Traque des biens: Mamadou Omar Ndiaye interpelle Macky Sall sur le cas Karim Wade

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Quoi que l’on puisse dire, il s’agit d’une bien triste histoire dont Dieu seulement connaît l’épilogue car, c’est sûr, bien des épisodes restent encore à en écrire. Lorsque, en sa qualité de président de l’Assemblée nationale, il avait convoqué Karim Wade pour qu’il s’explique sur sa gestion comme président du Conseil de surveillance de l’Anoci (Agence nationale pour l’Organisation de la Conférence nationale), M. Macky Sall voulait plus offrir une tribune à son pote que l’humilier. Seulement voilà, à l’époque, les courtisans s’étaient empressés d’aller dire au président de la République, Me Abdoulaye Wade, que le patron du Parlement voulait piéger son fils, l’emmener à Canossa et le jeter en pâture à l’opinion ! A en croire ces menteurs, il était même prévu de ne poser au fils du Président que des questions en Ouoloff, langue qu’il ne maîtrisait pas et dans laquelle il baragouinait piteusement !

Toujours est-il que Wade avait considéré cette convocation de son fils biologique par ce fils lointain qu’il avait nommé à la tête de l’Assemblée nationale comme un casus belli. L’appareil du Parti démocratique sénégalais (Pds) et de l’Etat fut mis en branle pour déboulonner l’infortuné Macky Sall, d’abord déchu de son titre de numéro deux du Parti avant d’être renversé de son piédestal et ramené au rang de simple député. A la suite de quoi, ayant bu le calice jusqu’à la lie, il avait démissionné du Parti démocratique sénégalais et entrepris sa longue marche vers le pouvoir. Laquelle est passée par une longue traversée du désert… Victime d’une injustice flagrante pour crime de lèse-majesté et pour avoir osé s’en prendre au fils du Roi — c’est du moins ainsi que son initiative avait été présentée —, humilié, traîné dans la boue, piétiné et stigmatisé, Macky Sall, face à la toute-puissance des Wade qui avaient mobilisé tout l’appareil du Parti et de l’Etat contre lui, s’en était remis à Dieu, le seul véritablement puissant et le meilleur juge de tous.

Ce Dernier, en quatre ans à peine, avait vengé l’humiliation subie par Macky Sall de la plus belle des manières qui soit, en le portant au pouvoir à la place de ce Wade qui avait usé de son pouvoir si redoutable pour brimer un faible et un innocent. Et lorsque, au soir du 25 mars 2012, le peuple souverain avait balayé le pouvoir des Wade et porté au pouvoir sur un score référendaire — 65 % ! — ce même Macky Sall qu’ils avaient piétiné quatre ans auparavant, beaucoup avaient vu dans cette victoire la main de Dieu. Lequel recommande, dans ce genre de situation, de faire preuve de grandeur et de pardonner. Car, pour le reste, le Seigneur se charge de laver les affronts et de venger les faibles. La sagesse aurait donc voulu que le nouveau président de la République, M. Macky Sall, non seulement amnistiât son prédécesseur, un vieillard de plus de 80 ans, mais aussi épargnât son fils. Et ce même si ce dernier a été odieux avec lui. Vengé par Dieu lui-même, le leader de l’APR avait-il besoin d’en rajouter ? Assurément, non. Hélas, il a choisi de déclencher une traque aux biens mal acquis dont le point d’orgue — et le principal objectif — a été constitué par l’arrestation de ce même Karim Wade qui avait été la cause de son malheur et de sa descente aux enfers.

Et pour mettre le fils de l’ancien président de la République en prison, on ne s’est pas encombré de fortunes ni de procédures. On a compilé des biens immobiliers, participations financières, actions, véhicules…en une sorte d’inventaire à la Prévert, on aprétendu que tout cela lui appartient, et on l’a sommé, dans un délai de un mois, de justifier leur acquisition ! Qu’importe si la plupart de ces biens ne lui appartenaient pas — comme la société Dubaï Port World dont le pouvoir a fini par négocier avec les véritables propriétaires — et qu’importe si, huit mois après l’arrestation de Wade fils, le procureur spécial près la Cour de répression de l’Enrichissement illicite (CREI) pédale carrément dans la choucroute et n’a encore rien trouvé de l’immense fortune — presque 700 milliards de francs ! —qui lui est prêtée. En principe, la commission d’instruction de cette même CREI avait six mois pour boucler son enquête et, soit transmettre le dossier à la Cour pour jugement, soit le classer sans suite. Rien n’ayant été trouvé au bout des six mois… eh bien une autre mise en demeure a été servie à l’ex-« ministre du Ciel et de la Terre » comme on surnommait Karim du temps de sa toute-puissance. Là aussi, on a fait le cumul des mouvements bancaires de comptes découverts à Monaco et appartenant officiellement à des membres d’une famille libanaise de Dakar pour lui en attribuer la propriété ! En fait, depuis le début de l’instruction, seuls deux milliards logés dans un compte à Monaco, et dont Me Abdoulaye Wade soutient qu’ils lui appartiennent, ont été retrouvés. Maigre, voire ridicule, sur une fortune estimée à 700 milliards… desquels il faut retrancher 394 milliards représentant la valeur estimée de « DPW ». Il faut également en soustraire la valeur de baux que l’Etat a récupérés. A ce rythme, il n’en restera bientôt plus rien. Et sur ce point, l’ancien président de la République a raison. Peut-être bien que Karim Wade a volé de l’argent, encore qu’il ne serait pas le seul à l’avoir fait puisqu’on trouve aussi des voleurs dans l’actuel pouvoir, mais il faut l’établir. Or, dans cette affaire, on a la désagréable impression d’assister à un règlement de comptes politiques qui dégage un parfum de vengeance. Que, pour l’exemple, on envoie en prison des directeurs généraux de sociétés, des hommes d’affaires, des responsables de l’ancien régime qui se sont enrichis de manière indécente, on veut bien. Mais que, sous couvert d’opération « mains propres », on embastille un dangereux rival politique potentiel, cela est inacceptable.

