[Vidéo] Mary Teuw Niane, Ministre de l’enseignement supérieur s’explique.

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[Vidéo]: Invité du 20H avec Mary Teuw Niane, Ministre de l’enseignement supérieur s’explique.


Invité du 20H avec Mary Teuw Niane, Ministre… par dakaractumovie

3 Commentaires

  1. Merci Mr le ministre. A vous entendre parler et voir en action sur le terrain nous savons que vous maitrisez parfaitement ce que le président vous a confié. Nous sommes plus que que convaincus qu’avec vous l’université se posera sur un socle solide et stable tout en gardant une ouverture vers l’horizon. La gestion traditionnelle de l’Université que nous a légué le colon n’est plus à la mode. Cependant, des syndicalistes nuls comme leurs pattes, des politiciens qui regardent à la vitesse de la fourmi, des administrateurs qui volent des biens publics, des enseignants réactionnaires et des étudiants qui dorment sur leurs copies ne peuvent pas comprendre le travail que vous êtes entrain d’abattre. Les dirigeants du SAES, y compris les vieux démons et anciens crocodiles accrochés à leurs avantages au détriment de la communauté estudiantine en particulier et de la société sénégalaise en général, doivent comprendre qu’il est temps de se débarrasser de leurs idées anachroniques qui font sombrer l’Université dans la paresse et la violence. Aujourd’hui nous devons soutenir et accompagner ce Mr qui se bat contre vents et marées sur tous les fronts pour une université nouvelle avec un enseignement de qualité et une formation innovante. Une telle Université est le seul point de passage des hommes et des femmes qui pourront porter l’avenir de notre peuple vers un Sénégal meilleur et une Afrique vivante et vivable.

  2. L’échec des étudiants du premier cycle (1ère et 2ème années) dans les universités
    publiques, particulièrement l’université de Dakar est un phénomène récurrent et qui a
    toujours préoccupé à la fois les étudiants eux-mêmes, les autorités universitaires et les
    pouvoirs publics (PDEF, 2012).
    On mesure l’ampleur du drame qui se joue sur la corniche et en autres lieux quand on
    prend en considération que l’éducation supérieure joue un rôle stratégique dans le
    développement d’un pays. Nous le savons : ce développement affecte tous les domaines :
    individuel, organisationnel, culturel, économique et politique … Étant donné le niveau de
    développement de nos États (un petit nombre d’individus ont accès à une éducation de
    qualité; des institutions d’enseignement conçues et dirigées par une élite qui, jusqu’à
    maintenant, n’a pas su et ou n’a pas pu prendre en charge les aspirations des citoyens, une
    culture complexée, une économie désaxée et des politiques publiques conçues et
    financées de l’extérieur pour une large part), l’éducation supérieure devrait être le levier
    que le pays peut activer pour relever le défi de son développement.
    Dans cet article, nous examinons dans un premier temps l’apport d’une éducation
    supérieure de qualité aux plans individuel, organisationnel, culturel, économique et
    politique. Dans un second temps, nous examinons la piètre performance de nos
    établissements universitaires; en troisième lieu, nous proposons des solutions susceptibles
    d’améliorer la situation actuelle et future.
    1. L’apport d’une éducation supérieure de qualité
    Depuis plusieurs décennies, l’éducation supérieure du Sénégal, surtout au niveau du
    premier cycle est confrontée à des taux d’échec très élevés. Dans certaines facultés, il
    n’est pas rare de voir moins de 20 % d’étudiants qui réussissent en première année.
    Quelle tristesse! Et quels gaspillages sociaux, humains et financiers pour un pays qui a
    tant besoin de ces ressources pour son développement! Le bât blesse d’autant que
    plusieurs recherches concordent et mettent en lumière la corrélation qui existe entre le
    développement d’un pays et la qualité ses ressources humaines. Becker (1993) affirme
    que la qualité de la formation du capital humain est la voie royale vers le développement.
