Très bientôt, le gouvernement du Sénégal va devoir payer un loyer pour continuer à utiliser certains de ses immeubles, dont le Building administratif, siège du gouvernement. Tout cela, pour disposer de 100 milliards de francs Cfa auprès de créanciers arabes.
L’Etat sénégalais est engagé dans une opération de grande envergure avec la Banque islamique du Sénégal (Bis). Le Quotidien a appris que les autorités de l’Etat ont décidé de placer sous hypothèque des bâtiments publics à Dakar, afin de récolter la somme de 100 milliards de francs Cfa auprès d’institutions financières arabes. Cette opération se réalise avec le concours de la Banque islamique, et concerne le Building administratif, le siège du gouvernement du Sénégal, ainsi que les immeubles Peytavin, qui abrite le ministère de l’Economie et des Finances, et celui abritant le Trésor public, aux angles des avenues Pompidou et Dr Thèze.
Cette opération, dont on ne connaît pas l’objectif, est en cours, et la Banque islamique sert d’intermédiaire dans une affaire qui permettra à des financiers de pays arabes, qui ont des fonds islamiques à placer, à s’engager en affaires avec le gouvernement du Sénégal. Des fonctionnaires du ministère de l’Economie et des Finances, qui ont suivi d’assez près un dossier qui se traite dans le plus grand secret, indiquent que si les choses vont assez lentement, c’est parce que les Arabes ont voulu prendre toutes leurs précautions et s’assurer que les immeubles proposés en gage appartiennent réellement, sur titre foncier, au patrimoine de l’Etat. Ce qui fait que si l’accord est déjà trouvé, l’hypothèque n’est pas encore totalement réalisée.
Néanmoins, on peut croire que l’Etat aura bientôt les 100 milliards de francs Cfa qu’il veut obtenir des fonds arabes, car les deux parties ont trouvé un accord sur le mécanisme de remboursement.
Ainsi, une fois que l’Etat aura perçu les 100 milliards des Arabes, il deviendra locataire des immeubles mis sous hypothèque et qu’il va continuer d’occuper, mais en payant un loyer. Le principe de la finance islamique interdisant l’usure, l’emprunteur-Etat ne va pas se voir imposer des intérêts sur son emprunt, mais c’est le loyer qu’il va payer qui va servir de mensualités de remboursement de sa dette. Cela va continuer jusqu’à épuisement de la créance.
Si les fonctionnaires de l’Etat n’ont rien eu à redire sur une décision qui a été prise au plus haut niveau, certains d’entre eux, surtout ceux qui sont en service au niveau des Domaines et du Patrimoine bâti de l’Etat, n’ont pas manqué de manifester une certaine inquiétude quant à la légalité, ou même la valeur morale de cette hypothèque des biens immeubles de la Nation. Certains parmi eux estiment même qu’une décision de ce type n’aurait pas dû être prise sans une caution législative, délivrée par le Parlement.
D’autres encore, plus pragmatiques, se demandent comment les Partenaires techniques et financiers (Ptf), qui ont l’habitude d’appuyer le budget de l’Etat par leur concours, prendront une opération de ce type, dont on ne peut se cacher qu’elle comporte tout de même un certain risque.
Mais arrêtez! Ce n’est qu’un simple montage financier detiné à se conformer, de part et d’autre des principes islamiques relatifs à l’octroie de prêts bancaires. L’état aurait pu payer des traites comme cela se fait dans le circuit bancaire classique, mais cela n’aurait pas été conforme à ce que notre charia accepte. L’Etat du Sénégal reste donc toujours propriétaire de l’immeuble mais ce sont les rouages du montage financier qui font que les arabes vont percevoir des sommes qui représentent un loyer. C’est claire dans le texte pourtant mais le rédacteur joue à créer la confusion dans les esprits; ce n’est pas sérieux. Où nos journalistes-opposant vont-ils encore taper avant la mère des batailles contre Wade?
Sadga, ca ne sert à rien de parler à ces ignares de journalistes et ces attardés d’internautes.
le langage qu’ils comprennent est le suivant:
Encore un gros caca de mensonge contre Wade que les mouches d’internautes s’empressent de gober sans réflechir. sur quoi se fonde t-on pour croire à celà, rien du tout. Journalistes sénégalais = Menteurs sans etats d’âme