Encore une fois, le président de la République n’a rien à gagner dans un maintien de Karim Wade en prison. Avant que les vicissitudes de la politique ne les séparent, lui et Karim, ils furent des plus que frères et, quoi que l’on dise, le fils de l’ancien président de la République a plus que contribué à donner une impulsion décisive à la carrière de l’homme politique Macky Sall. Il a, en particulier, pesé de tout son poids pour que ce dernier remplace M. Idrissa Seck à la Primature lorsque l’actuel leader de Rewmi a été défénestré dans le cadre de ce qui allait devenir l’affaire dite des chantiers de Thiès. Les relations entre Macky Sall et Karim Wade furent, à un moment donné, si étroites qu’il n’y avait pas l’épaisseur d’un papier de cigarette entre eux. Encore une fois, Karim Wade a été odieux avec Macky Sall suite à sa convocation à l’Assemblée nationale par ce dernier mais est-ce une raison pour que l’actuel Président le maintienne si longtemps en prison ? Et ce même s’il est soupçonné de s’être enrichi illicitement mais qui n’a pas puisé dans les caisses lorsqu’il était aux affaires ? Outre que cette traque des biens supposés mal acquis plombe les affaires et participe à l’impécuniosité du pays, le président de la République, après avoir marqué le coup, gagnerait à arrêter cette politique d’emprisonnement systématique. Car si c’est bien de remplir les prisons de voleurs, c’est encore mieux d’améliorer le quotidien des Sénégalais. Et puis, ne serait-ce que pour réaliser la réconciliation nationale et au nom de leur compagnonnage passé, il doit libérer Karim Wade dont la détention nous paraît injuste. L’image pathétique d’un Maître Abdoulaye Wade, ancien président de la République, errant comme une âme en peine du Golfe persique en Afrique de l’Est (Ouganda) et de l’Ouest (Abidjan) pour plaider la cause de son fils n’honore pas le Sénégal. Le pauvre homme a tant fait pour ce pays que, quelle que soit la gravité supposée des faits reprochés à son fils, ces derniers devraient être passés par pertes et profits. De même, l’emprisonnement de l’ancien présidenttchadien Hissène Habré, pour faire plaisir au dictateur Idriss Déby Itno qui a payé à notre pays deux milliards de francs pour cette sale besogne, cet emprisonnement, donc, est indigne du Sénégal et de son Président. Oui, le président Macky Sall ne peut pas jouer le rôle peu glorieux de Moïse Tshombé, lui le jeune leader africain si brillamment élu et que respectent tant les grands de ce monde, à l’image d’un Barack Obama ou d’un François Hollande qui lui ont tous les deux rendu visite… Le Président Macky Sall dont on préférerait qu’il endosse le costume glorieux d’un Nelson Mandela qui a pardonné à ses bourreaux qui l’ont emprisonné pendant 27 ans, plutôt que celui de Moïse Tshombé qui livra le grand héros africain Patrice Lumumba aux Belges. Lesquels réclament aujourd’hui Habré !

Plutôt que d’être celui qui aura le plus rempli les prisons sénégalaises, le Président Macky Sall devra être celui qui aura fait accéder le Sénégal à l’émergence. C’est tout le bien qu’on lui souhaite et nous sommes sûrs que, malgré les difficultés du moment, il réussira son mandat… s’il rectifie le tir !

Mamadou Oumar NDIAYE LE TEMOIN

38 Commentaires

  1. Franchement je suis surpris de nos « intellectuels » comment peut-on emprisonner des voleurs à la sauvette ou des voleurs de volaille et laisser des gens qui « voler » des milliards de nos pauvres francs. Des personnes qui n’avaient qu’une seule mérite c’est d’avoir occuper certains postes de responsabilité. Personnellement je ne peut pas comprendre qu’une personne qui n’a rien volé soit prêt à céder des milliards licitement acquis pour retrouver une liberté provisoire. Même si la CREI surévalue les montant force est de constater que depuis cette traque on assiste à une reddition du butin. Il faut qu’on éviter de centraliser le débat autour de ce Karim Wade. Tous les fautifs doivent retourner l’argent volé ou envoyé en prison. Franchement je suis surpris d’entendre Wade père dire que son fils servait de prête nom pour le compte découvert à Monaco, ce même Wade qui disait qu’il n’avait aucun compte bancaire ouvert à l’étranger et si cela existait les sénégalais n’ont qu’à le prendre. J’invite ces mercenaires de la plume de laisser la justice faire son travail sans pression.

  2. Toujours égale à lui-même, mon ami et frère Mamadou Oumar N’diaye rame à contre-courant, si besoin, pour défendre des principes quand celles-lui paraissent bons! Sur le dossier de notre frère le Président Hissène Habré comme sur de notre frère Karim Wade, je reconnais Oumar N’diaye! Je suis rassuré de voir que dans notre pays , il y a encore des citoyens qui s’expriment pour dire ce qui leur semble être la vérité. J’ai l’impression que tous ceux devaient faire comme Mamadou O

  3. la crei est illegale parceque crèe par Macky pour règler ses comptes avec l’ancien pouvoir donc y’a pas de justice.la justice et la vraie justice n’a pas d’odeur ni de saveur c’est à dire ne connait ni president ni dèputè elle connait seulement ce qui est juste .8milliards en moins de 8ans si c pas l’enrichissement illicite c peut etre enrichissement occassionel,,,,,,,,,,,,,,,

  4. M.O.N comment avez vous pu tomber sur les manipulations des libéraux
    D abord le cas de Karim n est pas unique ,si on suit ton raisonnement qui soutient que Wade a beaucoup fait pour notre pays ,alors aucun descendant de marabouts ne doit aller en prison même s’il fait des erreurs car leur grands pères ont rendu d’énormes services non pas au Senegal uniquement mais a Dieu, au Prophète ( PSL ) et a Cheikh Ahmed Tidiane ( RAT) et a l’humanité toute entière et ce sans fautes ( Segura , spoliation foncière , humiliation de Idy et de Macky. Rien que pour tracer la voie a son fils , humiliation de Tanor ( ton bailleur espèce de crétin ) ,de Niasse convoqués a la DIC etc , M.O.N arrête de broutter a tous les ateliers

  5. … Comme Mamadou Omar N’diaye, disais-je, ne sont pas encore sorti de leur hibernation, de peur d’être sanctionnés par les nouveaux tenants du pouvoir.
    La question sera, à un moment qui arrivera sous peu, de savoir si Karim Wade, comme tout justiciable dont la justice aura fait bénéficier d’un non-lieu devra être indemnisé après plusieurs années d’humiliation et d’accusations gratuites!

  6. LE PRÉSIDENT WADE NE MÉRITAIT PAS UNE TELLE SANCTION APRES TOUT CE QU’IL A FAIT POUR NOTRE PAYS ; LA RAISON D’ÉTAT DEVAIT PRÉVALOIR !!! Oui, mettre Karim WADE en prison, c’est mettre son père en prison – et nos traditions et coutumes ne peuvent pas admettre une telle chose. Le Khalife général des mourides n’avait-il pas rappelé au tout nouveau président que WADE était son père ? Beaucoup de sous-entendus !!!

    • Wow, c’est toi l’auteur de l’article tres interessant sur le Prophetes Mohamed et Jesus (PSE) ??
      Tu es totalement a cote concernant ce cas-ci !! Cessons de soulever nos coutumes lorsqu’il s’agit de voler notre argent !!! Gerer l’argent public, c’est gerer l’argent de tous les Senegalais !!! Si Karim et son pere ont seulement vole largent PERSONNEL de Macky OU TON ARGENT personnel TOI MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE, dans ce cas il t’est LOISIBLE DE PARDONNER KARIM !!! Mais ce l’argent de la nation que les Wade ont voles !!! Et NOUS NE LUI PARDONNONS PAS !!! QU’IL RESTE EN PRISON !!
      WA SALAM !!

