Aujourd’hui, même si ces codifications riment avec violence, il n’en demeure pas moins qu’elles constituent une occasion pour assainir le campus social. Et pour cause, un monde fou a, depuis la rentrée, pris d’assaut les chambres réservées aux étudiants.
Après l’Ecole normale supérieure, actuelle Faculté des sciences de l’éducation et de la formation (Fastef), c’est au tour maintenant du campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar de procéder à la codification des chambres pour de nouvelles attributions. En effet, jusque-là, il faut dire que les chambres du campus social n’ont été occupées que provisoirement. Raison pour laquelle on y trouvait même des non étudiants. Mais, depuis hier, la donne est en passe de changer, car les codifications ont démarré ; et que certaines chambres ont été attribuées à de véritables ayants droit.
Certains se sont même présentés à leurs actuelles chambres occupées par d’autres qui, en principe, ont jusqu’à lundi prochain pour libérer les chambres. Et c’est là le véritable problème. D’autant plus que certains occupants refusent de décamper sous prétexte qu’ils ne savent pas où aller. Ils vont même jusqu’à exiger des conventions (sorte de permis d’occuper). Et dans bien des cas ce sont les vigiles qui interviennent pour faire déguerpir de force les récalcitrants.
D’ailleurs la non modification des chambres a fait qu’à l’ex-cité Claudel, uniquement réservée aux filles, ces dernières, depuis l’ouverture du campus, cohabitent avec les garçons. Mais les derniers nommés vont bientôt vider les lieux, compte tenu des codifications. Toutefois, il faut déplorer la violence qu’entraine la codification. En effet, d’après une source proche du dossier, des cas de violences ont été notés dans la nuit du mercredi à jeudi avec l’agression commise par un groupe d’étudiants du Président de la commission sociale et de l’amicale de la faculté des Lettres et sciences humaines.
Cependant, même si ces codifications riment avec violence, il n’en demeure pas moins qu’elles constituent une occasion pour assainir le campus social bondé, à présent, de monde. Un véritable laisser-aller pour ainsi dire.
ELH. Thiendella FALL