XALIMA NEWS – A Saint-Louis, les nombreux cas d’élèves victimes de grossesse préoccupent les responsables des écoles de la région. Le rapport d’une étude présentée hier au lycée Cheikh Oumar Foutiyou Tall de Saint-Louis par le Groupe pour l’Etude et l’Enseignement de la Population (Geep) fait état d’une recrudescence du phénomène qui a des conséquences fâcheuses pour les victimes contraintes de quitter l’école. La déperdition scolaire prend de l’ampleur du fait de ce phénomène. Sur les 130 établissements ciblés (Ndlr, 96 Cem et 34 lycées), les résultats enregistrés sont édifiants à plus d’un titre. D’autant qu’il y a 178 filles engrossées entre 2011 et 2014. Dans la commune de Saint- Louis, 27 cas ont été dénombrés, et à Dagana 49 cas. Le nombre le plus élevé a été enregistré dans le département de Podor où 102 cas de grossesses ont été notés. Ces résultats inquiètent beaucoup les membres du Groupe d’étude et d’enseignement pour la population (Geep).
Face à cette situation, ils invitent les parents à prendre leurs responsabilités à propos des tenues indécentes de certaines élèves. Pour les membres du Geep, la provocation peut être à l’origine de ces dérives sexuelles notées dans les établissements scolaires. Ils préconisent des actions dissuasives à l’encontre de certains enseignants qui entretiennent ou qui tentent d’avoir des relations intimes avec leurs élèves et plaident pour un climat sain au sein de l’école. Par contre certains parents d’élèves pensent que les enseignants d’aujourd’hui ont presque le même âge que leurs élèves. Par conséquent, il y aura de la tentation, parce la différence d’âge entre les professeurs et les élèves est petite. Cette étude a été menée dans les 14 inspections d’académie du pays.
L’As
Pour leur bas plaisir,certains adultes hommes, des inconscients,
ne se rendent pas compte qu’ainsi,ils auront marqué à vie, gâché et ruiné toute
une existence humaine. La société devrait se doter de moyens pour sévir
contre de tels prédateurs et les éloigner de jeunes enfants écolières.
Protégeons davantage nos enfants