Le ministre d’Etat Abdoulaye Baldé a éventé une tentative d’assassinat contre sa personne. Ses propres «frères» de parti en seraient les commanditaires. Il a renforcé sa sécurité et alerté le monde.
Beaucoup doutent encore de la gravité de l’heure. Le ministre d’Etat, ministre de l’Industrie, des Mines et des Pme, Abdoulaye Baldé est sur la liste des «personnes à abattre» par le régime libéral. Le Quotidien tient de sources sûres des informations faisant état d’un «plan savamment orchestré» pour assassiner le maire de Ziguinchor. Le commissaire Baldé, en «bon flic», a mené ses enquêtes dès qu’il a flairé un tel «coup». Il a ainsi réuni des «indices concordants» et convergeant vers un «attentat à sa vie». Deux versions sont servies par les informateurs du ministre.
Premièrement, une piste empruntée par de hauts responsables du Parti démocratique sénégalais, qui voudraient commettre le «sale boulot» à Dakar pour, ensuite, le «mettre sur le compte de l’opposition» au motif que celle-ci veut récupérer «contre vents et marées» la ville de Ziguinchor, devenue son bastion incontestable depuis les Locales du 22 mars 2009. Une autre piste, celle du même parti, qui envisagerait de le tuer en Casamance, lors d’un de ses futurs séjours et coller la forfaiture au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance. Donc, en profitant de la recrudescence de la violence dans la zone depuis quelques semaines. Cette «géniale» idée serait inspirée des assassinats de Oumar Lamine Badji, ou encore de Chérif Samsidine Néma Aïdara, tous anciens collaborateurs du chef de l’Etat et de son parti ; deux meurtres non encore élucidés. Les mêmes sources jurent que la «mort programmée» de Abdoulaye Baldé a ainsi été caricaturée par des hommes tapis dans le «bataillon» libéral, déterminés à «lui faire la peau pour se maintenir au pouvoir».
BALDE ETOFFE SA SECURITE
Le ministre d’Etat qui prend très au sérieux cette affaire, a renforcé sa sécurité et alerté ses amis sénégalais et de l’étranger. En réalité, si Abdoulaye Baldé gêne autant c’est que, confie-t-on, «il en sait trop sur la gestion de ce pays». Il a été Directeur exécutif de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique (Anoci) qui a engrangé des centaines de milliards. Mais aussi parce qu’il a occupé des postes très stratégiques, comme le Secrétariat général de la présidence de la République pendant près de 9 ans. Mais, ses ennuis ont commencé lorsque le chef de l’Etat lui-même a déclaré, en plein dans les débats sur la reddition des comptes de l’Anoci, que son fils Karim n’exécutait pas les dépenses. Le froid a duré et depuis son départ du Palais, «l’amour» n’était plus aussi intime qu’il l’était entre 2004 et 2009. La preuve par la réconciliation en grande pompe annoncée la semaine dernière avec son «frère». Mais en plus, la bouderie du patron des Libéraux de Ziguinchor, lors du meeting d’investiture de son candidat Abdoulaye Wade en disait long sur ses frustrations justifiées par l’absence de compassion des responsables du Pds lorsqu’il a perdu son garde du corps dans un accident de la route. Et la goutte de trop a été l’amputation de la Transformation des produits agricoles de son département au profit de Ndèye Khady Diop. Baldé n’avait pas apprécié la démarche du chef de l’Etat pour avoir appris la décision «dans la presse». Ses militants avaient d’ailleurs exigé sa démission du gouvernement et du parti, même s’il a tenté de les calmer.
BALDE N’EST PAS AUSSI FOU POUR CROIRE A CES BALIVERNES VOULANT LE SÉPARER DE WADE.ET IL SERA AVEC LUI EN VAINQUEUR LE SOIR DU 26 FEVRIER.
Baldé connait trés bien ces voyous,ils sont capables de tout! assassins! si jamais vous touchez à un de ses cheveux,vous le payerez cher!