[Vidéo] Décryptage: Le Benno Bokk Yaakaar a-t-il un avenir?

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[Vidéo] Décryptage: Le Benno Bokk Yaakaar a-t-il un avenir?

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2 Commentaires

  1. « Le bon élève de la francophonie » maintient son sommet en 2014. A contrario, les élections municipales : « ça se discute ».

    Trois options majeures préoccupent essentiellement Macky Sall : le sommet de la francophonie, les audits audibles à haut débit et le procès d’Hissène Habré, l’ancien président du Tchad. Les préoccupations des populations sénégalaises semblent être reléguées au second plan. Nous en avons pour preuve le report proposé par ses proches collaborateurs. Cela est révélateur de son état d’esprit. Pour le cas d’Hissène Habré, les spécialistes se sont exprimés suffisamment sur la question. Parlons maintenant du report des élections municipales distillé dans les consciences, tendant à préparer les esprits, de façon à baliser le terrain !
    Peu importe que le renvoi du calendrier républicain ne soit pas négociable, le totalitarisme imprime sa marque ! Les sentinelles de la république « touche pas à mon calendrier républicain ! ». Comme la prunelle de nos yeux, nous tenons aux élections municipales de mars 2014 ! Après les nominations bidon, qui vont crescendo, place, maintenant au report inavoué des élections municipales, en attendant celui des présidentielles probablement reportées, à l’horizon 2019. En contrepartie, qu’il neige, qu’il pleuve, il fait vent debout : « Le bon élève de la francophonie » prépare minutieusement son sommet en 2014. C’est la rupture sous l’ère macky-sallienne, estampillée : « bonne gouvernance ».
    Curieusement, d’ici 2014, aucun couac ne sera repérable publiquement pour un report de la francophonie. Et pour cause.
    Idrissa Seck sur le report des locales: « Le calendrier républicain doit être sacré et protégé ».
    En langage crypté, il résiste, démontre admirablement, en filigrane et dénonce entre les lignes, une violation du calendrier républicain. Il est mesuré dans son discours rassembleur, courtois, mais demeure très ferme. Sur ce plan là, il apparaît nettement comme le porte étendard de tout l’échiquier politique. Il est libre et dispose d’une crédibilité avérée, plus que tout autre, qui fait de lui le chef charismatique, présumé de toute l’opposition. Quoiqu’on puisse dire, jusqu’ici, il est le seul opposant réel, qui prend ses distances vis à vis d’un pouvoir totalement arrogant, versatile, qui s’autorise tout. Le pds, lui aussi, malgré ses déconvenues arbitraires, dont il est éloquemment victime, combat ouvertement contre ce qu’on pourrait appeler, raisonnablement, la tyrannie rampante, suffocante, d’une chasse aux sorcières, ciblées. Mais tout le reste se tient en carpes avec une remarquable inertie, par manque de courage politique, face à l’hégémonie démesurée d’un pouvoir revigoré, amateur et revanchard, excellant lamentablement dans la vantardise titanesque, et qui prouve son incapacité à résoudre les problèmes réels des populations lassées et laissées pour compte.
    Nous ne sommes ni des veaux, ni des moutons tondus. Le report des élections municipales n’est pas négociable. Sur ce point là, Macky Sall, se garde d’en piper mot. Motus et bouche cousue. Etrange ! Et pour cause. Tel père, tel fils, l’éternel duo infernal. Jean-Paul Dias propose le report d’un an les élections locales de 2014.
    .Le fils, Jean Paul Dias fulmine : « A titre personnel, je considère que, si nous devons reporter les élections locales, seulement pour taire des divergences politiques, cela ne sera pas responsable ». Curieusement, pour autant, sa langue bien pendue, ne l’autorise point à proposer un report éventuel du sommet de la francophonie. On ne papillonne pas avec « le calendrier de l’hexagone ». A chercher dans le secret des dieux. Le retour du bâton fait foi. L’extérieur régente-t-il la démocratie ? Peut- être que la démocratie n’est pas faite pour les africains ?

