On en sait un peu plus sur le climat de crise du Pds à Thiès et marqué surtout par les sorties d’Abdou Fall accusant ses frères de l’avoir isolé et marginalisé dans le parti.Selon Ibrahima Diagne, responsable libéral et patron du mouvement And Defar Thiès, le ministre d’Etat directeur de cabinet de Wade, s’est marginalisé lui-même en refusant de participer à la fameuse cérémonie du 24 décembre à Thiès où étaient présents Doudou Wade, Habib Sy, Karim Wade et les autres responsables libéraux de Thiès.
La venue d’une délégation composée de Habib Sy, Doudou Wade et Karim Wade à Thiès le 24 décembre dernier a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de frustrations de Abdou Fall. Au point que le directeur de cabinet politique de Wade menace de se démarquer du Pds. Pourtant, si on en croit Ibrahima Diagne, président du mouvement And defar Thiès, Abdou Fall n’a pas tout dit dans cette affaire. ‘La vérité est que je devais distribuer du matériel de nettoiement aux Thiessois le 24 décembre dernier. Et pour ce faire, j’ai invité de hauts responsables du Pds parmi lesquels Doudou Wade, Habib Sy et Karim Wade. Mais également les responsables libéraux de Thiès dont Abdou Fall et le sénateur Meïssa Ndiaye. Mais à ma grande surprise, Abdou Fall qui avait promis d’être là, a refusé de venir sans aucune explication’, affirme Ibrahima Diagne. ‘Donc c’est à ma grande surprise que trois jours après j’ai entendu Abdou Fall tirer à boulets rouges sur mes invités, traitant Habib Sy, Karim Wade et Doudou Wade de tous les noms. Ce n’est pas bien et je le lui ai dit. Puisque ces responsables n’ont pas prononcé une seule fois le nom d’Abdou Fall au cours de cette rencontre. La seule chose qu’ils ont dite, c’est de demander aux responsables de s’unir pour garantir la victoire de Wade’, indique Ibrahima Diagne.
Le président du mouvement And defar Thiès de s’interroger : ‘Mais pourquoi Abdou Fall devrait s’offusquer que des responsables libéraux viennent à Thiès ? Il n’est pas le cantonnier de Thiès à ce que je sache. Il devrait même s’estimer heureux que des frères viennent à Thiès pour l’aider à déboulonner Idrissa Seck au lieu de vouloir en faire sa chasse gardée’. Ibrahima Diagne de rappeler que Abdou Fall est venu à Thiès en 2004 après le divorce entre Wade et Idrissa Seck. ‘Il faut dire que Abdou Fall était venu à Thiès en service commandé en 2004 après la rupture entre Idrissa Seck et Wade. Il est venu après avoir démissionné du poste de maire des Hlm. A son arrivée, Wade avait dissous toutes les instances du Pds à Thiès. Et jusqu’au moment où je vous parle, il n’y a pas d’instances du Pds à Thiès.
Abdou Fall est arrivé avec une position de ministre de la République et il a été bombardé président du comité électoral en 2007. Donc il a travaillé comme ça sans mettre en place un cadre d’actions. Aujourd’hui, le Pds à Thiès, on ne sait pas qui est qui et qui fait quoi. Abdou Fall est en partie responsable de cette situation. Donc il ne peut pas parler aujourd’hui de tentative d’exclusion ou de marginalisation. C’est à lui d’agir en responsable et non de vouloir se singulariser’, martèle Ibrahima Diagne. Non sans se demander ce qui motive réellement les sorties d’Abdou Fall. ‘Je me demande pourquoi certains responsables attendent toujours la veille d’une élection pour s’agiter. (…) Aujourd’hui, Abdou Fall a toutes les positions qui lui permettent de travailler à Thiès. S’il ne le fait pas, il n’a pas à accuser les autres responsables de vouloir l’exclure ou de le mettre en quarantaine’, ajoute le président du mouvement And defar Thiès qui demande à son ‘frère’ Abdou Fall de reconsidérer sa position de vouloir se démarquer du Pds.
Interpellé hier par téléphone, le directeur de cabinet politique de Wade minimise : ‘Je ne voudrais vraiment pas polémiquer avec Ibrahima Diagne. Il n’a qu’à dire ce qu’il veut. Moi, je ne boxe pas dans la même catégorie que lui’, répond Abdou Fall.
