VENDREDI NOIR A DAKAR Deux morts, un rescapé : la psychose des crimes rituels ne retombe pas…

 – Trois mystérieuses affaires criminelles secouent Dakar ce vendredi 09 mars. Alors que la campagne électorale pour le second tour de la présidentielle a démarré depuis trois jours, ce qui ressemble fort à des crimes rituels a ému : un corps sans tête rejeté par la mer, un cadavre dans une maison abandonnée, tentative d’égorgement…

Trois morts inexpliquées en une journée : ce vendredi 09 mars dans la matinée, un homme d’une vingtaine d’années a été retrouvé sans vie dans une maison abandonnée de la Medina, à la rue 1 Angle 8. Les supputations alleiunt toujours bon train à ce sujet alors que la police de la Medina a ouvert une enquête.

Un peu plus tôt ce vendredi, à l’aube, des joggers avaient découvert le corps mutilé d’un homme d’âge mûr, sur la plage de la cité Gadaye, à Guédiawaye. Il lui manquaient sa tête et ses deux jambes.

Le cas le plus tragique reste ce jeune garçon, retrouvé, la gorge entaillée, comme si on avait voulu l’égorger, à Ouakam, en milieu de journée. Il vivait encore quand, un vigile l’a vu gisant dans une mare de sang, dans une ruelle. Avait-il été abandonné sur les lieux ? Ses agresseurs ont-ils été dérangés dans leur macabre besogne, au point qu’ils n’ont pas eu le temps de le tuer ? Toujours est-il qu’alertés, les sapeurs-pompiers ont pris du temps pour arriverr sur les lieux. Une voisine a alors pris sur elle-même de le conduire à l’hôpital militaire de Ouakam (IHO), où il était aux urgences vers 15 heures, entre la vie et la mort.

Au cours de la campagne électorale, le corps d’un adolescent avait été retrouvé tué dans des conditions non encore élucidées au cimetière de Soumbédioune, à Dakar. A Mpal, près de Saint-Louis, dans le nord-ouest, le foyer religieux fondé par El Hadj Rawane Ngom, a vécu dans la hantise : plusieurs disparitions d’enfants y ont été signalés. Les premiers témoignages recueillis par la presse, la semaine dernière, avaient fait été d’une mystérieuse 4X4…