Face aux attaques répétées contre le Premier ministre Ousmane Sonko, le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, Birame Souleye Diop, est sorti de sa réserve. Lors d’une déclaration à la presse tenue ce samedi, le député a vivement dénoncé ce qu’il qualifie de “campagne de dénigrement systématique orchestrée par des forces nostalgiques de l’ancien régime”.
Selon Birame Souleye Diop, ces attaques “ne visent pas seulement Ousmane Sonko, mais cherchent à saper les fondements du projet de rupture porté par le Président de la République et son Premier ministre”. Le parlementaire a rappelé que depuis son accession à la primature, Sonko fait l’objet d’attaques virulentes, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans une certaine presse “acquise à la cause de l’oligarchie politique et économique”.
“Nous ne resterons pas les bras croisés pendant que l’on tente de discréditer l’homme qui incarne l’espoir de toute une génération”, a martelé Diop, visiblement déterminé à adopter une ligne plus offensive. Il a également mis en garde ceux qu’il qualifie de “professionnels de la manipulation”, soulignant que “la stabilité du pays ne saurait être mise en péril par des intérêts partisans ou personnels”.
Birame Souleye Diop a par ailleurs appelé les militants de Yewwi Askan Wi à rester mobilisés et vigilants : “Ceux qui espèrent nous diviser se trompent lourdement. L’ère de l’impunité est révolue. Le peuple sénégalais est debout, et rien ni personne ne pourra arrêter le changement en cours.”
Cette déclaration intervient dans un contexte politique marqué par des tensions croissantes, notamment autour des réformes engagées par le nouveau gouvernement. Si Ousmane Sonko reste discret face aux attaques, ses proches semblent désormais enclins à adopter une posture plus combative.
Le message est clair : le camp du pouvoir entend riposter avec fermeté à toute tentative de déstabilisation.

