%) et SONATEL SN (+8,87%) et la capitalisation boursière (le volume des échanges) suit la même tendance et présente une hausse mensuelle de 4%, à 2 918 milliards de FCfa pour l’ensemble des titres cotés et 4,93%, à 2 262 milliards de FCfa pour les valeurs composant l’indice BRVM 10.

La progression n’est pas fulgurante mais il faut dire que ces principaux indicateurs (BRVM 10 et BRVM Composite) avaient enregistré, respectivement, une chute annuelle de 25,24%, à 143,6 points et 25,89% à 132,05 points, atteignant leur plus bas niveau annuel (127,32 et 125,85 points, respectivement) le 08 juin 2009. Le marché avait alors tenté une reprise entre le 09 juin et le 02 juillet, mais sans succès. Conséquence : sur les trente neuf (39) sociétés listées, trente et une (31) avaient subi une baisse significative, à l’image de SMB CI (-63,83%), TRITURAF CI (-63,64%), ETI (-58,95%), FILTISAC CI (-56,53%), SAPH CI (-49,95%), PALM CI (-49,68%), SOGB CI (-45,68%) ou encore PH CI (-37,57%). Ainsi, en 2009, la BRVM a enregistré moins d’échanges qu’en 2008 avec une régression drastique de 15,85%, à 2 807 milliards de FCfa contre 3 336 milliards de FCfa en fin 2008 de la capitalisation boursière de l’ensemble des valeurs cotées tandis que celle spécifique des valeurs composant l’indice BRVM 10 s’établissait à 2 175 milliards de FCfa contre 2 588 milliards de FCfa en fin 2008, soit une baisse annuelle de 15,96%. En somme, tous les indicateurs de la Brvm étaient au rouge au terme de l’année 2009. Sans doute, les effets de la crise financière sont-ils passés par là.

De même, en affichant un léger repli de 0,18%, à 507 milliards de FCfa en février 2010, le marché obligataire, alimenté principalement par l’Etat et le service public a évité la saignée de 2009 au terme de laquelle il a connu une chute de 28,21% en volume et 28,75% en valeur, par rapport à 2008. Ce qui n’est pas cependant le cas pour l’activité du marché des actions qui baisse de 20,6% en volume avec 1 120 497 titres transigés pour une valeur totale de 2,87 milliards de FCfa contre 3,9 milliards FCfa en fin janvier, soit un recul de 27% en terme de valeur des transactions.

Dans ce marché des actions, les titres du secteur « Services Publics » gagnent le gros lot en termes de valeur globale, 2 151 904 605 FCfa, soit 79% de la valeur des transactions mensuelles du marché pour un volume de 18 674 titres transigés (1,67% du volume mensuel).

Le secteur est porté par la hausse de l’action SONATEL SN qui offre une plus value mensuelle de 8,87%, à 135 000 FCfa. SONATEL SN a été également le titre le plus actif du secteur avec 15 924 titres négociés pour une valeur globale de 2,1 milliards de FCfa, soit 73,09% de la valeur totale des échanges mensuelles du marché.

En revanche, c’est le secteur « Finances » qui affiche, en termes de volume, le plus de titres échangés, 1 051 834 titres soit 93,87% du volume mensuel.

Encadré

Dis-moi… Actions, obligations

Les entreprises ont deux possibilités pour lever des fonds afin de financer leurs investissements commerciaux à long terme – elles peuvent emprunter ces fonds et/ou émettre des actions. Pour emprunter de l’argent, les entreprises ont souvent recours à l’émission de ce qu’on appelle des obligations.

Une obligation est une dette. En effet, quand un investisseur achète une obligation, il prête en réalité une somme d’argent à l’émetteur de l’obligation et celui-ci contracte une dette. Par conséquent, l’émetteur (ou vendeur de l’obligation) est emprunteur et l’investisseur (ou acheteur de l’obligation) est prêteur. Le prix d’achat de l’obligation correspond à l’argent que l’investisseur prête à l’émetteur. Et, comme dans la plupart des prêts, lorsque l’on achète une obligation, l’emprunteur verse à l’acheteur des intérêts pendant toute la durée du prêt. Ensuite, à l’échéance fixée, l’emprunteur rembourse le prêt.

Dans le cas d’une obligation, le prix payé pour l’obligation – autrement dit le prêt – est appelé montant principal, ou valeur nominale de l’obligation. La durée d’un prêt s’appelle son échéance. Et les intérêts du prêt payés par l’emprunteur s’appellent le coupon. Les obligations sont aussi connues sous le nom de titres à revenu fixe (ou parfois de titres à intérêt fixe), car la plupart des obligations rapportent un revenu régulier au prêteur, qui correspond au taux d’intérêt du prêt.

Le montant des intérêts payés et la fréquence de paiement des intérêts sont précisés dans les termes spécifiques gouvernant l’émission de l’obligation.

Les obligations sont appelées titres à revenu fixe pour une autre raison. A la différence des actions où la rentabilité n’est pas garantie, une entreprise qui émet une obligation s’engage à rembourser le principal plus les intérêts.

En revanche, une action est une part du capital d’une entreprise dite société par actions. L’appellation d’actions boursières ne désigne effectivement que celles cotées sur une ou plusieurs des places boursières existant dans le monde.

Les actions sont émises en contrepartie des apports lors de la création de la société. Les détenteurs d’actions peuvent ensuite en vendre une partie à d’autres investisseurs. C’est pour faciliter de telles transactions que les actions des sociétés les plus importantes sont cotées en bourse.

Par ailleurs, le prix auquel s’échangent les actions boursières est appelé le cours de bourse. Ce cours varie en fonction de l’offre et de la demande, avec un système modérateur destiné à éviter une trop grande instabilité des cours. Le cours d’une action, censé refléter les estimations de revenus futurs par les investisseurs, dépend également de leur attitude par rapport au risque.

Les actions boursières donnent droit à leur porteur à une partie des bénéfices, distribués sous forme de dividendes. Elles peuvent également être revendues avec une plus-value si leur valeur monte. Les actions comptent parmi les placements les plus intéressants à long terme : la rentabilité moyenne des actions cotées en Bourse oscillerait entre 7% et 9%.

sudonline.sn

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