Tombon Oualy, le présumé meurtrier de Bassirou Faye : « J’ai fait un tir d’essai »

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Le suspect Tombon Oualy, dans la mort de l’étudiant Bassirou Faye, est mal barré. Pour cause, sa ligne de défense n’est pas solide et aurait été démontée par un de ses collègues témoins qu’il a appelé au secours. L’Observateur livre dans sa parution du jour les circonstances de l’arrestation du prévenu.

Après le rapport de l’expert balistique, les 25 armes de tous les policiers détachés sur les lieux ont été réquisitionnées, mais il s’est avéré qu’aucune d’entre elles n’a présenté les caractéristiques de celle qui a servi à tuer l’étudiant. La Dic a procédé à l’interrogation des témoins qui avaient annoncé avoir reconnu le tireur. C’est à la suite des indications et des renseignements fournis par les témoins que Oualy Tombon a été convoqué après que d’autres éléments de police, alors en service, ont confié l’avoir vu sur le théâtre des opérations. Son audition laisse apparaître les premières incohérences dans ses déclarations. Non seulement, il peine à fournir des informations convaincantes sur sa présence sur les lieux, mais il a été constaté qu’une des balles de son chargeur correspond à celle qui ôté la vie à Bassirou Faye.

Des informations soufflées à L’Observateur, il relève que Oualy Tombon a été aussi perdu par la ligne de défense qu’il avait adoptée. Devant les enquêteurs, il a confié avoir seulement fait un tir d’essai. Il a même cité en témoin un des policiers présents sur les lieux le jour des affrontements. Mais, à la suite d’une confrontation organisée, il sera enfoncé par « son témoin » qui a démonté le tir d’essai.

Le Procureur tient son suspect mais l’enquête se poursuit, car nombre de questions restent encore sans réponses. « Pourquoi Oualy Tombon était sur place ce jour ? » « Pourquoi a-t-il gardé son arme ? » « D’où tenait-il l’autre chargeur ? » « Pourquoi a-t-il tiré alors qu’il n’était pas en service ? ». C’est pour chercher des réponses à ces questions que le Procureur a ordonné la poursuite des investigations. Mais déjà, la piste de l’infiltration n’est toujours pas écartée. D’ailleurs, le profil du suspect et les informations obtenues au cours de son enquête de moralité laissent persister beaucoup de doute sur sa bonne foi.

L’Observateur via Leral

1 COMMENTAIRE

  1. C’est la première fois pour moi d’entendre un nom comme ça au Sénégal: Tombon Oualy, Tombon Oualy, Tombon.
    Non, non, non, non!!! Je ne crois pas que Mr Oualy existe, à même d’être le fils de quelqu’un au Sénégal. Parmi les milliers de policiers sénégalais avec des noms Ndiaye, Diop, Diallo, Faye, Ngom, BA, Sarr, Diedhiou, Sylla ….c’est finalement Tombon Oualy dont le prénom n’est ni Mamadou, Serge, St Pierre, Lauran, Ousmane, Issa, Pape, Bachir, Cheikh ni Moussa qui serait le présumé meurtrier de notre camarade Bassirou FAYE. Cela veux dire seulement que Bassirou est mort d’une balle qui provient de nul part, étant donné que ce Mr Oualy accusé, inculpé, déferré et qui sera jugé n’existe pas. S’il existe, je pense que se serait important de connaitre son état civil, car nous aimerions savoir où il est né, grandi, qui sont ces parents, ces copains de classe, son école avant de rentrer dans les détails de son procès et voir son visage. Cela nous permettra de réaliser qu’il s’agit,au moins d’un homme armé qui a tirer sur un citoyen civil.

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