XALIMANEWS-Le ministre des infrastructures, des transports et du Désenclavement et l’organisation mondiale de la santé ont tenu le Premier Congrès Régional sur les données de mortalité routière, hier vendredi, ayant comme thème les données de mortalité Routière.
Le Congrès régional sur les données de la mortalité routière, organisé par le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, par l’entremise de l’Agence nationale de Sécunté routière (ANASER), et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), avec le soutien du Programme de Politiques de Transport en Afrique (SSATP) et la participation de la Commission de l’Union Africaine (CLA), et de la Commission Economique des Nations Unies pour FAfrique (CEA), est marqué par le nombre et la qualité des participants rassemblés à Dakar.
Considérant que les accidents de la route font plus de 1.3 millions de morts et 50 millions de blessés chaque année et que la plupart des décès se produisent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, les participants à ce congrès ont pris acte de la déclaration politique de la réunion de haut niveau sur l’amélioration de la sécurité routière (2022), le plan d’action mondial 2021-2030. La Charte Africaine de la Sécurité routière et les ressources de l’OMS pour lutter contre les décès et les traumatismes dus aux accidents de la route dans certains pays africains sont connus de toutes les parties prenantes.
Ce congrès africain sur la sécurité routière a connu un très grand succès. En effet, il a réuni plus de 150 participants, venant de plus de 21 pays (Benin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Cameroun, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Lesotho, Liberia, Sierra Leone, Maroc, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Ethiopie, Tchad, Togo, Tunisie). La Banque Africaine de Développement et la Banque Mondiale ont également participé à la rencontre.
Mansour Faye, qui est venu présider la cérémonie de clôture de l’évènement, a fait état de l’engagement du gouvernement du Sénégal, quant à la rectification de la charte africaine de sécurité routière.
« Au terme de ces 3 jours de travaux dédiés à la réflexion sur les voies et moyens d’amélioration de la sécurité routière dans la région africaine, il me plait d’étudier avec vous les enseignements et de dégager des perspectives. Ce congrès, qui a rassemblé plus de 150 participants venant de plus de 21 pays anglophones et francophones d’Afrique, a été un véritable forum d’échanges et d’écoute, un véritable succès », a déclaré ce vendredi, le ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.
A son avis, « les accidents de la circulation routière constituent une véritable problématique de santé publique. Leurs coûts social et économique sont dûment ressentis dans tous les pays en général, et ceux en particulier ont de faible revenu. »