Des cadres libéraux appartenant au camp du Président de la Chambre de commerce de la même localité, Hadji Cissé, disent soutenir ce dernier, et « lui réitèrent leur détermination et engagement à travailler à ses côtés dans le seul intérêt du Parti Démocratique sénégalais dans la région de kédougou ».
Le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds) et son Premier ministre, le Directeur de campagne du candidat du Fal, auraient porté leur choix sur Monsieur Hadji CISSE pour être le coordonnateur des élections dans la région de Kédougou. Ce qui a choqué son rival, le ministre de la communication, Moustapha Guirassy qui a menacé de démissionner du gouvernement et du parti.
Les partisans du président de la chambre de commerce parlent « d’épiphénomène qui n’est rien d’autre qu’un chantage ». Ils « condamnent avec la dernière énergie cette menace, s’offusquent contre son auteur et affirment notre engagement aux côtés du candidat Abdoulaye Wade pour sa réélection au soir du 26 février 2012 ». Pour les partisans de Hadji Cissé, « La région de Kédougou n’appartient pas à la seule personne de Monsieur GUIRRASSY mais à toutes les femmes et à tous les fils de la région et donc nul n’est indispensable dans l’échiquier politique libéral de cette circonscription régionale ». Et sont convaincus qu’ « Avec ou sans lui, nous battrons campagne et gagnerons avec une victoire écrasante les élections présidentielles du 26 février 2012 pour conduire Abdoulaye Wade au palais de la république ».
Ces libéraux de Kédougou soutiennent que « Le Secrétaire général du Pds dispose de toutes les prérogatives, en vertu de l’article 23 du parti, de nommer qui il veut » et « Fort de cela, si il décide de porter son choix sur quelque sénégalais que ce soit (du paysan au cadre d’une organisation privée ou publique) pour conduire les destinées de son parti dans n’importe quelle partie du pays, les autres militants doivent avoir une certaine discipline et une humilité intellectuelle pour reconnaitre et soutenir ce dernier ». Ils avancent que « Toute attitude contraire à cette volonté devient de la rébellion ou une faute politique grave qui se payera cash ».
sudonline