Jusqu’à l’extinction du soleil, l’affaire des chantiers de thiés et de l’Anoci resteront gravées dans la mémoire des sénégalais à cause des milliards engagés par deux hommes : l’un était le fils spirituel d’un prestidigitateur, l’autre le fils biologique d’un despote.
L’affaire des chantiers de thiés ou l’affaire Idrissa Séck a tenu en haleine tout un peuple, le despote qui incarne la justice l’avait admonesté puis mouillé publiquement et fut emprisonné pour détournement de deniers publics avec des dégâts collatéraux (l’incarcération de Bara Tall et Salif Ba etc.…) et il entre en disgrâce auprès du père et de sa bande.
Procédant à des combines et à des combinaisons qui aboutissent à ce fameux protocole de Reubeus qui n’est rien d’autres des négociations nocturnes et secrètes entre deux dealers qui se partagent le butin.
La justice et l’Etat furent instrumentalisés pour régler des comptes personnels, au bout du compte le despote disculpe le fils et le réintègre dans les rangs du parti sous la coupole de Junior.
Les sénégalais eurent ressentis de la pitié à l’adresse de Mara, ils ont condamné, manifesté et protesté contre son incarcération, le peuple l’avait admiré comme un démiurge à cause d’une argumentation politique solides, corroborée de quelques versets coraniques.
Idrissa n’est rien d’autre que l’incarnation du faux dévot, un tortueux à travers ses actes posés et sa maladresse dans son discours qui indisposent même le néophyte politicien.
Accepter de nouveau un tortueux, celui qui a été à l’origine du boycott de l’opposition relève de la folie de la part de « Benno ». Cette personne bat des records d’impopularité, il ne peut pas en aucun cas être de l’opposition, ni de la majorité. Il n’est ni un politique, ni un homme d’Etat seule sa réussite personnelle lui anime et lui dicte ses actes car pour être un des leurs comme le disait James Freeman Clarke « la différence entre le politicien et l’homme d’Etat est la suivante : le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération ».
