Malgré les appels à la paix lancés par le président de la République, lors de son traditionnelle adresse à la nation, les attaques rebelles ne cessent de se multiplier et de s’intensifier. Après les attaques perpétrées à Diégoun et Kabeumb, la brigade de la gendarmerie d’Affignam dans le département de Bignona a été ce lundi, le théâtre de saccage et de vol, avec la mort d’un gendarme et deux autres portés disparus.
Une situation qui a fini par faire perdre la patience au chef de l’Etat qui, informé de la gravité de l’heure, n’a pas hésité à autoriser l’utilisation des canons 155 pour corriger ces bandes armées supposées appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC).
Une arme que le Sénégal a acquise il y a moins de deux ans et qui n’a jamais été utilisée car son utilisation doit émaner de l’autorisation du président de la République. Satisfait de cette décision de Me Wade, un haut gradé assimile cette décision à celle des Etats-Unis avec le bouton nucléaire.
Redoutable, à la précision chirurgicale, cette arme fonctionne avec un ordinateur. Une arme lourde qui permettra d’anéantir les bases rebelles. « Ils sont certes lourdement armés, mais nous sommes plus armés qu’eux et nous avons une meilleure formation. Si le pilonnage s’intensifie, ils vont être obligés de sortir de leurs nids et là, nos avions pourraient les repérer et les troupes au sol feront le reste », a confié le haut gradé dans les colonnes du journal « L’As ».
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