  7. Aucun d’entre nous, ici n’est payé pour défendre quiconque !
    Je suis heureux de constater que beaucoup de nos compatriotes commencent à ouvrir les yeux.
    Je suis heureux de compter le Dr Bamba N’diaye parmi ceux-là!
    Il faut vraiment être un imbécile pour persister à défendre des prévaricateurs des deniers du peuple, et si Karim ou quelqu’un d’autre en étaient je serais le premier à les combattre!
    Après avoir combattu et réussi à le faire quitter la Magistrature de notre pays, vous remarquerez que la mission des vainqueurs semble être, non seulement de l’humilier, en mettant dans ces conditions son fils, mais de faire en sorte que les Sénégalais oublient que personne n’aura fait autant que lui en si peu de temps.
    Sur tous les plateaux de télévision et sur toutes les ondes de radio, la consigne est de dire : « Wade et son régime nous ont laissé un pays exsangue, avec des dettes énormes », ce qui est faut évidemment, mais à force de le répéter partout, ces missionnaires espèrent tromper une majorité de Sénégalais.

    • Wow, c’est toi l’auteur de l’article tres interessant sur le Prophetes Mohamed et Jesus (PSE) ??
      Tu es totalement a cote concernant ce cas-ci !! Cessons de soulever nos coutumes lorsqu’il s’agit de voler notre argent !!! Gerer l’argent public, c’est gerer l’argent de tous les Senegalais !!! Si Karim et son pere ont seulement vole largent PERSONNEL de Macky OU TON ARGENT personnel TOI MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE, dans ce cas il t’est LOISIBLE DE PARDONNER KARIM !!! Mais ce l’argent de la nation que les Wade ont voles !!! Et NOUS NE LUI PARDONNONS PAS !!! QU’IL RESTE EN PRISON !!
      WA SALAM !!

  8. Aucun d’entre nous ici, n’est payé pour défendre quiconque !
    Je suis heureux de constater que beaucoup de nos compatriotes commencent à ouvrir les yeux.
    Je suis heureux de compter le Dr Bamba N’diaye parmi ceux-là!
    Il faut vraiment être un imbécile pour persister à défendre des prévaricateurs des deniers du peuple, et si Karim ou quelqu’un d’autre en étaient je serais le premier à les combattre!
    Après avoir combattu et réussi à le faire quitter la Magistrature de notre pays, vous remarquerez que la mission des vainqueurs semble être, non seulement de l’humilier, en mettant dans ces conditions son fils, mais de faire en sorte que les Sénégalais oublient que personne n’aura fait autant que lui en si peu de temps.
    Sur tous les plateaux de télévision et sur toutes les ondes de radio, la consigne est de dire : « Wade et son régime nous ont laissé un pays exsangue, avec des dettes énormes », ce qui est faut évidemment, mais à force de le répéter partout, ces missionnaires espèrent tromper une majorité de Sénégalais.

  9. « L’injustice est une mère qui n’est jamais stérile et qui produit des enfants dignes d’elle. »
    Adolphe Thiers.

    LE RAPPORT D’AUDIT QUI MET À NU LA GESTION DE MARY TEUW NIANE
    (rapport commandité conjointement par les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Économie et des Finances, sur financement de la Banque mondiale)
    sur ndarinfo
    UGB-de-Saint-Louis-Le-rapport-d-audit-qui-met-a-nu-la-gestion-de-Mary-Teuw-Niane
    __________

    « Chaque fois qu’un homme défend un idéal, ou une action pour améliorer le sort des autres ou s’élever contre une injustice, il envoie dès lors une petite vague d’espoir. » Robert Fitzgerald Kennedy

    «LA JUSTICE DOIT FAIRE LA LUMIERE SUR L’ARGENT INJECTE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR»
    BIRAHIM SECK DU FORUM CIVIL
    sur seneplus
    la-justice-doit-faire-la-lumiere-sur-l%E2%80%99argent-injecte-dans-l%E2%80%99enseignement-superieur
    Publication 16/09/2013

    Actuellement, la polémique fait rage entre le Saes et ministère de l’Enseignement Supérieur sur l’utilisation des milliards injectés dans l’enseignement privé pour l’orientation des bacheliers. Qu’est ce que cela vous inspire ?

    Le Saes a tout à fait raison de demander des comptes au gouvernement sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur pour la prise en charge des bacheliers orientés dans les universités privées. Les dirigeant du Saes n’ont usé que des dispositions des articles 14 et 15 de la Déclaration des droits de l’Homme et des peuples qui fait partie intégrante du préambule de notre constitution qui prône la bonne gouvernance et la transparence. Il ne devrait y avoir même pas de polémique. Les autorités devraient même rendre compte avant que le Saes ne le demande. Les étudiants également doivent demander des comptes parce que les services sont pour eux.

    De plus, mon étonnement est plus grand sur le silence affiché par le gouvernement par rapport aux différents audits publiés sur l’enseignement supérieur qui intéressent les autorités de l’enseignement supérieur et au plus haut niveau. C’est grave et inquiétant au moment où nous dit que l’Etat veut injecter 302 milliards dans le domaine de l’enseignement supérieur.

    La justice traque des citoyens sénégalais et quand on produit des audits qui intéressent les membres du gouvernement ou des administrateurs, l’Etat ferme les yeux. Ce sont ces pratiques que les Sénégalais ont combattues. La justice sénégalaise doit également faire la lumière sur l’argent injecté dans l’enseignement supérieur. Les rapports d’audit sont là.

    Cependant la Banque mondiale est également interpellée car il ne sera logique ni acceptable que de l’argent soit à nouveau injecté sans que la vérité ne soit connu sur les faits invoqués dans ces rapports d’audit sur l’enseignement supérieur.

    Le Saes est bien dans son rôle et il appartient à l’Etat d’éclairer les Sénégalais si on veut avoir un enseignement supérieur de qualité dans un espace de sérénité et de lumière.
    _________

    « Ne l’oubliez jamais : celui qui laisse commettre une injustice ouvre la voie à d’autres injustices. » Willy Brandt

    «MARY TEUW NIANE MENE LE PRESIDENT DROIT AU MUR»
    SEYDI ABABACAR NDIAYE, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SAES
    Oumar KANDE | Publication 23/08/2013
    sur seneplus «mary-teuw-niane-mene-le-president-droit-au-mur »

    « Seydi Ababacar Ndiaye, continuant son interpellation, demande quelle suite sera donnée à l’audit des universités où il a été noté une mauvaise gestion généralisée, «y compris la gestion du ministre actuel quand il était recteur de l’Ugb».

    «Est-ce qu’on peut continuer à faire confiance à des dirigeants qui ont été épinglés par différents rapports ? IL Y A AUSSI UN AUTRE DOCUMENT COMMANDITÉ PAR L’ACTUEL RECTEUR DE L’UGB AU NIVEAU DE LA DÉLÉGATION POUR LA RÉFORME DE L’ETAT ET DE L’ASSISTANAT TECHNIQUE (DREAT), QUI ÉPINGLE LE MÊME MINISTRE.

    Ce document à montré que l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, quand il était recteur à l’Ugb, son jeu favori c’était de créer des postes de responsabilité, de direction. Il en avait créé dix-neuf dans une petite université comme l’Ugb et il y avait des conséquences sur la masse salariale car tous ces directeurs avaient l’équivalent d’un million d’indemnité.