    1Cette formation aurait plus d’impact sur le développement que le total combiné des
    ressources naturelles, de l’aide étrangère et du commerce international (Myers, 1996;
    Banque Mondiale, 2009).
    Pour Pappas (2008), le fonctionnement optimal d’un pays ainsi que son développement
    économique sont tributaires du degré de qualification de ses ressources humaines.
    Hanson, de son côté, (2008), s’appuyant sur les travaux de Linsu Kim (2000), a montré
    qu’il y a une forte corrélation entre la courbe de l’apprentissage et la courbe du
    développement; cette corrélation vaut autant pour l’entreprise que pour le pays dans son
    entièreté. Pour ce chercheur, le niveau de développement technologique et industriel ne
    dépasse jamais le niveau d’expertise des membres de l’entreprise ou du système éducatif
    du pays.
    D’autres chercheurs se sont intéressés de façon spécifique aux bienfaits de
    l’enseignement supérieur :
    a) Au plan individuel, des attitudes humaines seraient modifiées de manière
    positive par la création, la transmission et l’acquisition de nouvelles connaissances
    en psychologie, biologie, sciences religieuses, éthique, histoire, anthropologie
    et philosophie entre autres (Viau, 2009). Le libre exercice de l’esprit, ou, si vous
    préférez, la liberté intellectuelle si caractéristique du monde universitaire, a
    comme conséquence sociale la diminution des préjugés, des superstitions, des
    dogmatismes et des immaturités de jugements (Levin, 2003). De même, il
    existerait une forte corrélation entre l’implantation d’une éducation supérieure de
    qualité et la diminution de la mortalité infantile, la mortalité maternelle, et le
    manque criant d’hygiène (Banque mondiale, 1991).
    b) Au plan organisationnel, les enseignements et les recherches en sciences
    sociales et en sciences du comportement modifient sensiblement la qualité des
    organisations et des harmonies au sein de la société (Morgan, 2002 ; Unesco,
    2005; Leclerc, 2008). Il existe une corrélation statistique entre le taux de scolarité
    universitaire et les indicateurs de bonne gouvernance (Bloom, 2006; Emery,
    2011).
    2c) Au plan culturel, les recherches et les apprentissages de pointe sur les secteurs
    les plus variés de la culture humaine enrichissent les systèmes de valeurs, les
    normes, les choix et attitudes collectifs (Dill et Sporn, 1999). En outre, la grande
    expertise et l’excellence en recherche au sein d’une société contribuent à son
    prestige ainsi qu’à sa performance dans la lutte pour le développement
    (McMichael, 2009).
    d) Au plan économique, la nouvelle économie a comme premier facteur de
    production la matière grise des êtres humains : leur savoir (Copeland, 2003 ;
    Joshua, 2006). Et les universités sont les lieux privilégiés de l’éclosion de ce
    savoir (Unesco, 2008). Il existe également une corrélation entre l’éducation
    supérieure de qualité et l’entreprenariat : le diplômé de l’éducation supérieure est
    souvent plus apte à créer des entreprises de qualité et les entrepreneurs plus
    instruits créent plus d’emplois que les entrepreneurs moins instruits (Bloom et al.,
    2006).
    e) Au plan social, l’accès à l’éducation supérieure entraîne une élévation du
    niveau intellectuel, culturel et souvent économique des individus. Par
    conséquent, elle contribue à la hauteur de la pyramide sociale et stimule la
    mobilité vers le sommet de cette pyramide (Nowotny, 1995). En outre, la
    présence même des universités crée des emplois, contribue à l’urbanisation,
    stimule la consommation, et entraîne des améliorations sociales locales et
    régionales (Levin, 2003 ; Unesco, 2008; OCDE, 2010).
    f) Au plan politique, les innovations technologiques modifient les politiques
    économique, culturelle, éducationnelle et autres (Levin, 2003). La présence de
    spécialistes et de «think tanks» parmi les acteurs politiques bonifient la
    formulation, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques de divers ordre; on
    note le même effet bénéfique dans la recherche des solutions (Lemieux, 2002).
