Un ingénieur de la diaspora crée une voiture et annonce l’inauguration de l’avion « SAKALIBA 1.1 »

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« La créativité c’est percer le banal pour trouver le merveilleux » affirmait le journaliste et commentateur politique Bill Moyers . Cette belle citation est bien illustrée par l’inventeur Baila Ndiaye . De sa voiture de fil de fer , Baila Ndiaye est passé à la vitesse supérieure : il crée une voiture . En effet , ce consultant industriel résidant à Strasbourg, en France , est le premier sénégalais à inventer une voiture . Curieux , persévérant , Baila Ndiaye sera certainement le premier sénégalais à créer « un avion ULM» . Sa capacité intellectuelle a aguiché peut-être Me Abdoulaye Wade qui s’est entretenu avec ce grand monsieur à l’occasion d’une audience . Xalima vous dévoile le sénégalais de la diaspora doté d’une capacité créative inouïe .

gé de 52 ans, Baila Ndiaye est un consultant industriel qui dirige une entreprise d’ingénierie à Strasbourg qui est spécialisée dans la maintenance électronique avec une branche qui réfléchit à des solutions machines, en direction des pays du sud. Panafricain, Baila Ndiaye occupe aussi un poste de manager à « Thies Industry Motors Team ». En 2011 , sa « Syndiely » voit le jour . Syndiely est le nom de sa voiture créée . Syndiely est le prénom aussi de la fille de Me Abdoulaye Wade . Sur le choix du nom , le génie s’explique :


Baila Ndiaye n’a pas caché son admiration pour Abdoulaye Wade qu’il considère comme « un monument de dignité , de fierté et d’honneur» . Il affirme « Abdoulaye wade est un homme libre »

« Un beau matin il m’est venu cette idée saugrenue de voler comme les oiseaux » tels sont les mots de Baila Ndiaye . Audacieux , il nous dévoile son projet : créer un avion. Méticuleux , Baila Ndiaye nous donne plus une précision « l’avion est un Ultra Léger Pendulaire (ULM) » . Un ULM est un aéronef sustenté par une voilure rigide qui se pilote par déplacement du centre de gravité. L’ingénieux ingénieur informe avec certitude « c’est fort possible que le vol inaugural de l’avion ait lieu en décembre ».Il poursuit « à l’occasion du vol vole inaugural , il décollera du monument de la renaissance. » Eh oui ! Le génie tient bien ce projet à cœur .

Oumar Bâ
Correspondant Xalima Paris

4 Commentaires

  1. « Le défi, c’était de faire ce qu’on voulait avec ce qu’on avait, uniquement avec qu’on avait. »
    J’en suis ému !

    S’il était possible d’ériger ce principe en doctrine pour le développement du Sénégal et de l’Afrique et arrêter de penser que pour nous sortir, nous devons éternellement tendre la main et attendre que les autres nous portent secours.

    Si Baila Ndiaye avait président, premier ministre ou ministre d’importance dans le gouvernement, on aurait sans doute pas recour à la France en septembre 2013 pour réparer le fameux « tuyau de Keur Momar Sarr » ! Il aurait trouvé une solution en puisant dans ses propres ressources intellectuelles et dans celles de ses compatriotes et nous aurait épargné le ridicule spectacle d’un président et de son PM « Mimi » débarqués sur les lieux en treillis !

    Baila Ndiaye n’aurait jamais recouru à des Turques pour construire un centre de conférences. Il n’aurait jamais fait appel à des Marocains pour construire des immeubles à Pompiers ni à Diamniadio. Il n’a pas besoin des Marocains pour nous vendre des véhicules (camions) qu’ils ne construisent pas eux-mêmes, mais les importent d’Asie, les montent au Maroc (créant et laissant ainsi la valeur ajoutée chez eux) pour ensuite nous les refouler à des prix exorbitants qui frisent la raquette.

    Pour tous ces projets et tant d’autres, il ferait ce que nous voudrions avec ce que nous avons en ressources humaines, matérielles et financières.

    C’est révoltant de constater que ce personnage et ses semblent vivent presque dans l’indifférence générale des médias et des autorités !

  2. « Le défi, c’était de faire ce qu’on voulait avec ce qu’on avait, uniquement avec qu’on avait. » J’en suis ému !

    S’il était possible d’ériger ce principe en doctrine pour le développement du Sénégal et de l’Afrique et arrêter de penser que pour nous sortir de la misère, nous devons éternellement tendre la main et attendre que les autres nous portent secours.

    Si Baila Ndiaye avait été Président, Premier ministre ou ministre d’importance dans le Gouvernement, on aurait sans doute pas recour à la France en septembre 2013 pour réparer le fameux « tuyau de Keur Momar Sarr » ! Il aurait trouvé une solution en puisant dans ses propres ressources intellectuelles et dans celles de ses compatriotes et nous aurait épargné le ridicule spectacle d’un président et de son PM « Mimi » débarqués sur les lieux en treillis !

    Baila Ndiaye n’aurait jamais recouru à des Turques pour construire un centre de conférences, ni à des Marocains pour bâtir des immeubles à Pompiers et Diamniadio. Il n’aurait pas besoin non plus des Marocains pour nous vendre des véhicules (camions) qu’ils ne construisent pas eux-mêmes, mais les importent d’Asie, les montent au Maroc (créant et laissant ainsi la valeur ajoutée chez eux) pour ensuite nous les refiler à des prix exorbitants qui frisent la raquette (ne sont-ils pas de mèche avec les autorités pour nous dépouiller ?).

    Pour tous ces projets et tant d’autres, Baila Ndiaye ferait ce que nous voudrions avec ce que nous avons comme ressources humaines, matérielles et financières.

    C’est révoltant de constater que ce personnage et ses semblent vivent presque dans l’indifférence générale des médias et des autorités !

  3. Avec un peu plus d’imagination, cet ingénieur aurait pu demander aux Sénégalais désireux d’acquérir une de ses inventions dont je suis informés depuis plus de dix ans de préfinancer l’achat pour l’encourager ! C’est trop long, depuis que nous attendons cette voiture et ce ULM ! Si ce monsieur voulait promouvoir ses inventions dans d’autres pays, en particulier l’Allemagne, il aurait été mis devant la scène médiatique!

  4. Sans doute Maîmoune , dites vous simplement qu il n est jamais trop tard . Tout d abord , nous avons fait la preuve de notre savoir faire et nos prototypes sont accueillis avec respect et admiration partout à travers le monde . Nous avons également réussi à briser les barrières mentales qui entravent l expression du génie et de la créativité de notre âme noire . Devant nos réalisations concrètes et symboliques à plus d un titre , ce sont nos complexes qui disparaissent . Petit à petit , nous regagnons l’estime de nous mêmes et c est déjà là une grande victoire qui est de bonne augure pour l espoir de lendemains meilleurs .
    Oui , on en est pas encore aux unités industrielles génératrices d emplois , de richesses et de progrès social .
    et alors ? Des propositions très très intéressantes de partenariats me sont régulièrement soumises seulement j écarte systématiquement toutes celles qui ne servent pas l Afrique ou qui n émanent pas d Afrique .
    Ce n est pas parce que L AFRIQUE est sourde que j arrêterai de lui parler , ce n est pas parce qu’elle est aveugle et ne regarde pas la valeur de ses enfants que j’arrêterai de lui montrer . Je lui laisse le temps tout en continuant mon chemin . Je rêve vraiment d’une Afrique , restaurée dans sa dignité et dans son honneur par le travail de ses enfants . Voila tout le sens de mon combat .https://www.facebook.com/baila.ndiaye.9

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