    Ces manquements devraient édifier qu’il faut faire les bonnes enquêtes et prendre les individus qu’il faut pour les missions importantes.

    Quelqu’un qui dirige une simple université et qui a ces types de comportement, on lui confie le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il y a lieu de se poser des questions», a dit Seydi Ababacar Ndiaye. »

  10. Merci milles fois Mr Ndiaye,la verite finira par triompher un jour.Nos pseudo intellos avant gardistes se taisent sur des violations flagrantes du droit.Je me demande si la magistrature a un syndicat digne de ce nom pour crier un ras le bol apres la reconduction d’Antoine Diome qui manque de Diome a son poste par Macky sall lui meme.Personne ne s’emeut de la liberation de Tamsir Jupiter Ndiaye peut etre qu’en le soulignant on peut risquer la meme situation que mon frere Bara Gaye.Il ya tellement d’incoherrences avec dame justice depuis l’avenement de l’Arc en ciel et le point culminant c’est ce machin CREI Commite des Rancuniers de l’Etat pour l’Injustice.J’etais sidere quand j’ai ecoute les explications du chef syndicaliste du Cadastre sur Ca me dit Mag de Pape Ale sur l’affaire Tahibou Ndiaye a se demander si tous les autres accuses ne sont victimes de gonflages etc..
    En tout etat de cause le cas Karim Wade est pathetique 2 mise en demeure pour un patrimoine jamais nous n’avons eu droit a des explications de la part du sulfureux procureur special de la CREI.Oui Wade a bien raison de demander qu’on exibe des preuves a la television.Car c’est la bas qu’a ete alerte l’opignon pour demontrer que son fils est un delinquant financier.Ca ment a longueur de journee pour balayer quelqu’un du pouvoir,on essaie de l’humilier en emprisonnant son fils et vouloir exiger de lui une quelquonque sagesse de silence c’est de la foutaise.Respectez les senegalais au moins.mais nous ne resteront pas les bras croises inchallah ce pays nous appartient a tous.

    • Moi aussi, Bamba Seydi, j’en ai eu les larmes aux yeux pour avoir été manipulé par la CREI qui, pourtant n’aurait pas dû réussir à le faire, après ce qu’il a mis sur le dos de Karim! Comme quoi, il y a toujours plus malin que soi!
      Ce Syndicaliste nous a révélé des choses très graves, qui pourraient faire penser aux étrangers que nous serions nuls !
      Comment des experts et Magistrats respectés peuvent continuer à manger leur « tiébou dieune » et à égrener le chapelet comme si de rien n’était APRES CES PRECISIONS ?
      J’irais un jour jusque dans la maison de ce monsieur Tahibou N’diaye pour lui demander pardon de l’avoir qualifié de prévaricateur, après toutes ces « fadaises » présentées par les Procureurs Dome et mon oncle N’daw Sandéné!
      Ce sont les mêmes forfaitures qui existent dans les dossiers de Karim, d’Aïdara, de N’dèye Khady Guèye, et de tous les autres, au moins sur les montants invoqués.

  11. @SADAGA
    Mon frere je comprend parfaitement ton indignation mais il nous faut de la patience face a l’arbitraire.
    Pourquoi la CREI s’obstine a designer des evaluateurs immobiliers qui ne sont ni inscrits ni reconnus par l’ordre des experts.L’opacite qui entoure le choix des administrateurs et leurs emoluments etc…
    Il y aura un plus grand audit de ces soit disant auditeurs il faut qu’on saches combien a ete depense pour les missions rogaratoire les frais d’hotel,perdieums etc qui depasseront bientot les soit disant sommes recouvrees par la traque.
    L’avocat de l’Etat Moussa Felix Sow avait bien dit qu’on avait localise plus de 400 milliards dans des comptes dans le golfe apres plusieurs voyages de tourisme mr Sow revient nous dire qu’il a perdu son laptop et avec les traces de nos sous.Jusqu’ici les grandes geules qui se pressent de descendre Wade au nom de la reedition des comptes sont restes inaudibles.Tchimmm

    • Ben oui, Bamba !
      Ces Avocats sont allés en villégiature en Europe et ailleurs aux frais du contribuable, ensuite ils ont présenté une facture de 400 millions de FCFA à l’Etat, mais depuis plus de trois mois on ne perle plus de cette facture !
      Aurait-elle été réglée en catimini pour ne pas soulever l’ire des populations ? En tout cas nos cousions Français ne badinent pas avec l’argent qu’on leur doit.
      Je peux même faire le pari que ces 400.000.000 ont été réglés rubis sur ongle au francs près mais aucun journalistes de se souvient plus de cette fameuse facture de Félix Sow et de ses collègues Sénégalais et Français. Qui n’aimerait pas aller farnienter à Paris la Ville lumière sans débourser un francs ?
      Moi si !

  12. @XEME
    il faut le comprendre ilya trop d’injustice qu’on ne peut pas tout enumerer dans un texte.Ca baille dans tous les sens qu’on risque de s’y perdre.Mais au fait pourquoi vous ne faites de blog ou de contributions a poster de ce genre ilya bcp de choses a partager avec vos conciyens.Big up bro

    • Beaucoup m’ont parlé de blog. Mais je suis désolé de dire le net n’est pas libre. J’en ai beaucoup fait l’expérience. Et cet absence de liberté est dû au fait de l’absence de liberté du Sénégal même. Je sais que les critiques sur Macky, d’un certain genre, peuvent passer.Mais dés que vous commencerez à faire ressortir les liens de Macky avec ceux qui l’activent, ce sont ceux là qui censurent.

  13. Une indispensable mutation
    Pour mettre le Sénégal sur la voie du développement et de la modernité, Il y’a sans aucun doute, entre autres enjeux, deux tares rétrogrades mais tenaces qu’il nous faut absolument éradiquer de la société sénégalaise:
    1 – Le griotisme sous toutes ses formes et manifestations et tout ce que cela implique et emporte.
    2- Les marabouts (et non pas les véritables religieux et les saints) en tant que couche sociale parasitaire et obscurantiste.
    Pour y arriver il faut non seulement que le débat sur ces questions soit assumé publiquement dans la société par tous les progressistes ,les intellectuels, les hommes politiques et les membres de la société civile, il faudra non seulement construire un large consensus populaire sur la signification et les dimensions de ce combat mais aussi et surtout il faudra que de nouveaux leaders d’un courageux et d’une détermination sans faille puissent émerger de cette lutte et accèdent aux cercles de décision politique pour impulser et mettre en œuvre de façon résolue les démarches et ruptures indispensables que ce combat appelle.

