Promouvoir la destination Sénégal en créant un cadre de rencontre institutionnelle, tel est l’objectif du premier salon international du tourisme qui se tiendra à Dakar du 29 au 30 mai prochain. En prélude, un déjeuner de travail regroupant l’ensemble des acteurs a été organisé hier, jeudi 25 mars à Dakar dans le but de réussir l’organisation du salon. Cette manifestation placée sous le thème central : « Grappe Ticaa (Tourisme, Industries Culturelles et Artisanat d’Art, dlr), levier pour un tourisme durable », sera une occasion pour les acteurs du secteur de se pencher sur un certain nombre de thématiques telles que « la problématique du développement du tourisme intra régional ».
596 milliards de F Cfa ont été mobilisés pour la réussite du premier salon international du tourisme que Dakar abritera du 29 au 30 mai prochain. Le ministre du tourisme, Thierno Lo qui a fait cette révélation estime que cette rencontre sera une occasion de faire découvrir aux investisseurs des pans entiers du tourisme sénégalais.
A en croire les autorités du Ministère du tourisme, cette manifestation qui a pour slogan « Dakar vous accueille au pays de la Téranga », et dont la France est la marraine, permettra de cerner le niveau de développement du tourisme sénégalais. En outre, pour les organisateurs, le salon constitue un moment privilégié d’changes, d’opportunités d’affaires permettant de valoriser les atouts de la destination Sénégal. Dans cette optique, la vision retenue par les initiateurs de la manifestation est celle d’un « Salon professionnel de dimension internationale basée sur l’approche Tourisme, Industries Culturelles et Artisanat d’Art (Ticaa) comme vecteur de développement du tourisme ».
A cet effet, le Ministre du tourisme a demandé l’implication de l’ensemble des acteurs du secteur car, estime t-il, « c’est eux les véritables bénéficiaires dudit salon ». Par ailleurs, M. Lo a estimé que pour que les Sénégalais puissent bénéficier du tourisme, il faudrait agir sur les pesanteurs sociales mais aussi créer des infrastructures routières de qualité pour un meilleur accès des sites touristiques. Il informe ainsi qu’ils ont recensé tous les sites touristiques qui ont des problèmes d’accès et la liste a été transmise au ministère des infrastructures. Avant d’ajouter : « le tourisme ne peut pas se développer s’il n’y a pas des infrastructures de qualité ».
Dans la même lancée, M. Lo a aussi évoqué la possibilité de développer un tourisme religieux avec la construction d’hôtels dans des localités telles que Touba, Ndiassane, Tivaouane, Kaolack qui accueillent des millions de pèlerins chaque année.
Dans un autre registre, le ministre a été interpellé sur la question du tourisme à l’intérieur du pays qui, selon certains observateurs, est paralysé par le manque criard d’infrastructures de base mais aussi d’insécurité.
Dans ce cadre, le problème de la Casamance a été soulevé. Selon le ministre la région Sud est une zone qui regorge plus de potentialités touristiques mais paralysée par un conflit qui n’a que trop duré.
Interpellé sur le monument de la renaissance, le Ministre du Tourisme, Thierno Lo déclare tout azimut que « le Chef de l’Etat n’est pas le garant de la religion mais de la République et nous considérons que le monument de la renaissance comme un site touristique dont le Sénégal peut tirer beaucoup de profit ».
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