    La majorité des changements sociaux apparus dans les politiques publiques sont
    dérivés des recherches effectuées dans les universités ou par ceux et celles
    formés à l’université (Bowen, 1977).
    3Comme on peut le constater, un enseignement supérieur de qualité constitue un enjeu
    majeur pour le développement d’un pays. Alors, comment expliquer l’incapacité de nos
    universités à assurer la réussite du plus grand nombre d’étudiants? Comment pouvonsnous
    nous payer le luxe de ne pas mettre en valeur le potentiel de si nombreux citoyens?
    Est-ce là une fatalité? Il n’est pas question ici de trouver un bouc émissaire et nous
    savons de façon certaine que les facteurs liés aux échecs répétés des étudiants sont
    nombreux. Cependant, nous examinons ceux, parmi ces facteurs, qui sont contrôlables
    par l’institution universitaire, qu’il s’agisse des politiques d’accueil ou encore de celles
    relatives aux approches pédagogiques utilisées par les enseignants.
    2. L’échec ou la réussite scolaire : les facteurs liés à l’université
    Plusieurs recherches ont été consacrées aux approches adoptées par les universités pour
    favoriser la réussite scolaire des étudiants. Puisque l’éducation supérieure est considérée
    comme un facteur important pour la promotion de la citoyenneté et de la cohésion
    sociale, ces recherches ont identifié ce que les universités pouvaient offrir aux étudiants
    pour accroitre leurs performances scolaires.
    Ainsi, Yorke et Thomas (2005); OCDE (1997, 1999, 2006) ont examiné les politiques
    de 150 universités à travers le monde qui se démarquent des autres en termes d’accès, de
    rétention et réussite des étudiants issus de milieux défavorisés ou de ceux qui éprouvent
    des difficultés dès leur entrée à l’université. Ils ont identifié que ces universités avaient
    une approche centrée sur l’étudiant. Ces universités offrent d’emblée du soutien pour la
    préparation à l’entrée à l’université. Dès le début des études, ces universités ont, entre
    autres, des services d’aide pour les étudiants qui éprouvent des difficultés, une
    organisation du curriculum qui réponde aux besoins des étudiants; des dispositifs
    d’insertion sont mis en place, un soutien financier, sous forme de bourses ou prêts, est
    disponible dès la première semaine d’étude.
    À l’occasion d’une étude réalisée dans une université de Norvège, Helgesen (2012) met
    4en relief la satisfaction des étudiants, leur perception de la réputation de l’université et
    leur loyauté envers leur université. L’étude conclut que 1) la satisfaction est
    positivement reliée à la loyauté à l’université, 2) la perception que les étudiants ont de la
    réputation de leur université est positivement reliée à la loyauté de l’étudiant et 3) la
    satisfaction est positivement reliée à la perception de la réputation de l’université. Ce
    chercheur incite les universités à sonder les étudiants quant à leur satisfaction à l’égard
    de l’institution, quant à leur perception de la réputation de l’institution ainsi qu’à leur
    loyauté. Ces sondages peuvent aider les dirigeants des universités à mettre en place des
    politiques efficaces en matière d’intégration des étudiants.
    Abondant dans le même sens, Sauer et O’Donnell (2010) invitent les universités à traiter
    l’étudiant comme un client et montrent que la création de nouveaux programmes pour
    répondre à de nouveaux besoins a une influence positive sur la réussite des étudiants.
    Les études citées plus haut confirment celles de Tinto; ce dernier, depuis 1975, a mis en
    place un modèle interactionniste fondé sur les concepts d’intégration et d’appartenance
    à la communauté universitaire. Pour cet auteur, la persévérance et la réussite à
    l’université constituent un processus longitudinal d’interactions entre l’étudiant et les
    systèmes académique et social de son université.
    Conséquemment, l’abandon et l’échec résulteraient d’un manque de congruence entre
    les caractéristiques de l’étudiant et celles de l’institution choisie (Cabrera, Castaneda,
    Nora et al., 1992 ; Kahn & Nauta, 2001); également d’un manque d’intégration de
    l’étudiant dans l’université. Ce modèle (Tinto, 1987, 1993) figure parmi ceux qui sont
    les plus connus et les plus utilisés dans l’étude de la persévérance et de la réussite à
    l’université (Braxton, 2000 ; Kahn & Nauta, 2001 ; Pascarella & Terenzini, 2005).
    Nous pensons que si ces mesures peuvent s’avérer efficaces pour l’accueil, la rétention,
    la persévérance et la réussite des étudiants, d’autres mesures, reliées, celles-là, aux
    pratiques d’enseignement, devraient être envisagées. En effet, plus souvent
    qu’autrement, l’enseignement universitaire dans notre pays reste encore largement
    dominé par la récitation des concepts désincarnés faisant ainsi de notre « élite » une entité
    5qui peine à porter le développement que l’on attend d’elle. C’est pourquoi, nous
    pensons que l’enseignement supérieur doit impérativement se doter d’une pédagogie
    universitaire axée sur le développement des compétences. Nous avons souvent entendu
    des collègues dire n’avoir pas besoin de pédagogie pour enseigner à l’université. Nous
    pensons que cela représente une fausse croyance car, l’enseignement universitaire a
    aussi besoin d’une pédagogie. Il faut modifier la façon d’enseigner à l’université. Les
    cours magistraux que l’on appelle incarnés par l’ »enseignant conférencier » ou
    l’ »enseignant chef d’orchestre » ne seraient plus appropriés.
    L’université, comme le monde, est en constante évolution. Rappelons quelques-uns des
    changements qui ont marqué l’histoire de l’enseignement universitaire :
    a) L’université du 18e siècle était axée sur la transmission des savoirs dans le but
    d’atteindre à la « vérité » d’inspiration divine; on le voit bien, la méthode
    scientifique n’était pas la voie privilégiée. Dans ce contexte c’était le travail
    théorique qui importait.
    b) L’université du 19e siècle est d’abord et avant tout incarnée par l’université
    allemande qui a été pionnière dans la recherche ainsi que dans la consécration de
    l’autonomie relative de cette dernière. Dans ce contexte, des façons de faire vont
    être codifiées à la faveur l’évaluation de la recherche par des comités de pairs.
    En bref, l’université du 19e siècle veut transmettre le savoir ainsi que le créer; la
    méthode scientifique prend naissance et s’impose dans l’espace universitaire.
    c) Au 20e siècle, l’université américaine va accoucher de sa propre spécificité et
    la consolider par la suite. Prenant appui sur les conquêtes de l’université
    allemande, elle se définit, en plus, comme un acteur social. Il faut mettre le
    savoir au service de la collectivité. D’où une rencontre entre les dimensions
    culturelles, scientifiques et sociales.
    C’est dans cette perspective plus intégrée de l’espace de formation qu’il faut situer
    l’université du 21e siècle et penser autrement l’enseignement universitaire. On attend
    d’elle qu’elle soit équitable, juste et démocratique. Cette perspective exige que
    l’enseignement universitaire soit plus orienté vers le développement des compétences
    6qu’uniquement vers la transmission des connaissances. Aujourd’hui, on assiste à un
    chamboulement des contenus et des approches d’enseignement au niveau universitaire.
    Le recours à des compétences dans les contenus d’enseignement pose des questions
    nouvelles qui doivent logiquement amener l’ensemble du système d’enseignement
    universitaire du pays à innover.
    En pédagogie universitaire, les chercheurs (Kember et al, 2002; Prosser et Trigwell,
    1999) démontrent clairement que «tout enseignant est guidé dans son action par une
    vision, ce que l’on nomme sa conception de l’enseignement et de l’apprentissage».
    Cette conception est souvent influencée par le vécu de l’enseignant. Ainsi, ceux qui ont
    étudié dans des universités sélectives comme ce fut le cas de l’Université de Dakar,
    auront tendance à reproduire leur expérience. C’est à dire que ces enseignants auront
    tendance à sélectionner et focaliser sur les « meilleurs » étudiants, exposant par
    conséquent la grande majorité des autres à l’échec. Ces collègues doivent revoir leur
    pratique et se tourner résolument vers un enseignement centré sur l’étudiant; vers un
    enseignement qui favorise la réalisation des projets individuels et de groupe; un
    enseignement qui offre un accompagnement des étudiants par les enseignants tout au
    long de leur formation.
    Dans l’organisation de l’enseignement supérieur, deux modèles coexistent : le premier
    et le plus populaire, sinon le seul qui existe dans nos universités est «l’approche-cours».
    Celle-ci consiste à élaborer en vase clos les cours d’un programme d’études ; dans cette
    approche, on confie au professeur la tâche d’élaborer tout seul ses cours sans avoir de
    compte à rendre à personne, ni à son département et encore moins à ses étudiants. Ces
    derniers, bien entendu n’ont aucun espace dans lequel ils peuvent évaluer
    l’enseignement reçu. Tout se passe dans le bureau de l’enseignant qui agit avec une
    certaine méconnaissance des autres cours du programme d’études et sans interactions
    longitudinales avec les autres enseignants non plus qu’avec les autres composantes du
    programme.
    Le deuxième modèle d’organisation de l’enseignement est «l’approche-programme»; il
    7s’agit là d’une approche très utilisée dans les universités modernes et qui est
    caractérisée par un souci permanent des enseignants pour la réussite des étudiants. On y
    trouve des mécanismes de reddition de comptes à la fois de la part de l’enseignant de la
    part de l’institution. Dans une approche programme, l’ensemble des cours repose sur un
    projet de formation élaboré et poursuivi de manière collective par l’ensemble des
    enseignants de l’unité en question. Par ailleurs, si l’approche-cours manque désormais
    de pertinence devant les nouveaux besoins et la complexité des situations vécues,
    l’approche-programme est beaucoup plus porteuse puisque collective et collaborative.
    Bien entendu, l’introduction de cette approche dans nos universités ne fera pas sans
    effort, compte tenu des habitudes bien incrustées.
    Toutefois, il nous semble que la responsabilité de nos universités eu égard au
    développement du pays ainsi que les promesses que recèle cette institution obligent nos
    chers collègues à prendre ce virage. A notre avis, tout en évitant de bafouer l’autonomie
    des enseignants, il faut trouver un équilibre entre les ressources investies et la
    performance attendue. Cette exigence est à la citoyenne, politique et éthique.
    Citoyenne, parce que les populations payeuses de taxes sont en droit de connaitre la
    finalité et les objectifs de l’université en tant qu’instrument de développement; ils sont
    également en droit de connaitre le degré de réalisation de ses objectifs. Politique parce
    que selon le principe de responsabilité de l’élu, le gouvernement est le responsable
    ultime de l’efficacité de l’action publique; à ce titre, il doit être imputable de la
    performance ou non de toute institution publique. Éthique, parce qu’en situation
    professionnelle, l’éthique peut être envisagée comme une démarche de réflexion
    personnelle et pragmatique qui permet d’orienter son action, de faire des choix et d’agir
    en conséquence au profit de l’institution.
    Mamadou Vieux Sané
    Ph.D, administration de l’éducation
    Université du Québec à Montréal-UQÀM
    Intérêts de recherche
    – Gestion par résultats
    – Pratiques et processus d’amélioration de la qualité des systèmes scolaires et des
    établissements d’enseignement
    – Planification de l’éducation
    – Étude comparée des systèmes et pratiques de formation à l’enseignement primaire,
    secondaire, universitaire et de gestion du personnel enseignant

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