Faustin Diatta n’est plus le ministre des Sport du Sénégal. Il a été limogé ce vendredi par le chef de l’Etat et remplacé par Abdoulaye Makhtar Diop. La presse tente s’expliquer pourquoi il été défénestré. Si certains journaux évoques des « fautes » qui l’auraient perdu, d’autres pensent que le chef de l’Etat manœuvre tout simplement en direction de la présidentielle de 2012.
« Il est donc mis fin aux fonctions ministérielles de Faustin Diatta. Le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, Abdoulaye Makhtar Diop, assure en même temps les fonctions de ministre des Sports, à la suite d’un réaménagement du gouvernement survenu, hier. M. Diop devient ainsi le huitième ministre des Sports du président Wade, élu président en mars 2000 et réélu en février 2007. Il a dirigé ce département, quand le Parti socialiste (Ps) était au pouvoir de 1988 à 1993. Avant M. Diatta, Joseph Ndong, Youssoupha Ndiaye, Daouda Faye, Issa Mbaye Samb, Bacar Dia et Mamadou Lamine Keïta ont dirigé le ministère des Sports, à partir de mars 2000 », écrit « Le Soleil ».
« L’Observateur » croit connaître « les dossiers qui ont emporté Faustin Diatta ».
« L’Afrobasket emporte Faustin Diatta », écrit « Le Populaire ».
« L’Observateur » écrit que « le fauteuil du désormais ex-ministre des sports, Faustin Diatta, a déjà vacillé lorsque le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, en plein conseil interministériel sur les « navétanes », l’a désavoué dans le dossier du stade de Bignona qui l’opposait à son prédécesseur, Mamadou Lamine Keïta. Passé cette tempête qui l’avait obligé à aller blanchir son adversaire sur les lieux où il l’avait accusé d’avoir détourné 211 millions de francs, Faustin Diatta qui espérait finir l’année tranquillement a encore navigué en eaux troubles à Bamako. L’histoire des primes des Lionnes à l’Afrobasket, la sortie musclée de l’entraîneur Tapha Gaye et la réplique de Baba Tandian ne l’ont pas aidé à tenir le navire fortement secoué aux Jeux africains de Maputo par le mouvement d’humeur des athlètes ».
« L’As » pense comme « L’Observateur » et note que ce sont les « primes des lionnes du basket, (la) rébellion (des athlètes) à Maputo, (la) gestion du sport au palais, (les) conflits avec les fédérations… » qui « ont perdu Faustin Diatta ».
Ce qui fait dire au journal « Le Quotidien » : « Bamako et Maputo fauchent Faustin ».
« Walfadjri » pense que « Faustin Diatta (a été) sacrifié sur l’autel de la présidentielle ».
« Le temps ne semble plus à la mansuétude. A cinq mois de la présidentielle, on mesure l’importance accordée au fait sportif par le pouvoir. Les errements multiples qui ont secoué le milieu ont fini par emporter, hier, le ministre des Sports. L’expédition ratée de la Can de basket n’a été que le summum des cafouillages qui marquent la gestion du département que dirigeait Faustin Diatta », indique« Walfadjri ».
EXTRAIT REVUE DE PRESSE
CURSUS SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE DE IDRISSA SECK
Toute la vérité, rien que la vérité sur les études peu reluisantes de Idy.
Au cours de sa sortie sur la radio Rfm, Idrissa Seck a beaucoup parlé de son cursus scolaire et universitaire en citant tour à tour le collège Saint Gabriel de Thiès, le lycée Vanvo de Dakar, Sciences Politiques de Paris et naturellement l’université de Princeton des Etats-Unis. Mais curieusement, Idy ne fait que répéter inlassablement son statut d’ «ancien» de ces établissements scolaires et universitaires. Il dit : «Je suis ancien de Sciences Politiques, je suis ancien de Princeton». Remarquez l’escroquerie : Idy ne dit jamais «je suis diplômé de Sciences Politiques à Paris» ou bien «je suis diplômé de Princeton aux Etats-Unis», mais seulement «je suis ancien de ces établissements». Pour la gouverne des lecteurs qui risquent de se laisser abuser par Idy, nous rappelons ceci :
L’EXAMEN D’ENTREE EN 6EME : PREMIER ECHEC
Idy avait échoué à l’examen d’entrée en 6ème à Thiès en 1972. Heureusement, c’est l’épouse chrétienne de son cousin Alioune Badara Niang, (cette femme est la sœur de Marie Thérèse Diédhiou) qui avait été prise de pitié par le sort et par la pauvreté de Idy. Cette femme-là est allée solliciter au collège Saint Gabriel une place en classe de 6ème en faveur de Idrissa Seck comme «cas social». Dans ce collège, tout le monde payait sauf Idy, parce qu’il était issu d’une famille misérable (son père était vendeur de légumes au marché de Thiès et sa mère griotte dans les cérémonies mondaines). Voilà comment Idy s’est retrouvé au collège Saint Gabriel.