  14. Une argumentation trop simpliste et legere (karim n’est pas le seul voleur) qui ne cache pas le cri du « nègre » MON: pitié pour les wadd!!!
    Pas etonnant venant de M.O.N ancien pigiste de Takussan, depositaire de qlq secrets comme le sabotage de la conduite d’eau de Dalifort et les cocktails molotov finances par O. Ngom (et les ventes de ces journaux) et stockes dans les locaux de Sopi.
    M.O.N est un oblige des wadd et il l’a lui meme dit dans un ses cris écrits ou il théorisait l’impunité pour karim wadd pour soi-disant un climat social apaisé. La galle!!!!
    Le Pdt Sall est entrain de commettre une grande forfaiture en protégeant des membres de cette famille de kleptocrates sous l’excuse de la magnanimité et autres platitudes. Apres 2017 ou 2019, quand il finira son (ses) mandat(s), l’article 163-bis sera bien la pour lui aussi et il n’aura plus la constitution-bidon de wadd pour le protéger et il n’aura pas la magnanimité dont il fait preuve a tort.

    Cato

    • @Cato
      Si tu détiens la moindre preuve de sabotage de conduites, ou de vols de milliards, tu as une occasion en or de rendre justice au Sénégal. Vas faire une déposition à la justice. Ce sera un grand acte de patriotisme. Le contraire ne peut être que la bile d’un fanatisé qui a assez ingurgité de fadaises qu’il en mérite pitié.
      Cependant, il y a un point sur lequel je suis d’accord avec toi, même si c’est pour des raisons différentes. Que Macky égorge Karim et son père s’il le peut et ose le faire. Parce que dans tous les cas de figure, la messe est déjà dite pour Macky, il vient d’ouvrir la vendetta au Sénégal.Et absolument, ils ne pourront pas en échapper lui et sa famille. La couverture de ses maîtres, le genre qu’il ramène au Port sans appel d’offre n’y pourra rien. Macky oublie que les mêmes nazis français ont couvert David Dacko, puis Bokassa contre Dacko, puis Dacko contre Bokassa, puis Kolingba contre Dacko, etc, jusqu’à la Seleka qui a commencé à regarder du côté de la Chine. La suite est en cours de déroulement sous vos yeux. La stratégie de ces maîtres envers leurs légionnaires, c’est toujours leur faire faire ce qui les fera rejetés par leur peuple, ainsi ils (les maîtres) tiennent un esclave entre leurs mains. Il n’a plus de peuple, plus d’amis, plus de parents, il n’a que eux. Et Macky est dans sa phase de fabrique de l’esclave des maîtres à la tête du Sénégal. Comment ? Vous pensez qu’un détournement de 700 milliards est défendable ? Vous y croyez ? Eh bien allez dans votre défense. On va voir d’ici peu.

      • @Xeme
        L’article 163-bis du Code penal met l’onus sur l’accusé (karim wadd) de montrer des preuves que les preuves du Proc-Spe ne sont pas solides. Pas a moi.
        MON avait fait « ses » revelations sur le magazine Icône après son divorce d’avec wadd repris par Xibar ici: http://www.xibar.net/SENEGAL-devenu-president-Me-Wade-interdit-a-l-opposition-de-manifester-contre-sa-statue_a22891.html.
        C’est sur que tu vas dire que Xibar fait partie de la presse des 100 milles. Pfftttt!!!
        Parlant de legionnaire, il y’a un seul legionnaire, au grade plus elevé que le legionnaire Macky Sall dans la Legion du Deshonneur, qui était allé dans un pays d’un soi-disant ami pour executer une sale besogne sous bonne escorte de l’aviation française. C’est bien la Crapule Wadd: Individu sans moralité, capable des pires bassesses ; canaille (la definition de Larousse pour le mot Crapule).
        100% D’accord avec toi que Macky Sall a ouvert la boite de Pandorra et c’est tant mieux pour notre Senegal deja exsangue de ces regimes de privileges, de predation et de prevarication qui entravent la marche de notre pays. Il n’osera jamais touche a l’article 163-bis et vivement une alternance en 2017 ou 2019 pour le mettre au banc des accuses lui aussi et ses affidés. Le senegal ne s’en portera que mieux. Que Dieu nous preserve d’un retour de la Wadd-Calamity sous toute forme, bien sur.
        Le reste de ton charabia n’est que blah-blah d’un wadolatre qui a encore du mal a s’aligner avec la réalité: le peuple sénégalais a rejeté wadd et sa calamité en mars 2012. Toute entreprise (par la brigade quasi insurrectionnelle de Dr. Malick Dieng avec sa presse des quelques) de re-ecrire l’histoire autrement ne rencontrera que railleries et mépris.

        Cato

        • Est ce que tu m’as lu ? J’ai demandé d’aller faire une déposition à la justice. Donc, j’attendais pas ta réponse, mais ton acte. Et j’espère que tu iras avec ton xibar.net. Ils vont beaucoup rire au Palais.Surtout avec ses articles montés en épingles. Le simple fait d’y lire que c’est Wade qui est à l’origine des événements Sénégal-Mauritanie devait te faire reculer. Mais quand on est formaté….

          • J’ai pas besoin de faire une deposition, moi, surtout pas a cette administration judiciaire qui se plie tirs pour être dans les graces du prince du moment. Et comme celui a ‘décidé’ que’il n’y aura pas de poursuite contre la Crapule, tu vois que je ne vais pas perdre mon temps.
            Je ne peux pas d’ailleurs du fait de la loi Ezzan que la Crapule s’est fait vote pour « effacer » ses crimes est tirs sur les tables.
            BTW, tu deviens de plus en plus ridicule dans tes « efforts » pour contrer la Presse des 100 (imaginaires) (TM). Mais comme dans vos cercles le ridicule ne tue pas, longue vie a toi and happy new year.

            Cato

  15. De ce texte de MON, je note la non allusion à la légion d’honneur de Macky. Pour moi c’est enlever tout un pan de son histoire, ce qui empêche de comprendre cette histoire et c’est qui fait gober beaucoup de mensonges à beaucoup de lecteurs.La vie politique de Macky a basculé quand la France l’a contacté pour lui mettre une légion d’honneur au cou. Dés cet instant il ne restait qu’à trouver un prétexte pour quitter le Wade et le PDS. Comme Idrissa Seck en 2007, l’Occident qui tenait à revenir à la première loge de l’économie sénégalaise a misé sur Macky. Idy étant apparu moins malléable, la France a changé de jokker.

    http://yveslebelge.skynetblogs.be/archive/2008/09/25/l-apres-wade-au-senegal.html

    C’est parce que Macky était à la recherche d’un prétexte que la France l’a aidé avec ce qu’elle sait le mieux faire: monter des bulles médiatiques. La convocation de Karim devait être l’occasion en or d’accélérer le débauchage de Macky.C’est parce que cette opportunité a été mal montée qu’il est possible de déceler des failles qui permettent de comprendre le jeu. Macky a eu à dire qu’il n’a pas convoqué Karim. Il a eu à dire qu’en tant que président de l’assemblée, lorsqu’un autre député émet un désir qu’il trouve normal, il cautionne. C’est tout ce qu’il a eu à faire. Vous m’accorderez qu’il n’est pas toujours facile de retrouver les archives. Mais j’ai pu trouver un texte du Quotidien qui parle du convocateur de Karim. Je souligne que le même Quotidien qui défendait hier que le convacateur de Karim, toute honte bue, a remplacé Macky, qui défend aujourd’hui que Macky a eu des problèmes pour avoir convoquer Karim. C’est pour quoi je conseille de conserver vos journaux et de ne pas les déchirer après lecture.