Georges Nesta DIOP
Les recommandations d’actes de violence préconisés ici et là par des membres du Mouvement M23 auraient été pertinentes si le Sénégal vivait sous occupation de forces ou de pays étrangers ou bien sous une dictature féroce! Ce qui, vous en conviendrez avec moi, n’est pas encore le cas dans notre pays, et j’espère que cela ne le sera jamais. Le Sénégal dont les populations, au temps de nos grands-pères, n’a jamais opté pour une solution de violence, ni à l’égard des esclavagistes qui traversaient la savane, de l’Est vers l’Ouest, du Nord vers l’Ouest sans pratiquement jamais avoir été tendus en embuscade par des populations, ni à l’égard des colonialistes qui imposèrent à nos grands-pères l’occupation de notre patrie! Est-ce donc aujourd’hui que nous allons nous entretuer pour que des politiciens, imbus de leur égo accèdent au Palais de la République? Non le peuple Sénégalais est un peuple de mesure, pacifique, même au pire de notre histoire Coloniale. Ce peuple que je crois connaître, ne fera rien qui serait le contraire de ce que le monde entier connait en nous, c’est à dire un peuple très intelligent, qui n’a pas de grandes richesses, autres que humaines, mais qui, à force de persévérance et d’imagination, a réussi à entamer un développement harmonieux dans la paix et la concordance nationale. Ce peuple- là n’est pas prêt à voir un seul de ses fils ou filles couvert(e) de sang, blessé(e) ou mort(e) du fait de politiciens souvent motivés par le gain rapide pour une meilleure existence de leurs familles élargies. Ceux d’entre nous qui seraient tentés de passer outre les lois de la République, en descendant dans les rues de nos villes, s’ils étaient envahis de mauvaises intentions pouvant produire mort d’homme et de femmes, seraient à coup sûr, les premiers à en souffrir! Jamais , depuis Senghor, peuple ne peut prétendre être plus libre que le peuple Sénégalais qui depuis toujours, n’a jamais supporté d’être réduit en régime dictatorial, quand, bien même, malgré lui, il n’avait pas les moyens suffisant pour combattre des envahisseurs venus de contrée lointaines. Il faut raison garder et ne pas se fier à la fougue de militants d’un mouvement dont les têtes pensantes n’ont fait de leur vie qu’un moment d’amusement, alors que ceux de leurs âges, ont pour la grande majorité été dans les bonnes écoles ou dans les Universités pour acquérir les armes qui leur permettront de participer efficacement au développement de leur pays. Quand tout le monde, au Sénégal et à l’extérieur, reconnait la réussite de notre pays dans tous les domaines, nous tous devons en être très fiers et devons encourager l’équipe et le Président en place. Le monde est tellement devenu incertain dans sa marche, à cause d’une crise financière redoutable que nous devons nous ceindre les reins, en ayant à l’esprit que nous ne pouvons pas nous permettre de réduire à néant ce que nous avons mis douze années de sacrifices et d’efforts à construire. Notre peuple n’est pas aussi inconscient pour ne pas préserver ce que nous avons de plus : LA PAIX QUI AUTORISE A REVER D’UN AVENIR RADIEUX POUR DES GENERATIONS ENCORE !!!!
Monsieur le Ministre d’Etat Abdou Fall, après mûres réflexions, vient de tirer les leçons de ce qu’il appelle « être mis à l’écart » qu’il aurait subit depuis un certain moment. Nous avions tous remarqué son silence, malgré ses quelques apparitions dans quelques émissions où son manque d’enthousiasme ne nous échappait pas. Le vin est tiré, je suis tenté de dire à mon ami et frère, qu’il faut le boire. Un homme politique de ta dimension ne saurait prendre ce genre de décision importante sans avoir peser et soupeser le pour et le contre de toutes les conséquences qui en découleront, forcément. Bien sûr mon cher ami, je ne doute pas un seul instant que tu es le seul à savoir ce qu’il fallait faire dans la situation qui était la tienne tout au long de ces moments que tu as vécus auprès de notre frère, le Président Wade. Je respecte ta décision et espère que l’avenir te réservera un bon itinéraire politique, au sein d’une structure que tu auras à créer, ou bien vers une autre dont l’indication nous sera donnée peut-être avant le 26 février 2012. Je souhaite que tu ne fasses pas l’erreur de nous surprendre, nous, tes vrais amis et frères, en te joignant à ceux qui s’activent depuis des années à faire perdre notre candidat. Tu n’es pas, cher ami et frère, sans savoir, malgré tes divergences avec tes anciens camarades et néanmoins frères du Pds, que Wade est le meilleur Président de la République que le Sénégal n’ait jamais connu ! Je te l’ai dit il y a seulement une dizaine de jours pour mieux t’affirmer mon soutien à notre candidat qui, sans aucun doute, sortira vainqueur au soir du 26 février 2012, parce que les Sénégalais, dans leur grande majorité, reconnaissent en cet homme un grand bâtisseur, l’homme qui, dans ces prochaines années, leur permettra de voir le Sénégal sur des sillons qui, si on les suivait, nous donneront des satisfactions qui étonneront tous les autres pays en voie de développement. Tu le sais mieux que moi, mon cher ami, que les organismes chargés de prendre la température économique de tous les pays du monde n’auraient pas décerné à notre Ministre d’Etat, Ministre de l’économie et des Finances, le trophée du meilleur Ministre de l’économie et finance de toute l’Afrique ! Ce n’est pas rien, tu le sais ! Malgré notre séparation, en ce qui concerne cette présidentielle, je te témoigne toute mon estime et mon amitié. Tu es un type bien, franc et d’une sociabilité extraordinaire, si tous les Ministres faiseurs de malin étaient de ta trempe, le Sénégal aurait à sa tête des gens travailleurs et ne faisant pas de la recherche permanente de richesses, la clé de voûte de leur vie. Ce n’est et n’a jamais été ton cas. A bientôt cher ami et cher frère.