STATUT DE «RECASÉ» AU LYCÉE VANVO
Pour le lycée Lamine Guèye, c’est toujours son cousin Alioune Badara Niang (mais c’est encore plus complexe et plus grave dans leurs relations familiales) qui avait réussi à lui trouver une place de «recasé» dans le lycée où il n’y avait que des fils à papa. Ce n’était pas le lieu indiqué pour un misérable comme Idy, mais le coup de pouce de l’avocat Wade a été déterminant pour que Idy entre à Vanvo. Là aussi, il n’était pas un brillant élève comme il voudrait le laisser croire. C’est vrai qu’il se classait premier en arabe, mais c’est tout. Pour toutes les autres matières, il était médiocre. C’était entre 1978 et 1981, les archives sont là. Idy a eu son bac en 1981 à l’âge de 22 ans alors que ses camarades de classe en avaient 17 ou 18, ce qui n’est donc pas le propre d’un dénie.
A L’UNIVERSITÉ DE PARIS, IDY ÉTAIT HÉBERGÉ PAR OUSMANE NGOM
Venons-en maintenant à ses études de Sciences Politiques à Paris. Idy avait la manie de s’inscrire dans une université uniquement pour avoir la carte d’étudiant afin de garnir son CV. C’est tout. Idy ne peut pas brandir un diplôme qui lui aurait été décerné par cette université parisienne. D’ailleurs, il est arrivé à Paris en septembre 1981. Sur recommandation de Wade, il était hébergé dans la chambre d’étudiant de Ousmane Ngom. Mais c’est seulement pendant l’année 1986-1987 qu’il est allé s’inscrire à Sciences Politiques. Question : Qu’a fait Idy entre 1981 et 1987 à Paris ? Réponse : Rien du tout, sinon vadrouiller et vivre aux basques de Ousmane Ngom qui l’avait entièrement pris en charge alors que le fainéant Idy ne faisait que dormir.
D’ailleurs, quel besoin un diplômé de Sciences Politiques peut-il trouver à revenir à Dakar en 1988 pour essayer de s’inscrire à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Dakar ? Pour toute réponse, le Doyen de la Faculté à qui il avait fait parvenir une demande lui avait répondu que la seule faveur qu’on pouvait lui faire, c’était de l’autoriser à s’inscrire en Duel II. Aussitôt, Idy avait boudé pour aller chercher ailleurs. Si vraiment il était diplômé de Sciences Politiques, ce n’est pas une inscription en Duel II que le Doyen lui proposerait, mais plutôt un poste de professeur dans cette même Faculté. Ceci révèle encore une fois que Idy a toujours été un escroc du savoir, un escroc des diplômes.
IDY ÉTAIT INSCRIT EN COURS DU SOIR POUR 6 MOIS A PRINCETON
Enfin, pour ce qui concerne maintenant son passage à l’université américaine de Princeton, il faut préciser que c’est Jean Collin, l’ancien tout-puissant ministre d’Etat de Abdou Diouf qui, pour récompenser Idrissa Seck de sa tortuosité (il était taupe du régime Ps au seindu Pds), lui avait octroyé la bourse pour un séjour de 6 mois seulement aux Etats-Unis. Oui, vous avez bien lu. Nous avons bien dit «6 mois».
Nous savons bien comment fonctionnent les universités américaines en matière d’études et de diplômes. Si un étudiant arrive aux Etats-Unis avec le bac, il a d’abord deux formalités à remplir. La première, c’est passer un test de niveau à l’issue duquel l’université l’accepte comme étudiant. La deuxième, c’est de faire 6 mois d’adaptation à la langue : ces 6 mois destinés aux francophones servent à apprendre l’anglais pour pouvoir comprendre les explications des professeurs.
Ces deux formalités, une fois remplies, l’étudiant attaque maintenant le premier cycle qui dure 4 ans à l’issue desquels il obtient le diplôme appelé Bachelor. Après ces 4 ans, l’étudiant entre en second cycle qui dure 2 ans à l’issue desquels il obtient encore un diplôme qui s’appelle MBA. Enfin, l’étudiant attaque le troisième et dernier cycle qui dure 2 ans et qui est sanctionné par le plus haut diplôme américain et qui s’appelle PH.D. qui donne le titre de Docteur. Voilà pourquoi on dit Docteur Cheikh Tidiane Gadio. Lui, il a bouclé les 8 ans sans redoubler pour avoir obtenu à la fois le Bachelor, le MBA et le PH.D. Parmi les ministres de l’actuel gouvernement, Mamadou Sidibé a suivi le même cursus aux Etats-Unis. Revenant à Idy, signalons qu’il est arrivé aux Etats-Unis en avril 1991, il a étudié 6 mois à Princeton et est rentré à Dakar en septembre 91. Alors, quel diplôme a-t-il pu ramener de Princeton après seulement 6 mois de cours du soir ? Nous disons bien «cours du soir». Voilà pourquoi Idrissa Seck n’a eu aucun diplôme d’études supérieures. Aucun ! Et nous le défions de nous prouver le contraire