Cela fait deux ans, jour pour jour. Le 5 juin 2009, trois semaines avant l’élection présidentielle, le ministre de l’Administration territoriale, Baciro Dabo, candidat au scrutin, ainsi qu’Helder Proença, ex-ministre de la Défense (2005-2007), avaient été tués par des militaires qui, selon le gouvernement, devaient les arrêter pour leur « présumée participation » à un complot contre le pouvoir.
Selon le ministère de l’Intérieur, la tentative de putsch visait à
« éliminer physiquement » le chef d’état-major de l’armée par intérim José Zamora Induta, et le Premier ministre Carlos Gomes Junior.
Deux anciens Premiers ministres, Faustino Imbali et Aristide Gomes,
considérés comme les cerveaux de la tentative de coup d’Etat, ont fui le pays.
Le ministère public dit «ne pas trouver d’éléments nouveaux pour considérer