Avec 11 joueurs sur la liste des 23 pour la Can, les binationaux semblent prendre le pouvoir en équipe nationale de football.
Jusque quand les joueurs formés au pays vont-ils résister contre ceux dits binationaux pour le compte de la sélection sénégalaise de football ?
Une question qui taraude les esprits des observateurs du sport roi au pays. Une chose est certaine, les années se suivent et se ressemblent à chaque publication de la liste des 23 joueurs qui doivent défendre les couleurs sénégalaises aux différentes Can.
D’un joueur en 2000 avec Khalilou Fadiga, les joueurs sénégalais nés en Europe seront 11 à la prochaine Can prévue au Gabon et en Guinée Équatoriale dont à leur tête le capitaine Mamadou Niang.
C’est dire que la politique sénégalaise d’intégrer les binationaux dans les sélections nationales a fini de faire tache d’huile. Et force est de reconnaître que la présence de ces joueurs nés en Europe de parents sénégalais a pesé très lourd dans la balance de la qualification à la Can (Coupe d’Afrique des nations) de 2012.
Ces binationaux sur qui le sélectionneur national compte pour ramener le trophée continental sont Jacques Faty, Souleymane Diawara, Armand Traoré, Cheikh Sidya Bouya Mbengue, Lamine Sané, Rémi Gomis, Mouhamed Diamé, Moussa Sow, Issiar Dia et Demba Diop. La particularité est qu’à part Mamadou Niang né à Thiempeng (Matam).
Mais la mainmise des binationaux en sélection s’explique par le fait que les joueurs sénégalais nés en Europe bénéficient d’une bonne formation avec des infrastructures adéquates contrairement aux joueurs formés au Sénégal.
C’est dire que les joueurs binationaux seront plus nombreux au cours des prochaines compétitions continentale et internationale.
Tidiou
Xalima News