XALIMANEWS- Pour Malick Gakou et ses camarades, il y a une «nécessité urgente» de veiller à la mise en œuvre des 23 points de consensus issus du dialogue politique. Car, estime le Grand parti, il y va de la «crédibilité du processus déjà engagé».
Le Grand parti «prend acte» des 23 points de consensus du dialogue politique. Dans le cadre d’une réunion, le Bureau politique (Bp) de ce parti né des flancs de l’Afp insiste sur la «nécessité urgente de veiller à la mise en œuvre des fortes recommandations» de ces concertations sur le processus électoral. «Il y va de la responsabilité collective de tous les pôles pour sauvegarder et renforcer la crédibilité du processus engagé», estime le Grand parti dans un communiqué. Malick Gakou et ses camarades, rappelant avoir joué un «rôle fondamental» pour la conquête des libertés et le renforcement de la démocratie, s’engagent à ne «ménager aucun effort afin de continuer à demeurer la tête de pont du combat pour des élections libres, démocratiques et transparentes dans notre pays». Ils appellent les acteurs politiques à «poursuivre la concertation pour terminer le processus engagé et devant aboutir à la stabilité de notre démocratie et au renforcement des droits et des libertés des citoyens».
Pour le suivi des conclusions et des recommandations du dialogue politique, le Bp du Grand parti donne mandat à Malick Gakou de «prendre toutes les initiatives et orientations, avec les forces vives de la Nation, pour le renforcement de la démocratie tout en préservant notre pays de toutes les menaces et de tous les périls liés aux conséquences de la pandémie qui ont impacté négativement notre économie, le bien-être social de nos populations et de renforcer notre cohésion nationale». Dans cette optique, le Grand parti compte organiser durant la deuxième quinzaine de novembre un dîner-débat sur le thème «Démocratie et citoyenneté : quelles perspectives pour des élections libres et transparentes au Sénégal ?». Durant les débats, beaucoup de membres du Bp ont par ailleurs mis l’accent sur «l’urgente nécessité de renforcer la communication du parti sur la lutte contre la corruption et la prévarication des deniers publics». Le Grand parti a partagé cette préoccupation pour, dit-il, apporter «des réponses appropriées à ces questions vitales pour le devenir de la Nation».
S’agissant de la situation en Guinée et en Côte d’Ivoire, le Grand parti interpelle la Cedeao et l’Union africaine afin d’engager «le dialogue nécessaire pour la préservation de la cohésion et de la concorde nationales dans ces pays frères dont l’instabilité pourrait être préjudiciable à l’équilibre économique et social de la sous-région».
LeQuotidien