À l’approche de la Journée nationale de l’arbre prévue le 3 août, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a lancé un appel solennel à l’ensemble des acteurs nationaux pour préserver et restaurer le patrimoine forestier du Sénégal, qu’il érige en priorité stratégique.
Dans un message ferme, le chef de l’État a souligné l’importance de la forêt comme pilier de la souveraineté alimentaire, de la résilience climatique et du développement territorial durable. Il a instruit le gouvernement d’accélérer les efforts de reboisement à l’échelle nationale, en s’appuyant sur des dispositifs renforcés de gestion durable des ressources naturelles.
Cette orientation traduit une volonté claire : faire de l’environnement un socle de transformation sociale et économique. Le président a invité les collectivités locales, les écoles, la société civile et les citoyens à s’approprier cette dynamique verte et à agir concrètement pour reverdir le territoire.
Placée sous le thème « Reboisement, souveraineté alimentaire et développement territorial durable », l’édition 2025 de la Journée nationale de l’arbre prendra une ampleur inédite. Deux espèces emblématiques ont été choisies comme arbres symboles : le manguier, pour sa valeur nourricière, et le baobab, figure totémique de la culture et de la biodiversité sénégalaise.
Des campagnes massives de plantation sont prévues à travers le pays, ciblant notamment les établissements scolaires, les zones agricoles, les espaces publics et les terres dégradées. Objectif : inscrire le reboisement dans les gestes citoyens, et inscrire la régénération écologique au cœur du projet national.
Dans un contexte où le pays fait face à une pression croissante sur ses écosystèmes, cette initiative marque un tournant dans la politique environnementale de l’État, et pourrait dessiner les contours d’un nouveau pacte entre l’homme, la terre et l’avenir.


