XALIMANEWS: Cheikh Anta Diop est né le 29 décembre 1923 à Thieytou dans la ville de Bambey qui se trouve dans la région de Diourbel à 122 km de la capitale sénégalaise.
Il n’a que 22 ans lorsqu’il obtient son deuxième baccalauréat, l’un en mathématique et l’autre en philosophie, preuve d’une curiosité intellectuelle très rare. L’homme continue ses études supérieures en 1946 à la Sorbonne pour y apprendre les Mathématiques Supérieures et la philosophie, tout en poursuivant ses recherches en langues wolof et sérère.
Entre 1950 et 1953, il devient secrétaire général des étudiants du Rassemblement démocratique africain (RDA)11 et indexe aussitôt la France dans un article paru dans La Voix de l’Afrique noire,« l’Union française qui quelque soit l’angle sous lequel on l’envisage apparaît comme défavorable aux intérêts des Africains ».
Poursuivant la lutte sur un plan plus culturel, il participe aux différents congrès des artistes et écrivains noirs et, en 1960, il publie ce qui va devenir sa plate-forme politique : Les fondements économiques et culturels d’un futur État fédéral en Afrique noire ».
Son combat a été d’un grand impact sur les mouvement des Indépendances africaine, de la Conscience Noire et du panafricanisme. Vers 1960, Cheikh Anta Diop devient le principal aspirant de la démocratisation du volet politique au Sénégal.
Tout comme Omar Blondin Diop, il mènera une opposition farouche contre le régime francophile de Léopold Sédar Senghor, par le biais d’un partis politique, nommé le FNS en 1961, le RND en 1976. Sa confrontation, au Sénégal, avec le chantre de la négritude serait l’un des épisodes intellectuels et politiques les plus marquants de l’histoire contemporaine de l’Afrique noire.
Ses ouvrages, dont les incontournables Nations nègres et Culture, civilisation ou barbarie ou encore antériorité des civilisations nègres ont permis aujourd’hui, à beaucoup d’africains d’adopter un nouveau comportement et se débarrasser du stéréotype que les occidentaux se sont toujours fait de l’homme noir, un homme inférieur et doté d’une faible intelligence. Cheikh
Anta Diop meurt le 7 février 1986 à Dakar dans sa résidence à Fann, emporté par une foudroyante crise cardiaque. Aujourd’hui plus que jamais l’homme reste pour l’Afrique un modèle qui a inspiré plus d’un et cela même malgré sa faible présence dans les programmes scolaires.
Il a ambitionné avec compétence de restaurer notre histoire africaine biaisée telle qu’apprise. Un homme généreus tel éclairé et illuminé par tous les rayons du soleil. Lux Méa Lex, son crédo était la lumière, sa voie et sa loi, la recherche de la vérité, une certaine vérité. . Il incarne un modèle rare d’élévation d’esprit, de perspicacité dans sa conception et de désintéressement pour juste l’amour de la vérité historique des faits authentiques et avérés. Un immortel inépuisable et intarissable, une source vive pour tout africain épris d’amour et de patriotisme panafricain
Nawari Khamto!
Ho te pe Sara Hore Djo seree.
Soit honore Sa-ra (fils de Lumière)
et Sara divin – pere.
L homme qui eclaira les tenebres de l ignorance.
Ho te pe
Nene Anxaa ya ni tuyintee.
Nawari moxo siri Diop