Thies: Une villle celebre au seuil de la pauvrete »Idy moko Yoor » Par Ousmane Drame.

Date:

La ville de Thiès porte une histoire que l’ensemble des Sénégalais reconnaît, elle à plusieurs fois été témoin des plus grands événements de l’époque coloniale et du Cayor. Thiès est naturellement une convoitise des politiciens du pays ; chacun cherchant le contrôle de la ville. Malheureusement les intellectuels qui devaient assister la population locale sont en pleines rivalités. Le Département regroupe des populations conscientes, responsables, des familles historiquement liées par un bon voisinage. Le Thiessois vit ses origines cayoriennes, il est très fier de sa personne et ville.
L’Islam et le Christianisme vivent en parfaite symbiose. Dans les quartiers comme Thialy, Mbour 1, Thiès None… le nombre de Musulmans est quasi proportionnel au nombre de Chrétiens. A l’occasion des grandes fêtes d’un camp ou dans l’autre, on ne sent pas une différence, tellement il existe une parfaite cohabitation, un exemple manifeste du dialogue islamo-chrétien. Tivaouane, Pire, Thienaba, Ngaye Mékhé sont des villes d’une grandeur religieuse et culturelle exceptionnelles.
A Thiès, comme les autres villes du Sénégal, l’avenir des jeunes est sacrifié. L’avenir d’une nation dépend de sa jeunesse, mais malheureusement le politicien sénégalais contourne cette réalité. Les petits écoliers abandonnent l’éducation pour une immigration sans papiers ou retour (Barssa m’ba Barsaax).
L’insouciance des politiciens de la ville de Thiès est à l’origine du déséquilibre social et économique de la région. Les élus travaillent pour leurs propres intérêts ou partis politiques, et se désintéressent des besoins de ceux qui les ont élus. Depuis nos indépendances, combien de politiciens ayant eu en charge les besoins des populations se sont illustrés par leur incompétence en faisant moult promesses jamais réalisées ? Les entreprises industrielles telles les phosphates de Taïba, Les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), les sociétés de la trame de la Régie des Chemins de Fer du Sénégal actuel Transrail, les importants revenus issus de la pêche, du tourisme pour ne citer que ces exemples-là, tous ces atouts économiques, ne devraient-ils pas profiter au développement endogène de la région? Hélas non les politiciens défilent dans la ville, mais jamais du concret, rien que des promesses et mensonges. La pauvreté est devenue une épidémie dans cette ville, elle touche toutes les couches sociales de la ville. Sous les yeux des responsables, politiques religieux ou traditionnels tous paralysés de solution. La pauvreté est l’ennemi de la beauté, elle défavorise le goût de la vie de l homme.
Une mairie fantôme assise sous une pagaille organisée ou chaque employé représente ses propres intérêts. La mairie pouvait cumule des recettes auprès des industries qui bordent la région Ex : Les phosphates de Taïba ou Lam lam, ICS et surtout l’économie maritime et maraîchère. Les taxes du marche, transport, habitat, et privés ravitaillent sont une énorme source d’opportunités. Les populations ne reçoivent que de la poussière et des maladies pulmonaires à ces industries de malheurs.
Un maire qui comprend les choses à l’envers et noyé dans des rêves présidentiels. Les folies de grandeurs le mènent dans des dérives. Jamais, il ne reste dans sa municipalité, préoccupe par des voyages de noces, sous les comptes du contribuable ou des fonds politique. L’adjoint du Maire Yankhoba Diatara est déferant de plusieurs jeunes élus dans le pays, un vrai militant, qui à un avenir politique grandiose. Sa politesse, son éducation, sa simplicité composent sa force de frappe. Viola un homme très facile a aime, d’ailleurs, il est l’ami de tous les Thiessois..
Les musulmans bien que majoritaire, sont privés de solution ou de méthode pour assister le développement économique et social des fidèles. Les mosquées dépendent des élus locaux chercheurs de militants, le zakat ou l’aumône pour résister. Les nombreux dahiras travaillent tous pour le compte du Marabout ou Cheikh, laissant derrière ses membres dans une pauvreté dépendante. Ex Cheikh Bethio que j’admire, malgré sa philosophie. Cet homme est extraordinaire, très intelligent et rusé. Son jeu dépasse les intellectuels, marabouts et Oulémas du Sénégal. Par sa façon, il arrive a drible touts ses rivaux pour rester au sommet. Les critiques des mécontents, ne changent rien, mieux une étude sociologique et psychologique à sa personne que de bavarder au tour de lui.
Les Chrétiens me semble-t-il sont plus organisés, sur le plan assistance des populations. Ils arrivent à réaliser des projets qui vraiment répondent aux intérêts des villes et populations. Dans les domaines de la santé et l’éducation, l’Eglise catholique fait de sérieux investissements. Vraiment tous les Thiessois en profitent, et ne regrettent pas la présence de l’Eglise dans la ville.
J’ai eu l’occasion de rendre visite à une organisation qui m’a beaucoup surpris (ADEA) Association pour le Développement des Entrepreneurs et Artisans. Des jeunes intellectuels, artisans, et hommes d’affaires abandonnent les politiciens et leurs promesses, pour un seul objectif le Développement des populations. Sous la direction de Pape Banda Lo, un intellectuel patient et généreux dans ses idées. Ces jeunes réalisent des projets qui répondent aux besoins des populations, dans le silence ou le calme.
Ces jeunes dépendent financièrement du Professeur Serigne Diouck Economiste à
L’Université de State Island NYC, pour surmonter le combat. Pourtant les Thiessois sont nombreux aux Etats-Unis et partout à l’étranger, mais malheureusement rien de retour pour la jeunesse de la ville. Toute personne de bonne volonté doit joindre une organisation humanitaire pour mieux redonner la chance aux autres et surtout une réussite collective.
Prêt pour la révolution des mentalités.
Vive le Sénégal libre.
Vive l’Unité Fédérale et Révolutionnaire des Etats d’Afrique.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

CAN 2023

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE