XALIMA NEWS – C’est avec le coeur meurtri que la dame Awa D, domiciliée au quartier Cheikh Kébé sis à Guédiawaye, a débarqué au commissariat de police de la localité pour solliciter une intervention contre les agissements de son fils, M. Thiam. Celui-ci menait la vie dure aux membres de la famille
Awa D. peut enfin pousser un ouf de soulagement après l’arrestation de son fils M. Thiam. Elle a été alors débarrassée, telle une épine enlevée du pied, de son polisson d’enfant qui passait le plus clair de son temps à persécuter la vieille dame. Le gus se droguait au diluant, à longueur de journées, volait les biens de la famille et terrorisait tout le monde. Bref, il menait à la baguette toute la maisonnée sans être inquiété. La vieille dame s’est pourtant toujours pliée aux quatre volontés de sa famille. Malgré ses maigres ressources financières, elle couvre tout le temps de gâteries ses enfants et se saigne aux quatre veines pour subvenir aux moindres besoins de sa progéniture. Mais, son fils, M. Thiam, lui rend la vie difficile, l’abreuve d’insanités et de menaces de mort. Quand il est ivre au diluant, il terrorise ses parents dont sa mère et crache du venin contre tout le monde. Il refuse de travailler et vole les commodités de la maison en vue de se ravitailler en diluant cellulosique.
Il fait doubler la clef de chambre de sa mère et profite, chaque fois, de l’absence de celleci pour ouvrir la pièce et faire main basse sur les effets vestimentaires de la dame. Un jour, il s’engouffre dans la chambre de sa maman et dérobe ses biens constitués d’ordinateur portable, d’u, bracelet, d’une bague en or, d’une radio-cassette d’une valeur de 25 mille francs et d’un coupon de tissu.
Cet énième forfait du mauvais canard de la couvée a cependant provoqué une colère noire chez la mère de famille. Mais, du fait de la nature belliqueuse et du tempérament de feu de son rejeton, Awa D. se garde d’interpeller le jeune garçon et préfère déposer une plainte contre lui pour vol et violences à ascendant au commissariat de police de Guédiawaye. Le commissaire central de police, Bécaye Diarra, active alors le chef de la sûreté urbaine, Adramé Sarr, qui lâche les éléments de la brigade de recherches sur les traces du fils polisson. Ainsi, ils débarquent à la maison, appréhendent le mis en cause et le conduisent au commissariat de police.
La plaignante soutient avoir subi un préjudice évalué à 275 mille francs du fait des agissements délictuels répétés de son enfant, M. Thiam. «Il est mon fils, mais il refuse de travailler, me torture et maltraite. Il vole mes biens, se drogue au diluant et persécute les membres de la famille. Il a même fait doubler la clef de ma chambre et guettait mon absence dans la maison pour entrer dans ma chambre et chiper mes affaires. Je sais qu’il n’a pas encore vendu mes matériels qu’il a volés : un ordinateur portable, un bracelet, une bague en or, une radio cassette d’une valeur de 25 mille francs et un coupon de tissu rangé dans mon armoire», a fait remarquer la mère de famille. Le mis en cause a cependant rejeté en bloc les faits incriminés et affirme que sa maman cherche tout simplement à l’enfoncer et surtout à l’éliminer. Aussi, soutient M. Thiam, «depuis trois mois, ma mère s’emploie à m’insulter devant mes frères et soeurs. Elle a dit publiquement qu’elle allait m’éliminer pour vivre en paix. Je ne me drogue pas. Et je n’ai jamais utilisé de clef doublée pour ouvrir sa chambre. Je n’ai jamais rien volé. Ma mère cherche tout simplement à m’éliminer car elle se prostitue dans la maison», a dit M. Thiam. La police de Guédiawaye a déféré, vendredi, au parquet M. Thiam pour vol et violences à ascendant. Le mis en cause a été interpellé dans le passé pour des faits de coups et blessures volontaires, puis jugé et condamné une peine de prison ferme pour les motifs précités.
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