En décidant de présenter à la présidence de la Commission de la Cedeao, un homme plus connu pour ses talents de louangeur que pour ses qualités managériales, le Président Wade plombe plus ou moins inconsciemment les chances pourtant réelles du Sénégal
Quelque temps après notre sortie dans Le Quotidien 2080 du 17 décembre dernier, le président de la République a décidé de parrainer la candidature de Aziz Sow à la présidence de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest. Le Quotidien, qui a été le premier, sinon le seul organe de la presse sénégalaise à avoir demandé au chef de l’Etat de prendre ses responsabilités dans ce dossier, ne pouvait manquer de lui envoyer ses félicitations, pour avoir décidé de remettre le pays au peloton de tête du jeu diplomatique de la sous-région.
L’autre motif pour lequel nous avons tenu ici à féliciter notre Président, c’est que, en briguant la tête de la Cedeao, il a voulu montrer que le pays est décidé à contrôler la marche de la région ouest-africaine vers son intégration, en ce moment où notre territoire est devenu le terrain d’expression des intérêts extérieurs à l’Afrique. La candidature du Sénégal est un signal fort que Le Quotidien veut saluer autant de fois qu’il le faudra.
C’est de cette manière que nous aurons encore plus de légitimité à dire que si nous avons posé la bonne action, nous n’avons pas choisi le bon cheval. La personne de Aziz Sow ne compte pas ici, c’est plutôt l’image qu’il projette qui compte. Et cette image est l’une des plus négatives engendrées par la scène politique sénégalaise de ces dernières années.
M. Sow, qui est devenu ministre pour s’être désolidarisé du Djibo Ka du 14 mars 2000, celui qui s’était rallié à Diouf entre les deux tours de la Présidentielle, n’a jamais fait montre aux différentes fonctions administratives et politiques qui lui ont été confiées, de l’envergure nécessaire qui lui aurait permis d’imposer sa marque. Au point que, du dernier poste ministériel qu’il aura occupé, celui de la Communication, on ne retiendra que le fait qu’il a déclaré que le jeune Sina Sidibé tué par balle lors des émeutes de Kédougou en 2008, avait perdu la vie au cours d’une bousculade, devenant la risée même de certains de ses collègues du gouvernement.
Il ne s’agit pas ici, de chercher à plomber plus que nécessaire une candidature qui s’est déjà discréditée elle-même. Mais on ne peut s’empêcher de se demander si, en décidant de présenter un candidat d’une envergure politique, diplomatique et sociologique aussi limitée, le Président Wade n’a pas cherché, de manière à peine voilée, à favoriser la candidature de l’un des candidats burkinabè déjà déclarés. N’importe lequel des deux présente plus de charisme que notre champion, osons dire les choses telles qu’elles sont.
Le pire est que, en portant une candidature imparfaite, en plus de gager nos chances à la Cedeao, nous hypothéquons également notre probable candidature à l’Uemoa. Il ne faut pas oublier que Soumaïla Cissé, qui est à la tête de cette dernière institution, n’a jamais caché son intention de se présenter à la Présidentielle de son pays, le Mali. Dès l’année prochaine, il pourrait donc libérer le fauteuil de président de la Commission de l’Uemoa, que Amadou Toumani Touré, le Président du Mali, ne lui avait confié que pour calmer sa frustration d’avoir été écarté de la course dans son pays.
Or, si le Sénégal vient à perdre la bataille de la Cedeao, il n’est pas sûr qu’il gagne celle de l’Uemoa, dans laquelle son engagement passerait pour la recherche d’un lot de consolation. Et il est évident que nous ne pourrions avoir les deux postes, alors que nous avons, on l’a déjà dit ici, de réelles chances, si nous décidions de présenter des candidats crédibles, ayant un Cv d’Africanistes sans énormes failles. On peut les trouver partout et non pas nécessairement dans l’entourage proche du président de la République.
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Là mesieurs vous passez à côté. En fait, le Sénégl n’a aucune chance d’obtenir se poste, non pas du fait de la personnalité du candidat, mais de l(isolement de notre pays su la scène diplomatique ouest-africaine, voire africaine. Et çà c’est le résultat des errements de nos dirigeants. Le Sénégal, à travers son chef n’est même plus écouté, encore moins suivi. A force de snober ses pairs, de prendre des initiatives personnelles, de court-circuiter les actions entreprises par les autres Etats, on en est aujourd’hui à une très mauvaise posture. Le dossier de la Guinée bissau comme celui de la Guinée, nous a filé entre les doigts en guise d’exemple.
aziz est un nullard et aussi un homme malhonnéte, en aucun cas il ne peut diriger cette commission, à tous les niveaux il manquent de compétences, il est carrent et arrogant et ne sait pas ce qu’il dit ni ce qu’il fait, n tel homme n’est pas digne de représenter le sénégal au niveau international