    A l’inverse, le report probable des municipales de mars 2014, est librement relayé en boucle par la sarabande des talibés-alliés, qui s’en donne à cœur joie. Peut- être que les élections ne sont pas faites pour les africains. Ça se discute. C’est l’éternel entrisme, opportuniste, qui se met à jointure sur la météo du moment, à chaque début de magistrature. C’est navrant et à ne rien comprendre d’une certaine stature de caniveau. Un paysage singulier d’un certain groupuscule d’opportunistes de l’échiquier politique sénégalais, le symbole de la tartufferie, vend son âme, comme du bétail à la pelle au marché. L’ancien président du Sénégal, Abdoulaye Wade, disait à juste titre : « chaque sénégalais a son prix »—entendons-nous bien— une caricature, certes, excessive, mais une tragédie réelle, dans notre beau pays. Jean Paul Dias, l’homme par qui le scandale arrive, n’est-il pas la bouche de celui qui jouit du pouvoir du haut de son piédestal ? Nous le croyons dans notre intime conviction. Il y a là, une incongruité manifestement déclarée, pour plaire au locataire en chef du palais.
    En réalité, il n’y a pas de fumée sans feu. Il s’agit là, sûrement d’une commande recommandée en bonne due et forme d’en haut, qui tire les ficelles, derrière les grilles d’un palais. Le silence coupable d’un exécutif bienveillant en témoigne éloquemment. Ne rien dire, c’est consentir. Curieusement, les chantres de la bonne gouvernance, très loquaces sur les audits à géométrie variable, restent muets sur la question de l’heure. Ce n’est pas anodin, tant s’en faut. Ce n’est pas acceptable ! Tout se tient en politique.
    Report des élections municipales de 2014-2015 : le renvoi du calendrier républicain n’est pas négociable ! Le peuple sénégalais, libre, indépendant et souverain, ne peut, en aucun cas, se caler au calendrier obscur d’un président de la république. En toute circonstance, selon son humeur, le président de la république s’autorise tout, s’acharne librement, par l’entregent de la puissance publique contre tout citoyen indocile. A contrario, dès que des voix libres s’élèvent contre l’arbitraire, la servitude, prompte, évoque un acharnement contre un parti, une famille, une dynastie, des courtisans ! … Le discours : « le parti avant la patrie, cache bien le scandale estampillé : bonne gouvernance ».
    Dans quel un pays civilisé politiquement, voit-on un président de la république agir librement en toute circonstance à sa propre convenance ? C’est la preuve matérielle d’une démocratie éternellement obliquée par des dispositifs aléatoires. Un seul homme par sa volonté, dicte son propre calendrier. Un aplomb manifestement injurieux. Un président de la république n’est ni un monarque de droit divin, ni un Commandeur des Croyants, qui a droit de vie ou de mort sur ses sujets. Il doit être nécessairement sous pression totale, tant qu’il est aux manettes. Il doit répondre impérativement à l’attente de ceux qui l’ont élu.
    Nous ne transigeons pas sur cette question fondamentale. Que cela soit clair, qu’il se le tienne pour dit ! Ce que nous avions éloquemment rejeté à Abdoulaye Wade, l’ex candidat de la dévolution monarchique, nous ne devons pas l’admettre pour celui qui a été élu à défaut et par dépit. La liberté d’expression inscrite à la constitution ne peut être un délit, c’est un droit inaliénable, qui doit être appliqué systématiquement à la lettre ! Le président de la république, Monsieur Macky Sall, doit nécessairement s’appliquer à lui-même la même déontologie qu’il donnait à son devancier, son totem naturel, même s’il ne l’avoue pas pour des raisons évidentes.
