«Attention, si on va jusqu’en 2014, Karim Wade aurait l’attitude de se renforcer. Dans nos pays pour être président, il faut avoir un réseau, des parrains et de l’argent. Moustapha Niass, Idrissa Seck et Tanor en ont. Karim a un réseau, des parrains et il a aussi de l’argent. Mais son tendon d’Achille, c’est qu’il n’a pas de charisme. C’est tout ce qui lui manque. Il ne faut pas donc le négliger. Avec Wade, il faut s’attendre à tout et faire beaucoup attention. Wade n’est pas Bongo, ni Eyédéma. C’est un diable politique. Il pourrait bel et bien catapulter démocratiquement Karim Chef de l’Etat » a déclaré Babacar Justin Ndiaye invité de l’Emission Grand Jury.
Le politologue a invité les hommes politiques à travailler pour leur pays. «Quand on prendre un engagement politique, on doit l’assumer comme un sacerdoce. Quand on veut de l’argent, il faut être comme Souley Guissé. Ils doivent aller au Zaïre chercher des diamants et les vendre » dira-t-il aux hommes politiques qui profitent de leur position pour s’enrichir.
Lorsque l’animateur de l’émission Mamadou Ibra Kane, comme à ses habitudes, a voulu rabaisser le débat en parlant des hommes en lieu et place des idées, il dira «je me garde de parler des hommes». «Les opposants n’ont pas confiance aux gouvernants et vice versa. Il se pose un problème de confiance chronique qui altère notre démocratique» précisé Babacar Justin Ndiaye.
A propos du dossier de la Casamance, Justin Ndiaye a eu le regret de constater «qu’on ne s’occupe plus de la Casamance. C’est dommage».
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