Tos Contre Latif Coulibaly Sur Les 20 Milliards De F Cfa De La Sudatel Les Parties En Bataille Sur L’opposition De L’arrêt Rendu En Appel

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Le Secrétaire général du gouvernement Abdou Latif Coulibaly a comparu hier, devant la Cour d’appel de Dakar, pour diffamation au préjudice de Thierno Ousmane Sy sur les 20 milliards de F Cfa de la Sudatel. L’opposition de la décision rendue par ladite cour a été au cœur des débats. L’affaire sera vidée le 6 février prochain.

‘’Je n’ai jamais reçu de citation dans cette affaire.’’ Cette phrase a été lâchée hier par le Secrétaire général du gouvernement Abdou Latif Coulibaly, devant la barre de la Cour d’appel de Dakar. Mieux, le journaliste d’investigations a renseigné qu’Alioune Badara Coulibaly n’est plus à la ‘’Gazette’’. ‘’Il a quitté le magazine depuis août 2012. Aliou Niane, aussi, est parti deux mois après’’, ajoute-t-il.

Prenant la parole, l’avocat de la défense, Me Aly Fall, a déclaré que ‘’seule l’évidence mérite d’être niée’’. ‘’Jamais une décision de défaut n’a été rendue à l’encontre de mon client. Je ne l’ai jamais suivi compte tenu de ses nouvelles fonctions. Mais il n’a jamais reçu de citation dans cette affaire parce qu’il ne m’a pas appelé pour m’en informer’’, a-t-il expliqué. De plus, poursuit-il, ‘’si la citation n’a pas été délivrée au prévenu et si aucun élément du dossier n’a établi qu’il en a eu connaissance, les droits de la défense sont menacés. Il faut lui faire valoir ses droits en lui permettant de se défendre. Donc, nous demandons l’opposition de l’appel’’. Intervenu pour assurer les intérêts de Thierno Ousmane Sy, Me Demba Ciré Bathily a fait remarquer : ‘’Nous sommes sous l’emprise de l’arrêt qui a été rendu. Nous ne sommes pas là pour la citation. Il ne peut y avoir d’opposition’’. Pour sa part, l’avocat général a donné acte à ses réquisitions faites lors de la première audience. La Cour va statuer sur cette affaire le 6 février prochain.

Abdou Latif Coulibaly, Aliou Niane ainsi qu’Alioune Badara Coulibaly ont été condamnés par la Cour d’appel de Dakar pour diffamation et complicité de diffamation au préjudice de Thierno Ousmane Sy, fils de l’ancien ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy. L’affaire fait suite à la publication par l’hebdomadaire ‘’La gazette’’ en juin 2010 d’un scandale relatif à une commission de 20 milliards de F Cfa de la Sudatel que des autorités de la République auraient touchée. L’article signé par le Directeur de publication d’alors, Abdou Latif Coulibaly et ses co-acolytes, avait cité Thierno Ousmane Sy comme étant au cœur dudit scandale.

On pouvait lire que le plaignant figurait en bonne place dans les échanges de correspondances entre le cabinet d’expert et le groupe Sudatel. Ainsi, les prévenus devaient également allouer à l’ancien Conseiller en Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) de l’ex-président de la République Abdoulaye Wade la somme de 20 millions de F Cfa en guise de dommages et intérêts. Là où Thierno Ousmane Sy réclamait 5 milliards. Car, selon lui, l’article de La ‘’Gazette’’ entrait dans le cadre d’une ‘’campagne de dénigrement’’. Toutefois, non satisfait de cet arrêt, le Secrétaire général du gouvernement et Cie ont fait une ‘’opposition de la décision’’.

AWA FAYE
enqueteplus.com

3 Commentaires

  1. Pour soutenir Latif Coulibaly, celui qui ne se contente aujourd’hui de répéter qu’il n’a pas reçu de citation (rien que ça), Marvel, l’autre sinistre individus, titrait en 2010: « Thierno Ousmane Sy, un prédateur effronté ». Ce rappel, à comparer avec ce que nous avons devant nous, permet de saisir le niveau de mensonge, le niveau de férocité par le mensonge, que ces sinistres individus ont utilisés contre des sénégalais comme eux. Une outrancière campagne de diabolisation, toute de mensonge. Il est inconcevable que ces destructeurs ne payent pas leurs crimes, d’autant qu’avec et par ces mensonges, ils sont arrivés au pouvoir et se goinfrent des milliards du peuple qu’ils espèrent continuer d’embobiner de leurs mensonges.

