Les denrées que sont le riz, l’huile et le sucre entrant principalement dans le modèle de consommation alimentaire des sénégalais ont connu une baisse effective, comme promis par le Président Maky Sall ,lors de la campagne électorale
En effet ,au vu des enjeux déterminants pour l’issue de l’élection présidentielle du 25 Mars 2012 , l’atténuation du fardeau du coût de la vie constituait une exigence sociale à satisfaire en priorité, au point que le Président Maky Sall en fit son cheval de bataille; Dès lors, il fallait prendre des actes de nature à baisser les prix devant un contrôle citoyen alerte et vigilent ,afin de donner un gage de sincérité au discours politique et de ne pas compromettre la période d’état de grâce du nouveau régime .
Toutefois, la variation à la baisse de ces trois principales denrées ,est-elle suffisante et complète pour permettre une déflation susceptible ,non seulement d’améliorer la vie des ménages, mais aussi et surtout, de relever la compétitivité des entreprises et de l’économie sénégalaise dans son ensemble ; Ou bien, s’agit-il en réalité d’un effet psychologique recherché, pour simplement exhiber de bonnes intentions dans le but de satisfaire des propos de campagne sans une induction réelle dans l’économie sénégalaise, si l’on admet qu’il y a un lien indissociable entre le climat des affaires au niveau du coût des facteurs et la compétitivité de l’économie sénégalaise qui est l’élément clef de l’accélération de la croissance ?
Ainsi, nous avons observé une réduction des prix de 13,5% sur le riz, de presque 16% sur le sucre en poudre et de 21% sur l’huile : Nous noterons , à cet égard, que la baisse sur le riz qui est un produit de consommation finale est moins importante relativement que les baisses assez sensibles sur le sucre et l’huile qui peuvent, en plus de la consommation courante, servir d’intrants dans l’importante industrie alimentaire ;Cette option différenciée de baisse, en agissant d’avantage sur le sucre et l’huile ,traduit une mesure de politique économique intéressante à même de réduire le coût des facteurs dans l’industrie alimentaire et permet d’améliorer la compétitivité des entreprises évoluant dans ce secteur.
Cependant, il y’a lieu de relever l’existence d’autres biens stratégiques comme le ciment et les hydrocarbures qui ne sont pas ciblées par les nouvelles gouvernementales de baisse des prix ; Or, il est plus intéressant de procéder à une di munition du prix des hydrocarbures et du ciment pour permettre une déflation généralisée à terme ,tout en favorisant simultanément la compétitivité des entreprises. Pour le ciment, il suffisait de faire la même démarche auprès des cimentiers pour la di munition des prix exorbitants actuels. Pour les hydrocarbures, l’état pourrait intervenir en diminuant la pression fiscale lourde sur cette source d’énergie, tout en compensant la moins value par la restauration de l’impôt sur le bénéfice des sociétés à son niveau antérieur de 35% au lieu de 25% actuellement et, par l’exploration des niches fiscales sur les exonérations…
La variation des prix obéit, en général ,au jeu des mécanismes du marché entre les offres et les demandes sur les biens, dans les conditions normales de concurrence ; Toutefois, le niveau des prix peut être faussé par l’existence de situation de monopoles ou d’oligopoles obligeant, parfois, la puissance publique à intervenir sur les industriels et commerçants pour une application correcte des prix suivant les conditions du marché et des coûts de revient ; Mais, la variation des prix peut également résulter d’un autre interventionnisme de l’état ,au moyen de l’instrumentation des leviers fiscaux et parafiscaux.
Il est clair que dans une situation de surendettement public à hauteur de 50% du PIB et d’un déficit budgétaire pour 2011 de 7%, avec ,en plus, une croissance économique médiocre autour de 2,5%, l’instrumentation du levier fiscal n’est pas souhaitable ; Toutefois, dans un contexte économique où il existe une multitude de niches fiscales , la di munition de la pression fiscale sur les hydrocarbures pourrait être largement compensé par l’exploitation des niches fiscales et le relèvement de l’impôt sur les sociétés. C’est, au demeurant, une question de justice sociale dans un contexte de crise où le laisser faire n’a plus sa place ;Si bien que les riches doivent être plus sollicités que ceux qui tirent le diable par la queue par une ponction sur les marges et profits, qui ,souvent, dépassent la mesure.
Le gouvernement de Maky Sall vient de faire des efforts appréciables, notamment, sur le riz, le sucre et l’huile qui sont des produits sensibles avec des réductions de 13,5% ,16%et 21% respectivement, mais, il pouvait aller plus loin dans le tableau des biens à réduire par l’inclusion du ciment et des hydrocarbures, autrement plus stratégiques, sans coup férir pou l’état .
Kadialy GASSAMA, Economiste,
Rue Faidherbe X Pierre Verger
Rufisque
N’était-ce pas le candidat Macky Sall qui déclarait qu’il ne comprenait pas que le carburant pût coûter moins cher au Mali( qui le faisait passer par les ports du Sénégal et de la Côte d’Ivoire en payant un surplus pour l’acheminer jusqu’au Mali) qu’au Sénégal( qui ne paie pas ce surcoût)? Je crois que c’est impératif pour Macky-président de revoir le prix des hydrocarbures à la baisse car, qu’il sache qu’il aura besoin des suffrages des consommateurs dans 2 mois(legislatives) et dans 5 ans pour un 2e mandat!
AMDY FALL DIALLO LA MAGOUILLEUR DE LA SODIPHARM SA? CELUI KI LA MIS A GENOU. LE RANCUNIER. L INEXPERIMENTE. LE DIABOLIQUE. LES SEQUELLES DE SA GESTION ACCOUCHE UNE SITUATION DESASTREUSE CHEZ LES EMPLOYES5renvoi sans cesse après audit du carburant et non de la gestion du DG). traduisez le !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!