    http://www.infosen.net/spip.php?page=imprimir_articulo&id_article=1227

    Si Macky dit qu’il n’a pas convoqué Karim, même si la terre entière répète que Macky l’a convoqué, je préfère ne pas y croire. Ce que les sénégalais ont vécu pour avaler un aussi gros mensonge, c’est ce que j’appelle les bulles médiatiques montées en mousse. Il y en a eu des milliers pour la diabolisation de Wade et des milliers d’autres pour la fabrique d’un dieu nommé Macky Sall.
    J’ajoute un autre texte qui rappelle l’argument juridique du PDS, d’alors.Et je précise que le même argument a été validé sous Macky pour éviter l’audit de la Mairie de Fatick. L’assemblée Nationale n’a pas été auditée en 2012. Et le questeur frère du bailleur de Macky (c’est ce qu’ils disent)a sorti le même argument pour justifier la non audition de l’Assemblée.

    http://www.rewmi.com/Convocation-de-Karim-Wade-Doudou-Wade-en-veut-toujours-a-Macky-Sall_a5629.html

    Alors que reste-t-il des arguments de diabolisation de Wade ? Surtout que la loi Sada Ndiaye est toujours en vigueur pour maintenir Niass à carreau ?

    Je redis et répète que Macky a été monté de toute pièces par le lobby France-Afrique,par la même recette qui marche depuis la nuit des temps: la médiatisation. Fut ce la répétition de mensonges éhontés, on réussit quand même à fabriquer avec des gens qui sont prêts à mourir pour ces mensonges. Relisez les expériences des chiens de Pavlov pour comprendre.

  16. @XEME
    Mani les 2 precedentes interventions plus celle ci et les documents attaches ont valeur de chronique
    Ehmon voisin CATO waaye nodefe.j’espere que tu te portes bien.Xeme de tous ceux qui nous attaquent sur la toile j’ai quand memedu respect pour Cato bien qu’egare.Nous devons juste partager avec lui la Wadesie source intarrissable de bonheur intellectuel nous devons travailler a ce genre de transhumance.sinon il y aura trop de gachis.

    • Grand Seydi,
      Mangui santeu sunu borom bou baax, thanks for asking.
      Pour ta gouverne, j’etais un wadolatre aussi depuis 1988 (criant SOPI chez moi m’a valu de sérieux ennui). Je me rappelle tjrs avoir lu avec bcp d’espoir et de plaisir le concept de shadow cabinet au Senegal (ou a jamais les personnes qu’il faut aux places qu’il faut) eue wadd distillait dans le journal SOPI.
      La désillusion était grande au lendemain de ses 2 premiers secrets en 2000. Mon feu père avait eu raison sur moi concernant son ami.
      Et je dis les choses comme je le vois, grand, je ne suis plus partisan, sauf de Dieu que je remercie de m’avoir délivrer de cette calamité intellectuelle et de nous avoir délivrer de la Wadd-Calamity.

      Cato

      • e-coquille!! il fallait lire comme suivant:
        La désillusion était grande au lendemain de ses 2 premiers décrets en 2000 (ceux nommant son PM Niasse et son Ministre d’état DirCab Seck ndaanane la crapule qui voulait devenir crapule en chef a la place de la Crapule en chef).

        Cato

    • Grand Seydi, woah

      C’est trop généreux de votre part d’avoir du respect pour ma petite personne et de dire ici. Je sais que je ne le mérite point.
      Mais grand je t’accuserai nak si jamais Xeme mourrai (God forbid) dans les prochaines 24 heures d’étranglement. LOL!!!
      BTW, je vous encourage pour la bonne cause casamancaise (herding cats is never an easy thing) et je suis un sympathisant qui voudrait bien contribuer a l’edifice. Pour l’instant aller en paix avec mes prières (d’un tieddo avec un kourous qui n’a que 3 perles et un alouwa avec 3 araff, mais bon on essaie de se bonifier chaque jour meme on en rate bcp d’occasion).
      Que Dieu vous protege et enlève les entraves a l’éclosion de la Casamance en commandant par l’unite de ses fils.
      Sincerely,

      Cato

  17. Merci au Camarade Xeme d’avoir attiré notre attention sur ces faits qui suivent!

    SUCCESSION ET IMPASSE POLITIQUE : Jeux de couloirs à Paris

    C’est le Paris-Dakar, en version politique. C’est ici que se fera l’arrivée, mais c’est de la capitale française que tous semblent avoir pris le départ. Karim Wade, Macky Sall et Idrissa Seck s’y sont tous signalés récemment. Principaux candidats à l’héritage du Sopi, ils y ont été suivis par Wade en personne. Quels peuvent être les des¬sous de ce ballet diplomatique au pays de Sarkozy ? Et pourquoi, après l’avoir relégué au second plan au nom de l’américanophilie de Wade et de dubaÏsation du pays, l’Hexagone suscite-t-il à nouveau autant d’intérêt chez les sopistes ? Éléments de réponse.

