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Sénégal: 51 000 avortements clandestins par an: des ONG pour la dépénalisation

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Les Nations unies appellent à la dépénalisation de l’avortement au Sénégal. Le Comité des Nations unies a exhorté le pays à réviser sa législation pour dépénaliser l’avortement et l’autoriser légalement en cas de danger pour la vie ou la santé de la femme enceinte victime de viol, d’inceste ou de déficience foetal grave.

Des recommandations qui font suite à l’examen de la mise en œuvre par le pays de la Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF). Un appel que les ONG de défense des droits de l’homme félicitent dans un communiqué publié la semaine dernière.

Fatou Kine Camara est la présidente de l’association des femmes juristes du Sénégal, une association impliquée dans la dépénalisation de l’avortement au Sénégal: « L’interdiction de l’avortement est une loi qui date de la période coloniale. Un gynécologue ghanéen a souligné qu’en refusant de modifier ces lois coloniales archaïques, les Etats africains, dont le Sénégal, ont fait de ces lois les tueuses numéro 1 des femmes sur le continent. (…) Nous sommes allés voir les grands leaders religieux du Sénégal pour leur expliquer notre démarche, dire qu’il ne s’agissait pas d’être contre une religion ou une autre mais juste de sauver la vie des femmes et des enfants (…) Le taux de viol des fillettes est effarant et la majorité des enfants de sexe féminin qui sont en prison – 64 % des filles de 13 à 18 ans – sont en prison pour des causes d’infanticides. »

RFI.FR

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