  2. Les Latif Coulibaly accusent TOS d’avoir reçu des pots de vin. Ce qui suppose qu’ils se disent que TOS est un courtier d’une société étrangère qui cherchait à s’implanter au Sénégal, qui utilise ce courtier pour y arriver, et le paie. Donc ces genres de courtiers existent. On est d’accord ?
    La Sudatel est soudanaise. Orange est française. Tigo est américaine. Pour le moment, sur les trois, c’est la soudanaise qui a payé plus au Sénégal pour avoir sa licence (89 milliards, 0 f et 50 millions pour respectivement Sudatel, Orange et Tigo). Et c’est Sudatel qui est accusée d’être corruptrice ???? Sudatel a son courtier corrompu (même si ce courtier a fait gagner plus au Sénégal). Mais est ce qu’Orange et Tigo n’ont pas leurs courtiers ? Quelques éléments, en rappel, pour éviter de répondre par non et de croire avoir raison.
    A la veille de l’ouverture du capital de la Sonatel une bulle médiatique avait été lancée par la clique des Latif Coulibaly. Cette bulle disait que Karim Wade était entré en partenariat avec des marocains pour acquérir la Sonatel, en commençant par des call-center. Et cette bulle a été amplifiée par un journaliste du Nouvel Economiste, l. Hirsh (c’est une tradition sénégalaise qui veut que, l’info venue de France étant plus crédible, les amis d’ici, font dire ce qu’ils veulent aux amis de là-bas, puis le reprennent en une, ici). En procès, en France, Karim gagne contre le Nouvel Economiste. Et surtout, dans ce procès, la justice française rejette les « preuves » de l’accusé tirées d’un livre de Latif Coulibaly. On comprend ainsi, qu’en janvier 2003, si France Télécom n’avait pas de courtiers payés pour lui baliser la route de l’acquisition de la Sonatel en dénonçant des marocains imaginaires partenaires de Karim, elle avait, quand même, des courtiers bénévoles pour le même travail. Car c’est connu, Latif est assez propre pour écrire des « contes » payés. Seuls des gens comme TOS font ce genre de travail.
    Tigo, l’américaine, a obtenu sa licence à 50 millions (contre 89 milliards de celle des « corrupteurs » de Sudatel). Un prix que le pouvoir sortant avait dénoncé. Mais là encore on s’est retrouvé avec des médias opposés aux intérêts de leur pays, le Sénégal, et soutenant l’américaine. Et pourtant, la révision du prix a eu lieu. Le gouvernement d’Abdoul Mbaye a reçu de Tigo 53 milliards, sans trop de bruits médiatiques (normal, ce n’était pas de l’argent pouvant être classé comme récupéré de la traque des biens mal acquis). Mais, toujours moins que la Sudatel du corrompu TOS. Il y a de temps en temps l’activation de l’information sur un FBI qui traque TOS. Mais, il faut se rappeler que le FBI est américain tout comme Tigo. Or c’est au Sénégal que l’on trouve des courtiers qui s’opposent aux intérêts de leur pays, mais aux USA, en France, en Europe, la police, la gendarmerie, les politiques, les affairistes, les médias travaillent tous, comme une seule voix, pour les intérêts de leurs entreprises, de leurs pays. Ils combattent tous les entreprises des autres pays, concurrentes aux leurs. Alors, aucune surprise pour que le FBI, défendant son cher Milicom, et connaissant la presse sénégalaise, joue sa partition. Même sous Macky, il a suffit qu’on entende parler de la CRBC chinoise qui a gagné l’autoroute Thiès-Touba pour que la Banque Mondiale daigne nous sortir que cette CRBC est blacklistée pour fraude. Et pourtant Bolloré est installé au port de Dakar sans appel d’offre au moment où il perd un procès, en France, sur plainte de Necotrans qui l’accuse de fraude qui lui a fait gagner le port de Conakry. Bolloré a versé une compensation à Necotrans. Cette fraude donc, c’est la justice française qui la confirme, mais aucune Banque Mondiale, aucune presse sénégalaise pour y faire allusion.
    Eux, ils sont dans leur logique, ou même dans la logique tout court. C’est à nous africains, à nous sénégalais de refuser d’être comme une meute de chiens à aboyer sur leurs concurrents par des arguments qu’eux même nous ont mis sur la langue. C’est à nous de comprendre qu’il s’agit de concurrence entre pays, entre entreprises, avec leurs soutiens locaux. Le seul ridicule, c’est de vouloir y mettre une onction judiciaire. C’est ce que nous vivons au Port, c’est ce que nous vivons aux ICS. Le problème est le même, des sénégalais, soutiens de certaines entreprises, veulent évincer d’autres, sans le dire tel quel. Tout le reste n’est qu’une question de médias et donc de contrôle de l’opinion.

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