    L’opinion de Paris serait-elle si importante sur la vie politique sénégalaise ? A bien décortiquer les récents voyages de person¬nalités politiques sénégalaises en Hexagone et les feuilles d’audience du président fran¬çais, ces derniers temps, on est tenté de le croire. Karim Wade, Macky SaIl et Idrissa Seck, tous prétendants à l’héritage du Sopi, se sont signalés ces derniers temps dans la capitale française. Suivis par le Pape du Sopi en personne, reçu en audience à l’Elysée le 9 septembre dernier.
    On aura remarqué que les partisans de Karim Wade ont rendu compte de l’au¬dience accordée à ce dernier par Nicolas Sarkozy avec des trémolos à la voix. Tout comme le camp de Macky SaIl a bien manœuvré pour donner un cachet officiel à la visite de celui-ci à l’invitation du séna-teur français, Alain Lambert. Enfin, pour boucler la boucle, c’est le président Wade himself qui interrompt ses vacances sur les bords du Lac Léman, en Suisse, pour un rapide aller-retour à Paris. Juste pour ren¬contrer Sarko. De quoi croire que Paris est à nouveau un passage obligé pour les prin-cipaux protagonistes à l’héritage politique de Wade.
    Et Wade zappa la France …
    Ce scénario n’était pourtant pas prévisible, tellement Paris semblait en perte d’in¬fluence au Sénégal après l’alternance sur¬venue en mars 2000. Pour cause d’américa¬nophilie du successeur de Diouf, l’Hexagone est en effet vite relégué au second plan au profit des Etats-Unis. De sorte que Paris finira par ne plus avoir la moindre prise sur la nouvelle classe diri¬geante, encore moins sur la vie politique sénégalaise.
    Mieux, en raison de ce que certains appel¬leront la « diplomatie du dollar », les nou¬velles autorités ne s’embarrassent guère de l’amitié séculaire avec la France. Elles recentrent leurs alliances vers les pays du Golfe, plus prompts à lâcher les pétrodol¬lars, avec comme conséquence d’éloigner un peu plus Paris de tout ce qui se trame à Dakar.
    Mais pour bien comprendre comment on en est arrivé à ce désamour entre le Sopi et l’ancienne puissance colonisatrice, il faut remonter à la visite de Wade à l’Élysée en juillet 2004. A l’époque, l’intrusion de Paris dans le jeu politique national, à travers le communiqué de l’Elysée sanctionnant l’en¬tretien entre Wade et Chirac, n’avait pas été du goût de Dakar. Publié sur le site Internet de l’Elysée le 24 juillet 2004, ce communi¬qué, peu amère pour Wade, comprenait quatre paragraphes résumant le contenu des entretiens entre les deux hommes. Mais le dernier de ces paragraphes qui était le plus essentiel. Qu’y lisait-on ? « Après avoir marqué l’appréciation de la communauté internationale à la suite de l’abolition de la peine de mort au Sénégal, le président de la République (NDRL : Jacques Chirac) s’est enquis du sort de M. Madiambal Diagne, directeur du journal « Le Quotidien », en rappelant l’attachement de la France au respect des droits de l’homme et en particu¬lier à la liberté d’expression ».
    Cette claque-là était très dure à avaler. Car non seulement, ce fut la première fois qu’un chef d’État sénégalais était traité de la sorte à l’Elysée. Mais, pire, en rendant compte de l’issue de cet entretien dans son édition du 24 juillet 2004, Le Figaro s’était permis de titrer: « Wade tancé à Paris sur la liberté d’expression ».
    Certes, une fois sortie de cette audience, Wade s’était empressé d’annoncer sur le perron de l’Elysée l’abrogation du fameux article 80 qui avait valu à Madiambal son emprisonnement. Mais, il n’en avait pas moins au travers de la gorge les termes tout sauf diplomatiques de ce fameux communi¬qué de l’Elysée.
    Le successeur de Diouf attendait sans doute de Paris qu’elle lui démontre tout son sou¬tien et lui témoigne de plus d’affection, sinon autant qu’avec les dirigeants du défunt régime socialiste. Hélas, il n’en sera rien. Chirac ne mettra même pas un bémol dans ses relations particulièrement chaleu¬reuses avec Diouf, comme il le démontra du reste en pesant de tout son poids dans l’élection de ce dernier à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie.
    Est-ce donc par dépit amoureux vis-à-vis de l’ancienne puissance coloniale ou par option stratégique que Wade et son régime s’étaient détournés de la France ? Pour rap¬pel, lorsque Bush était reçu au Sénégal le 7 juillet 2003 avec tous les honneurs dus au président de la première puissance mon¬diale, les autorités sénégalaises program-maient dans le même temps l’expulsion de ressortissants français en situation irrégu¬lière. Et ce, en réplique aux vols charters initiés par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur. De même, les décisions « suspectes » rendues par la Justice sénéga¬laise au profit d’hommes d’affaires sénéga¬lais en conflit avec des entreprises ou filia¬les françaises (Abdoulaye Dieng contre SDV, Ady Niang contre la SGBS) feront grise mine à Paris. Tout comme la conces-sion du terminal à conteneurs du Port de Dakar à Dubaï Port World au détriment du français Bolloré. Objet de toutes ces repré¬sailles au plan économique de la part des libéraux, la France était également restée tout ce temps-là en marge de la vie politi¬que sénégalaise. Jusqu’à ce qu’elle ait repris dernièrement la main.
    Les dessous d’un retour au premier plan
    En se rendant récemment à Paris, après que Karim Wade et Macky Sall se soient dépla¬cés dans la capitale française dans un inter¬valle d’à peine deux semaines, le Président Wade consacre le retour en première ligne de l’Elysée dans la vie politique sénéga¬laise. L’a-t-il seulement fait de gaieté de cœur? Rien n’est moins sûr.
    Il semble en effet que c’est plutôt Paris qui a subtilement manœuvré pour reprendre et sa place et la main dans un pays qui com¬mençait à échapper complètement à son influence. Et ce en dépit du fait qu’avec pas moins de 250 implantations au plan écono¬mique dont la moitié sous forme de filiales de grands groupes et l’autre moitié sous forme de Pme, la France pèse en gros plus de 1000 milliards de chiffres d’affaires. Ce qui représente une contribution substan¬tielle en termes de valeur ajoutée au Pib national.
    Peut-être s’est-on donc rendu compte du côté de l’Elysée que ce poids économique de la France au Sénégal était si dispropor¬tionné par rapport à son influence politique réelle qu’on s’est avisé de reprendre l’ini¬tiative. Et l’on peut remarquer, à ce propos, que c’est aussitôt après avoir élevé le prési¬dent de l’Assemblée nationale, Macky Sall, au grade de chevalier de la Légion d’hon¬neur française que Paris s’était automati¬quement invitée dans le débat politique au Sénégal.
    Manifestement, ce choix sur Macky Sall pour une distinction aussi prestigieuse ne doit rien au hasard. En honorant ce dernier après qu’il eut fini d’être indexé par le camp présidentiel comme un rival de Karim Wade, Paris a-t-elle voulu régler des comptes? Et faire payer à la famille Wade de l’avoir longtemps snobée et d’avoir sérieusement menacé les intérêts français avec ce que certains ont appelé la dubaïsa¬tion du pays? Certes, on a toujours dégagé en touche dans les milieux diplomatiques français à Dakar. Seulement, ce choix sur Macky après l’épisode de la convocation de l’Anoci par la commission des finances de l’Assemblée avait tout d’une prise de posi¬tion dans la querelle de succession au sein du Pds.
    En tout cas, il avait été prêté au très réseauté homme d’affaires français Vincent Bolloré d’avoir proféré en privé des mena¬ces de représailles contre le Conseiller spé¬cial du président Karim Wade. Lequel a toujours été considéré, à tort ou à raison, comme le précieux « agent de propagande » des Dubaïotes dans le dossier de conces¬sion du terminal à conteneurs. Faut-il donc voir à travers l’adoubement de Macky Sall par la France la revanche du puissant patron de SDV contre le patron de l’Anoci ?
    Il est évident qu’à défaut d’être parrainé officiellement par la France, le président de l’Assemblée et ex-numéro deux du Pds a vu son aura internationale augmenter sensible¬ment grâce au précieux coup de pouce de certains milieux français. Au grand dam, bien évidemment, du clan Wade. D’autant que, pour ne rien arranger, les relations entre Wade et certains de ses vieux amis français comme Alain Madelin ne semblent plus tout à fait au beau fixe. En témoigne la récente désapprobation de celui-ci quant à une succession de son ami de Président par son fils. Alors, après avoir délaissé la France au profit des Etats-Unis et des monarchies du Golfe, les Wade, père et fils se seraient-ils enfin aperçu qu’ils avaient perdu beaucoup de terrain en Hexagone ? Ceci pourrait être l’explication en tout cas de l’opération séduction lancée à présent en direction de l’Elysée. D’autant que son actuel locataire, Nicolas Sarkozy, tout comme l’homme d’affaires Vincent Bolloré, pourrait lui aussi ne pas avoir digéré certaines relations d’affaires du fils du Président. Karim Wade a toujours tra¬vaillé en effet en parfaite intelligence avec l’homme d’affaires marocain Richard Attias. Celui-là même qui a réussi la prouesse d’avoir supplanté Sarkozy dans le cœur de l’ex-Première Dame, Cécilia. Sans doute le président français ne pouvait-il pas pardonner facilement à l’ Anoci et à son patron d’avoir en partie enrichi celui qui lui a finalement ravi son ex-épouse. L’audience accordée par Sarkozy à Karim Wade le 26 août dernier, puis celle entre le locataire de l’Elysée et Wade père, le 9 sep¬tembre ont-elles réellement permis de dissi¬per tous ces ressentiments? C’est là tout l’enjeu de ce regain d’intérêt envers l’Elysée. Pourvu que Paris soit à présent bien disposée à jouer le jeu après avoir avalé bien des couleuvres