    On aura beau être courtois jusqu’à une certaine limite, mais lorsqu’il s’agit chaque fois de rajouter à la pelle des couches supplémentaires d’injustices à l’infini, pour nous narguer, comme si cela ne suffisait pas encore, non seulement, nous ne pouvons pas nous inscrire dans ce registre, au risque de nous complaire, mais nous sommes obligés, dans ces conditions, de reprendre du service, tant que cela s’avère nécessaire, pour recadrer ceux qui s’autorisent tout et qui font le contraire de ce qu’ils disent le matin ; tant qu’ils s’évertuent à emprunter la voie obscure . Sur ce plan là, nous sommes incorrigibles. Le report des élections municipales de 2014 : ça ne se discute pas !
    Contrairement à ce qui a été dit, ici et là, nous n’avons jamais été des collaborateurs directs ou indirects, ni des militants de la dernière heure du pds. Nous défendons des principes républicains. Cela étant, nous ne pouvons pas non plus être aux gémonies d’un parti fondamentalement exclusiviste, égocentrique, méprisant et corporatiste ; excellant exclusivement, à la démagogie, à la tromperie, à l’interlope, cette forme de dialectique, tendant à récolter les dividendes d’une politique de la ruse, essentiellement machiavélique. Sous le fallacieux prétexte de la prétendue bonne gouvernance, qui n’engage que leurs propres auteurs, lesquels, d’ailleurs, se contredisent chaque jour que dieu fait, et n’en pensent pas, dans leur for intérieur, un seul mot de ce qu’ils avancent à longueur de journées. Non, nous ne pouvons pas nous laisser emberlificoter, au point de phagocyter nos consciences, pour le bonheur des maîtres des reniements éternels, et pour n’être finalement que des abrutis corvéables à merci, ne marchant qu’aux pas de la dynastique des Faye-Sall, des Gassama et Cie, imbriquée l’une après l’autre !
    Question. Si la république devrait vaciller dans le sens de la monarchie, le ver qui est aujourd’hui dans le fruit, serait-il bien placé ? Qu’ils ne nous mettent pas dans nos gongs ! Non, notre chemin ne peut être que celui de la liberté ! Que cela plaise ou non !
    A défaut de nous apporter la moindre preuve matérielle à nos discours, les adeptes de la soustraction politique des leurres et leurs complices directs ou indirects, ne doivent leur promotion sociale, qu’à la mesure de leur servitude, dans la quelle ils se baignent dans un puits de « takh rip ».
    Report des élections municipales de 2014-2015-« le bon élève de la francophonie » prépare son sommet en 2014 : celui qui veut voyager longtemps, ménage sa monture.
    Celui qui volera un œuf, volera un bœuf. Respecter le calendrier républicain, c’est s’honorer soi-même, en respectant sa parole donnée, en vénérant l’esprit de la constitution, en tenant compte de l’intérêt général du pays. Celui qui reporte les élections municipales, garantira le renvoi des élections présidentielles de 2017 en 2019, par des mécanismes douteux. La rupture s’inscrit dans les faits et non sur des effets d’annonce.
    Le renvoi du calendrier républicain n’est pas négociable ! « Le bon élève de la francophonie » maintient son sommet en 2014. A contrario, les élections municipales : « ça se discute ».
    Le combat continue !
    Ahmadou Diop

  2. La presse sénégalaise est devenue comme la presse ivoirienne du temps de Gbagbo , les ivoiriens ne croient plus a leur presse meme quand ils disent la VERITE . C’est le cas maintenant au Senegal .Notre presse est constamment instrumentalisee par le pouvoir ,les lobbies, les corrompus ( Madiambal Diagne , ameth aidara et autres) , les politiciens en mal de représentativité , les homophobes ,les homosexuels, les religieux , les affairistes ( Mimran ,AMAR, yerim so, etc) ,les promoteurs de lutte , les soit disantes mannequins , les bouffons ( kouthia, mangane, becaye Mbaye etc) , les troubadours et griots ,les chanteurs etc , La SOCIETE civile et que sais je ?
    Pauvre Senegal et ils veulent la DEPENALISATION .FRANCOIS DECLOSET # la grande manup #

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