  18. Faire semblant ou ignorer que le Président WADE est et reste toujours le Secrétaire Général du PDS, c’est continuer à entretenir cette partition de la communication qui maintient les Sénégalais en campagnes électorales permanentes? Qui ignore que le Président WADE a nourri beaucoup de patience et de hauteur en ne répondant pas depuis bientôt vingt (de mars 2012 à décembre 2013) et un mois aux provocations, injures, ragots et tâtonnements qui caractérisent le régime de Macky? Franchement, devrions-nous laisser Macky emprisonner tout le Sénégal sous prétexte d’avoir gagné les élections et qu’il instaure un climat d’appauvrissement de ses compatriotes sous prétexte de justice à laquelle lui et les siens ne se soumettent pas? Alors, quel est le sens de la démocratie et de l’opposition dans un pays qui revendique cette forme de combat républicain sans armes meurtrières? De grâce, observons et analysons les enseignements de l’histoire récente en Algérie, Tunisie, Egypte; pays dans lesquels l’opposition a gagné les élections mais où les gagnants ont décidé de museler et de détruire les nouvelles oppositions. En conséquence, à moins que nous soyons de mauvaise foi ou que nous nous sentons supérieurs aux autres peuples qui ont eu des expériences désastreuses et nous dire, cela ne nous arrivera jamais. Si Macky a gagné les élections et qu’il monopolise tous les moyens de l’Etat; mais au moins qu’il permette aux opposants d’avoir un espace de liberté, de communication et de manifestation. Vouloir réduire l’intervention du Président WADE à la seule défense de M. Karim WADE est une malhonnêteté intellectuelle car qui ignore que le premier pôle de concentration de la haine a été M. Karim WADE et dont le refus au machin, la CREI aurait été une erreur politique énorme. Et parmi les anciens ministres qui sont accusés, il est le seul à être détenu par le machin dans la pure tradition Stalinienne; en effet, le refus des anciens ministres à ne pas reconnaitre la CREI (Comité des Rancuniers de l’Etat pour l’Injustice) peut passer inaperçu alors que celui de M. Karim WADE, bien qu’il sache que du point de vue du droit, il n’est qu’un otage, il a tout de même laissé le BENNO BOKH IGNANE AK SOKHOR se prendre dans son propre piège. Alors, comment se défaire de l’arroseur arrosé; c’est toute la question et l’intelligence que ni les YOKOTE YOKOTES, ni les sbires du machin ne trouvent la solution. Il y a tout de même, en embuscade, les chefs de partis de la « coalition  » qui en veulent au Président WADE de ne leur avoir pas permis de réaliser le rêve de leur vie, devenir président de la république. Ils en veulent à Macky pour les avoir trahi deux fois; d’une part de ne s’être pas associé aux lancées de pierres à la place de l’obélisque et d’autre part de n’avoir pas renier la présence du Président WADE entre les deux tours de mars 2012. Vu leur âge, ils nourrissent la revanche d’un baroud d’honneur à mettre leurs poulains au pouvoir avant de tirer leur révérence et dormir tranquille. Pour arriver à tels résultats, il faut que Macky échoue en l’incitant dans des directives de de vengeance et de décapitation de l’opposition, PDS. Ce couteau à double tranchant est leur ultime espoir. Mais pour réaliser cet exploit, le Sénégal et les Sénégalais devraient subir par leur cynisme diabolique cette punition dont ils sont les principaux auteurs. Mais réussir ce calcul ne sera pas facile pour ces nains de la politique, nous leur barrerons la route tant que nous vivrons. Vive le Sénégal, vive la démocratie et vive l’Etat de droit sans le machin, la CREI. Merci au Président WADE d’avoir donné le coup d’envoi des actions citoyennes.

  19. L’Africain est un peu bizarre! revendiquer un droit est assimilé soit à un trouble à l’ordre publique pour les gouvernants ou pour certains de ceux qui sont concernés par la revendication pour une rébellion de mauvaise foi ou une action politique au bénéfice d’une opposition qui n’a pas le droit d’exister. C’est ainsi que nous remarquons des revendications qui ne s’orientent pas pour une égalité de droit entre groupes de citoyens mais plutôt la confiscation des droits de ceux qui en possèdent, afin que tout le monde soit au même niveau d’indigence et de pauvreté. On peut résumer ce slogan des pays sous développés à  » tous pauvres et rien d’autre », c’est à dire, le nivèlement de la pauvreté par le bas de l’échelle. Les corporations Européennes (syndicats) ont abandonné de telles conceptions de revendications depuis les grandes manifestations contradictoires corporatistes de 1936. Il est temps que nous apprenions de l’histoire de ceux que nous imitons dans leur lutte d’amélioration de leurs conditions de vie. Que ceux qui ont les moyens de faire face à l’augmentation des tarifs soutiennent ceux qui n’en ont pas serait plus logique pour une population qui se dit éduquée et démocratique. D’ailleurs, il ne m’étonne pas que certains étudiants aient cru que toutes les familles Sénégalaises soient à mesure de faire face à l’augmentation des tarifs; puisque nous méconnaissons gravement notre propre pays par ses régions. Je sais que des élèves de classes de 4° ou de 3° secondaire ont séché des cours parce que leurs parents n’ont pas pu s’acquitter de 3000 ou 4000 francs CFA pour leurs inscriptions. J’ai vécu l’extrême en étant témoin d’un renvoi d’une petite fille de CE1 dont les parents manquaient de 1000 francs pour payer son inscription au village. Je sais de quoi, je parle pour nous qui aidons les enfants des pauvres familles des villages, du cours d’initiation (C.I) à l’université et il ne s’agit pas d’une seule personne en charge mais de plusieurs écoliers. De grâce, luttons ensemble pour améliorer notre sort et revendiquons des droits pour alléger nos charges, surtout le moment où aucun Sénégalais n’a plus le droit d’être riche. Vive le Sénégal, vive la démocratie et vive l’Etat de droit.

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